LOHENGRIN, WWV75

L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son contexte social, économique et culturel. Cette section regroupe également l’ensemble des œuvres musicales (hors opéra) et son œuvre littéraire.

LOHENGRIN, WWV75

Lohengrin, WWV75

Opéra romantique en trois actes
Livret et musique de Richard Wagner,

Créé le 28 août 1850 au Grossherzogliches Hoftheater de Weimar le 28 août 1850
sous la direction de Franz Liszt

Distribution :
HEINRICH DER VOGLER (HENRI L’OISELEUR), roi de Germanie (basse)
LOHENGRIN (ténor)
ELSA VON BRABANT (soprano)
Le duc GOTTFRIED, son frère (rôle muet)FRIEDRICH VON TELRAMUND, comte brabançon (baryton)
ORTRUD, sa femme (mezzo-soprano dramatique)
Le héraut d’armes du Roi (baryton)
Quatre nobles du Brabant (ténors et basses)
Quatre pages (sopranos et altos)
Comtes et nobles saxons et thurigiens, comtes et nobles brabançons,
dames, pages, vassaux, femmes et serfs (chœurs)

L’action se déroule à Anvers et ses environ, au cours de la première moitié du Xème siècle.

Composition de l’orchestre :
3 flûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes en la, 2 clarinettes en si bémol, clarinette basse en la, clarinette basse en si, 3 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpes, timbales, cymbales, violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses

Durée approximative : environ 3h30

 

 

Lohengrin (WWV 75) est le sixième des opéras de Richard Wagner, et le troisième des opéras  dits « de la maturité » du compositeur. Composé entre 1845 et 1848, Lohengrin s’inscrit dans la lignée des opéras composés pour l’Opéra de la Cour royale de Saxe où Wagner, qui exerçait alors la fonction de Maître de Chapelle, avait enfin accédé au statut de compositeur « respectable », suite au succès éclatant de la création de Rienzi ou le dernier des Tribuns (20 octobre 1842), et ceux, en demi-teintes, du Vaisseau fantôme (2 janvier 1843) et Tannhäuser (19 octobre 1845). C’est au cours de son séjour parisien de 183942 et alors qu’il découvrait les anciennes légendes germaniques qui lui donnèrent matière à composer son Tannhäuser que Wagner prit également connaissance de la légende du Chevalier au Cygne.

L’inspiration essentielle du compositeur provenait du Parzival de Wolfram von Eschenbach (un poème du XIIIème siècle qui rattache la chanson de geste de L’Épopée du Saint-Graal à celle du Chevalier au Cygne) ainsi que des Légendes allemandes que les frères Grimm avaient publiées entre 1816 et 1818. Dans les différentes versions de la légende rattachées au personnage de Lohengrin sont prépondérants le thème des origines mystérieuses du Chevalier, l’interdiction qui lui est faite de dévoiler son nom ainsi que la douleur de sa belle à ne pas poser la question fatidique.

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