Lieux

Paris

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

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 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1877

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1er janvier 1877

Dans une lettre circulaire aux présidents des Sociétés Wagner, Richard Wagner exprime “le souhait de les voir adresser un appel aux autres amis de [son] art, dans le but de fonder une Association protectrice (Patronatsverein) pour l’entretien et la conservation des festivals scéniques à Bayreuth.

25 janvier au 23 février 1877

Richard Wagner écrit le brouillon en prose du livret de Parzival.

NB : le 25 Janvier 1877, Cosima note dans son journal que peu de temps avant, Wagner avait été informé par le nouveau secrétaire de la cour de Louis II, Lorenz von Düfflipp, que le festival ne serait plus financé par le roi. Les finances de l’État du royaume de Bavière étaient au plus bas, les châteaux de Louis II exigeant des sommes énormes.

10 mars 1877

Première représentation à New York du Vaisseau fantôme.

13-14 mars 1877

C’est à cette date que Richard Wagner change l’orthographe de “Parzival” en “Parsifal” s’appuyant sur Görres (passage de son introduction à Lohengrin), selon une étymologie prétendument perse (Fal parsi : le “chaste et fol” – une étymologie qui sera clairement explicitée par le personnage de Kundry au deuxième acte de l”œuvre).

A ce propos, Richard Wagner écrit à Judith Gautier (en français) en novembre de la même année : “Ce nom est arabe. “Parsi fal” signifie : “parsi” -pensez aux Parses adorateurs du feu – “pur” ; “fal” dit “fou” dans un sens élevé, c’est-à-dire homme sans érudition, mais de génie”.

14 mars-19 avril 1877

Richard Wagner rédige les manuscrits originaux des livrets des trois actes de Parsifal.
Dès le lendemain de la rédaction définitive du livret, le 20 avril 1877, le compositeur lit l’intégralité de son poème à Cosima.

30 avril 1877

Le couple Wagner se met en route pour Londres afin d’y diriger une série de concerts au Royal Albert Hall. Sur la route de Londres, le couple passe par Wurtzbourg, Mayence, Cologne et Bruxelles.

du 7 au 29 mai 1877

Richard Wagner dirige conjointement avec Hans Richter une série de huit concerts au Royal Albert Hall de Londres. Aux programmes des concerts figurent entre autres des extraits du Vaisseau fantôme et de La Walkyrie. A l’issue de ceux-ci, les gains sont de seulement 700 livres (la série de concerts était prévue pour couvrir le déficit du Festspielhaus), soit un dixième seulement du déficit total.

17 mai 1877

Richard Wagner est reçu en personne par la reine Victoria au château de Windsor. Le soir, et devant un cercle d’amis intimes, le compositeur fait une lecture du poème de Parsifal.

5 juin 1877

De retour en Allemagne, le couple Wagner arrive à Bad Ems où ils profitent de cette halte pour effectuer une cure prolongée, accompagnés des enfants et résidant pour l’occasion à la “Villa Diana”. Durant ce séjour, des amis tels que Mathilde Maier et Mathilde Wesendonck viennent leur rendre visite.

5 juillet 1877

Le couple Wagner part pour Heidelberg où, le 8 juillet 1877, Richard Wagner fait une lecture du poème de Parsifal devant un petit groupe d’amis.

20 juillet 1877

De passage à Munich, Richard Wagner s’entretient avec l’intendant von Düfflipp. A l’issue des entretiens, les conversations aboutissent à une entente entre le compositeur et l’intendant des théâtres von Perfall.

Entre le 23 et le 28 juillet 1877

Le couple Wagner séjourne à Weimar afin d’y rencontrer Franz Liszt. Durant ce séjour, ils effectuent une nouvelle visite de la Wartburg. Puis, ils retournent à Bayreuth.

Juillet 1877

Durant le mois de juillet 1877 et dans diverses lettres, Richard Wagner fait part de son intention d’aller en Amérique sans plus songer à un retour à Bayreuth.

Septembre 1877

A Bayreuth, Richard Wagner entreprend la composition musicale de Parsifal.

15 septembre 1877

Richard Wagner tient devant les délégués du Patronatsverein de Bayreuth une assemblée générale au cours de laquelle il déclare : “Nous sommes dans une situation épouvantable”.
Le compositeur évoque clairement qu’il ne faut espérer aucune aide émanant de l’Etat (le Reichstag est clairement désigné).
Il évoque également sa volonté de former « une École Supérieure de l’art de la représentation dramatique et musicale » ayant pour but de « former non seulement un personnel en vue de représenter [ses] œuvres dramatico-musicales, mais en général des chanteurs, des musiciens et des chefs d’orchestre, afin de les rendre aptes à exécuter avec une exacte compréhension les œuvres analogues d’un style vraiment allemand”.
Richard Wagner parle pour la première fois de faire représenter toutes ses œuvres, à commencer par le Vaisseau fantôme, pour les années 1880 à1883 à Bayreuth.
Le lendemain, le compositeur donne une lecture publique du poème de Parsifal.

25 septembre 1877

L’ébauche de l’orchestration du premier acte de Parsifal est achevée.

7 octobre 1877

Hans von Wolzogen emménage à Bayreuth afin d’y assumer le poste de rédacteur en chef des Bayreuther Blätter (le “Journal de Bayreuth”).

10 octobre 1877

Friedrich Nietzsche écrit à Cosima : “La superbe promesse du Parcival peut bien nous réconforter dans toutes les choses où nous avons besoin de réconfort”. La lettre – qui ne sera publiée pour la première fois qu’en 1964 – prouve les contradictions intérieures qu’éprouve le philosophe concernant Parsifal, si l’on considère le rejet catégorique qu’il fait par la suite de l’œuvre dont il trouve le caractère “trop sacré”.

Novembre 1877

Durant tout le mois de novembre, Richard Wagner intensifie sa correspondance avec Judith Gautier, chargeant cette dernière d’acheter à Paris des tissus (soies, satins etc.) des « essences de bain » et des « parfumeries ».

23 novembre 1877

Cosima note dans son Journal : « Richard termine le récit de Gournemanz » (Parsifal).

Deuxième moitié de décembre

Impression du poème de Parsifal.

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Quand un chien grognait aux mauvaises notes !

Richard Wagner, célèbre compositeur allemand, avait une relation très particulière avec les animaux. Il aimait tellement son chien, un Terre-Neuve nommé “Robber”, qu’il composait souvent avec le chien allongé à ses pieds. On raconte même que lorsque Wagner jouait du piano, son chien grognait s’il jouait une mauvaise note, comme s’il était son critique musical personnel !

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