Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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L’AVENTURE DE BAYREUTH

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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1854

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16 janvier 1854

Le « brouillon de (la) composition » de L’Or du Rhin est terminé. (Mein Leben)
Franz Liszt, Richard Wagner écrit “ Crois-moi, on n’a pas encore composé de la sorte ; je m’imagine que ma musique est terrible. ”

Début de l’année 1854

Richard Wagner donne plusieurs concerts symphoniques à Zurich, dont l’Ouverture d’Iphigénie en Aulide de Glück pour laquelle le compositeur compose un final nouveau (WWV87)
La première partie de l’année 1854 est essentiellement dédiée à la composition de L’Or du Rhin.

28 mai 1854

L’instrumentation de L’Or du Rhin est à présent achevée.
Plutôt que de mettre au propre la partition de L’Or du Rhin, Richard Wagner, pris fébrilement par la plume de la composition, attaque immédiatement la composition de La Walkyrie.

3 juillet 1854

Invité par la Société de Musique pour diriger quelques concerts au cours du Festival de Musique fédérale, Richard Wagner se rend à Sion, dans le canton du Valais, afin d’y diriger la Septième Symphonie de Beethoven. Mortifié par les conditions calamiteuses de répétition ainsi que la mauvaise qualité de l’orchestre, Richard Wagner décidera de ne pas diriger  le concert.

Fin juillet 1854

Richard Wagner entame la composition de La WalkyrieLe premier acte est achevé.

26 septembre 1854

Richard Wagner achève la composition définitive de L’Or du Rhin.

MVRW SCHOPENHAUER Arthur
Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860), l’auteur du Monde comme volonté et comme représentation dont la lecture bouleversa profondément Richard Wagner
A cette date, Richard Wagner note dans Mein Leben qu’il découvre Le Monde comme volonté et comme représentation d’Arthur Schopenhauer,que lui fait connaître son ami Herwegh.

La découverte de la pensée de Schopenhauer fait l’effet d’une bombe dans l’esprit de Richard Wagner.
« La morale de cette réflexion philosophique me terrifia, car, dans cette vision métaphysique du monde, la négation du désir, le dépassement de soi, sont présentés comme la vision unique, véritable, ultime, de s’affranchir des chaînes et des limites de l’individu (…) Grâce à cela, c’était seulement maintenant que je comprenais mon Wotan, et, bouleversé, je repris de plus près l’étude du livre de Schopenhauer.
Je reconnaissais à présent l’importance fondamentale de la première partie, l’explication et la représentation élargie de la théorie kantienne de l’idéalité du monde. » (Mein Leben)
Richard Wagner reviendra à plusieurs reprises durant les années 1854-1855 à l’étude de l’œuvre de Schopenhauer. « Dès lors, pendant des années, ce livre ne me quitta  jamais plus tout à fait et, quand l’été de l’année suivante arriva, j’en avais déjà repris l’étude quatre fois » (Mein Leben)

Octobre 1854

Minna se rend à Berlin afin de plaider la cause de Tannhäuser en vue de faire représenter celui-ci sur la scène du Théâtre Royal.
Dans une lettre au tout nouveau roi Jean de Saxe qui vient d’être couronné, Minna écrit : “ Que votre Majesté daigne accorder à mon mari, le suborné Richard Wagner, grâce et pardon et lui permettre d’assister en personne aux représentations de ses œuvres. ”

Fin octobre 1854

En marge de la composition de la musique de La Walkyrie, Richard Wagner ébauche le scénario original d’un drame inspiré par l’histoire de Tristan et Isolde, dont l’idée lui avait déjà été soufflée par Karl Ritter, à Dresde, quelques années auparavant.
C’est la lecture de l’œuvre de Schopenhauer qui incite Richard Wagner à composer une vision très pessimiste du drame, débarrassé des anecdotes romanesques. « La vision pessimiste de Schopenhauer sur la condition humaine m’inspira l’idée d’un Tristan et Isolde. » (Mein Leben)
Le rapprochement avec Mathilde Wesendonck, durant l’absence de Minna, allée plaider la cause de son époux à Berlin, n’est sans doute pas pour rien non plus dans l’ambiance créatrice qui sert de trame de fond à l’élaboration de ce drame amoureux.

Début novembre 1854,

Minna revient à Zurich.

Du 20 novembre au 27 décembre 1854,

Richard Wagner jette les bases de la composition du troisième acte de La Walkyrie.

30 décembre 1854

La première ébauche musicale de La Walkyrie est achevée.
Dans une lettre à Julius Frauenstädt, Arthur Schopenhauer relate qu’il déclina une invitation à venir à Zurich où il était censé se présenter à un cercle d’admirateurs zurichois.
A la suite de quoi, Richard Wagner envoie sa Tétralogie au philosophe, sans lettre d’envoi, juste une simple inscription du compositeur : “ Hommages d’admiration et de gratitude ”. Schopenhauer prend connaissance de l’œuvre de Wagner, qu’il annote à titre personnel sans pour autant ne jamais répondre à son auteur.

Durant l’hiver 1854

La Société de Musique de Zurich confie à Richard Wagner le soin de diriger plusieurs concerts.
Richard Wagner constitue également une formation de musique de chambre. Il enseignera à celle-ci le Quatuor en ut dièse mineur de Beethoven.

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