Briguant le style convenu de la sonate classique en trois mouvements, Wagner s’exprime dans cette oeuvre intime composée pour la délicieuse Mathilde Wesendonck dans une oeuvre courte (d’une dizaine de minutes environ) et composée d’un seul mouvement.
Probablement l’une des meilleures compositions de Wagner pour le piano, cette pièce intervient comme une sorte de renouveau de Wagner quant au processus de composition, car elle intervient après les cinq longues années d’interruption qui suivirent l’achèvement de Lohengrin, soit en juin 1853. Relevant plus de la “Rêverie” à la Schumann qu’au genre de la sonate, l’oeuvre reflète particulièrement bien l’état d’esprit de Wagner à cette époque : tendres sentiments pour Mathilde et besoin tourmenté de se replonger dans le monde de l’opéra.
NC
Pour accéder à la partition pour piano sur le site www.imslp.org, cliquez ici
Voir également :
– « La musique pour piano de Richard Wagner » par Henri Perrier