Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1828

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par Nicolas CRAPANNE

Janvier 1828

Richard Wagner rentre au collège de la Nikolaischule à Leipzig, le plus réputé de la ville. Son niveau de Dresde n’étant pas celui attendu, on le fait redescendre d’une classe. Le jeune adolescent vit cette dégradation comme une insulte faite à son intelligence.

Le bâtiment de la Nikolaischule à Leipzig aujourd’hui, sur les bancs de laquelle Richard Wagner devint officiellement étudiant

Janvier 1828

Richard Wagner entend pour la première fois la Septième Symphonie et l’Ouverture d’Egmont de Ludwig van Beethoven dans la prestigieuse salle du Gewandhaus de Leipzig.
NB : Quand Wagner apprend la surdité de Beethoven ainsi que la vie contrariée de celui-ci, il « se forme du Maître une image surhumaine. » (Mein Leben) Il voit la figure du Maître de la musique allemande en rêve et sa famille s’inquiète tant est si bien par cette obsession qu’elle tient conseil pour tenter de remettre l’enfant dans le droit chemin.

Printemps 1828

Richard Wagner découvre la bibliothèque de l’oncle Adolf Wagner. Parmi ses lectures : Ludwig Tieck, Lucinde de Schlegel et, déjà, la légende de Tannhäuser.

Mars 1828

Richard Wagner entend pour la première fois la Neuvième Symphonie du même Beethoven. C’est un tel choc musical pour Richard Wagner que cette symphonie ne cesse de hanter son esprit et son inspiration artistique. A l’issue de cette découverte musicale, il compose une transcription pour piano de cette œuvre, un arrangement qu’il envoie à l’éditeur Schott de Mayence qui lui retourne un compliment, sans pour autant donner suite dans l’immédiat à une quelconque volonté d’imprimer ce travail.

Richard Wagner est fortement impressionné par une audition du Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart.

Durant cette année riche en éveil musical, le jeune Richard s’exerce lui-même à la composition : en découlent quelques pièces pour piano et des essais d’ouvertures pour orchestre.

Automne 1828

Richard Wagner prend secrètement ses premières leçons d’harmonie et de contrepoint auprès du professeur Christian Gottlieb Müller (il prend ses leçons de 1828 à 1831). Mais, bien que l’élève Wagner soit très jeune, il s’oppose maintes fois à son professeur, notamment, et ce n’est pas rien sur la liberté de sa verve créatrice : Beethoven et son œuvre apparaissent à Wagner comme une figure emblématique de l’esprit révolutionnaire, en totale opposition à son professeur Gottlieb Müller qui incarne la règle imposée.

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En 1860, un musicien allemand, épris d’idéal, vient faire un long séjour à Paris. Il arrive de Suisse où il a passé dix ans exilé de sa patrie, la Saxe, après sa participation à la Révolution de 1848. À 47 ans, Richard Wagner est attiré par l’éclat de la capitale… (Lire la suite)

LES FEES, WWV32 : « IL Y A 150 ANS : LES FÉES, LE CADEAU DE NOEL DE RICHARD WAGNER AU ROI LOUIS II DE BAVIÈRE ET SA DÉDICACE »

par Luc ROGER En 1886, Albert Soubies (1846-1918) et Charles Malherbe (1853-1911) publiaient L’œuvre dramatique de Richard Wagner, un ouvrage dans lequel ils évoquaient les opéras de Richard Wagner de Rienzi à Parsifal, en n’y mentionnant ni La Défense d’aimer, ni Les Fées, œuvres dont ils n’auraient pu avoir encore… (Lire la suite)

Sommaire
„Wen ruf’ ich zum Heil, daß er mir helfe? Mutter, Mutter! Gedenke mein!” : dans quelle situation Siegfried chante-t’il ce cri désespéré appelant à l’aide ?

Réponse : Lorsqu'il est surpris de découvrir que sous l'armure (Brünne) se trouve non pas un homme endormi, mais Brünnhilde.

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