Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

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UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

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ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1852

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Janvier-février 1852

Richard Wagner dirige trois concerts consacrés aux œuvres de Beethoven à Zurich. Entre autres, la musique de scène pour Egmont ou l’Ouverture de Coriolan. Au programme de l’un de ces concerts, le dernier, figure toutefois également l’ouverture de Tannhäuser.
Au théâtre de Zurich, Richard Wagner dirige Don Giovanni de Mozart, Le Freischütz de Weber, La Dame blanche de Boieldieu ou bien encore Norma de Bellini.
Durant cette même période (janvier-février 1852), Richard Wagner fait la connaissance chez Marschall von Bieberstein d’Otto Wesendonck, négociant pour une maison de soieries de New York, âgé de 37 ans, et de son épouse, Mathilde Wesendonck, âgée de vingt-trois ans. Le couple se montre dès leur première rencontre avec Richard Wagner très enthousiaste au cours des concerts Beethoven qu’il dirige tout comme ils témoignent de l’admiration qu’ils éprouvent pour son œuvre (et notamment au cours de l’exécution de l’Ouverture de Tannhäuser).

Printemps 1852

La majeure partie de l’activité de Richard Wagner de cette période est consacrée à la rédaction de L’Or du Rhin et de La Walkyrie.

23-31 mars 1852

Richard Wagner rédige le poème en prose de L’Or du Rhin.

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Affiche pour les représentations du Vaisseau fantôme à l’Aktientheater de Zurich

25 avril-2 mai  1852

Richard Wagner dirige Le Vaisseau fantôme à Zurich, après l’avoir mis en étude et fait répéter lui-même l’ouvrage avec l’orchestre, les chœurs et les solistes.

12 mai 1852

Le couple Wagner s’installe à la pension “ Rinderknecht ” situé à mi-hauteur du Zurichberg avec une belle vue sur le lac et la montagne (actuellement Hochstrasse 56-58 à Zurich).
C’est de là que Richard Wagner va rendre visite pour la première fois au couple de publicistes et poètes François et Eliza Wille.

17-26 mai 1852

Richard Wagner travaille sur le scénario en prose de La Walkyrie.

31 mai 1852

Richard Wagner écrit à Theodor Uhlig : “ A présent, j’ai terminé aussi l’ébauche complète de La Walkyrie ; dès demain, ce sera l’attaque des vers. ”
NB : dans la dernière version, Richard Wagner supprime l’apparition initiale de Wotan dans le premier acte, qui ne sera plus symbolisée que par l’épée laissée dans le tronc de l’arbre qui supporte la cabane de Hunding.

Du 1er juin au 1er juillet 1852

L’ensemble du mois de juin 1852 est dédié à la composition de la première ébauche du livret de La Walkyrie. Au 1er juillet 1852, le texte en vers de La Walkyrie est achevé.

2 juillet 1852

Richard Wagner écrit à Theodor Uhlig, “ maintenant, il faut retoucher fortement les deux Siegfried, notamment en tout ce qui concerne le mythe des dieux proprement dit, car celui-ci a en effet acquis maintenant une physionomie beaucoup plus précise et émouvante.”

Août 1852

Les théâtres de Prague, Berlin, Breslau, Schwerin et Wiesbaden demandent au compositeur l’autorisation de monter Tannhäuser.
NB : Richard Wagner, interdit de séjour en Allemagne, et ne pouvant par conséquent pas superviser les productions qui seront données de son opéra, rédige Sur La Représentation de Tannhäuser, une communication aux chefs d’orchestre et interprètes de cet opéra. L’attention de ceux-ci est portée notamment sur la concordance entre la musique et la scène : “ par conséquent, je prie le chef du plateau de veiller notamment aussi à ce que les événements scéniques coïncident de la façon la plus précise avec les passages de l’orchestre qui les accompagnent. ”

3 novembre 1852

Richard Wagner achève le manuscrit original du texte de L’Or du Rhin.

Décembre 1852

Richard Wagner refond Le Jeune Siegfried et apporte une nouvelle fin à La Mort de Siegfried (inspirée par la pensée de Ludwig Feuerbach).
Le 15 décembre 1852, les quatre poèmes constituant La Tétralogie sont pour ainsi dire achevés.

18 décembre 1852

Accompagné de Georg Herwegh, Richard Wagner se rend à Mariafeld chez les époux Wille.
C’est au cours de cette journée que Richard Wagner donne pour la première fois une lecture à son cercle d’amis des deux premiers poèmes de La Tétralogie : L’Or du Rhin et La Walkyrie. Le lendemain, dans la matinée, lecture du poème de Siegfried et dans la soirée, du Crépuscule des Dieux.
Le public de cette petite assemblée privée est enthousiaste, Richard Wagner quant à lui déborde d’une agitation fébrile.

22 décembre 1852

Richard Wagner rédige les Remarques sur la représentation du Vaisseau fantôme, ayant pour but principal d’expliquer les rôles aux interprètes.

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RICHARD WAGNER EN ROUMANIE
par Valentina SANDU-DEDIU (traduit du roumain par Sorin Georgescu)

Titre original : « WAGNER-REZEPTION IN RUMÄNIEN: SIGNIFIKANTE BEISPIELE » traduction @ Le Musée Virtuel Richard Wagner et reproduit ici avec l’aimable autorisation de l’auteur pour lire le texte dans son intégralité sur le site www.academia.edu, cliquer ici   AVANT PROPOS Il n’existe que très peu de travaux concernant l’historique… (Lire la suite)

Sommaire
Quel compositeur aurait dit de Wagner : « Pour moi, Wagner est impossible ; c’est certes un homme d’esprit, mais il parle à n’en plus finir. On ne peut pas discuter avec lui ».

Réponse : Robert Schumann. Wagner, quant à lui, raconte : « Nous sommes en bons termes en apparence ; mais on ne peut pas fréquenter Schumann... Peu après mon arrivée à Paris, je lui ai rendu visite, je lui ai raconté une foule de choses intéressantes... Schumann me regardait toujours sans bouger ou regardait en l'air et ne disait pas un mot. Alors je me suis levé d'un bond et je me suis enfui. »

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