Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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LA WALKYRIE (Die Walküre), WWV86B : SYNOPSIS

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Acte I
Scène 1
Un homme à bout de forces et en fuite – Siegmund – trouve refuge dans la maison de Hunding. La femme qui l’accueille – Sieglinde – le désaltère et l’invite à se reposer. Une empathie intuitive et profonde s’installe entre eux.
Scène 2
Hunding, l’époux de Sieglinde, rentre chez lui et y découvre Siegmund. L’hospitalité est sa première réaction. Mais il exige que l’inconnu se présente. Siegmund répond par bribes elliptiques : fils du Loup, il a tôt perdu sa mère et sa sœur jumelle, puis son père, disparu au gré de luttes claniques. Ayant voulu secourir une jeune fille promise à un mariage forcé, il dut fuir, blessé et poursuivi par la famille de la victime. Hunding, allié de cette famille, reconnaît alors en lui l’ennemi recherché. Il lui accorde une nuit de repos, mais le convoque en duel pour le lendemain.
Scène 3
Resté seul, Siegmund est en proie à la détresse : sans arme pour le duel, il se sent aussi étrangement attiré par son hôtesse. Justement, Sieglinde le rejoint après avoir endormi son époux, et se raconte : mariée par force à Hunding, elle espère une délivrance. Or jadis, un homme mystérieux a enfoncé une épée dans le frêne de sa demeure, lui promettant qu’un héros, un jour, l’en arracherait. Elle sent que Siegmund est ce héros, et son libérateur. Tous deux se laissent aller à une ardeur sans limites que le souffle d’une nuit de printemps accompagne avec volupté. L’exaltation devient reconnaissance : ils sont ces jumeaux séparés dans leur enfance, désormais réunis par la passion. Siegmund arrache l’épée, qu’il baptise Notung, et décide d’enlever Sieglinde sur-le-champ. Au comble de l’extase amoureuse, Sieglinde tombe dans les bras de son frère.

Acte II
Scène 1
Wotan envoie sa fille Brünnhilde guider la victoire de Siegmund dans le duel qui l’opposera à Hunding. La Walkyrie s’éloigne à l’approche de Fricka visiblement furieuse. Celle-ci exige de Wotan qu’en donnant la victoire à Hunding il punisse un couple adultère et incestueux. Mais le dieu ne veut voir que l’amour qui unit les jumeaux. Fricka lui reproche alors ses infidélités, et surtout la manière déguisée dont il engendra les deux Wälsungen, sous l’identité du Loup. Il persiste : Siegmund est l’être libre qui sauverait les dieux – comment serait-il libre, pointe Fricka, puisque Notung lui était destinée, et que la Walkyrie le protège sur ordre de Wotan ! Vaincu, Wotan capitule et lui promet la mort du Wälsung.
Scène 2
Brünnhilde, inquiète, revient. Tourmenté, Wotan lui confie l’histoire récente – l’Or du Rhin, Alberich, Fafner et son trésor –, son impossibilité d’agir en raison des traités qui le lient, et son espoir de voir un être libre récupérer pour lui l’Anneau. Or Siegmund n’est pas celui-là : il doit donc périr.
Scène 3
Siegmund et Sieglinde sont en fuite. Horrifiée par le passé – son union avec Hunding – comme par l’avenir – elle pressent la défaite de Siegmund –, Sieglindes’évanouit.
Scène 4
Brünnhilde prépare Siegmund à la mort et lui annonce qu’il devra la suivre au Walhalla en héros tombé au combat. Apprenant que Sieglinde ne l’y suivra pas, Siegmund préfère renoncer au Walhalla ou même se tuer et la tuer avec lui. Devant un amour humain si passionné, Brünnhilde s’émeut et décide de changer l’issue du combat.
Scène 5
Le duel commence. Alors que Brünnhilde va pour protéger Siegmund de son bouclier, Wotan apparaît et, de sa lance, brise l’épée de Siegmund. Hunding frappe alors mortellement le Wälsung, avant d’être foudroyé par le dieu. Brünnhilde fuit en emmenant Sieglinde avec elle.

Acte III
Scène 1
Réunies, les Walkyries s’apprêtent à porter les héros morts au Walhalla. Brünnhilde survient, avec Sieglinde sur son cheval. Quand elle avoue qu’elle a enfreint l’ordre de Wotan, ses sœurs refusent d’aider sa fuite. Sieglinde, qui d’abord veut mourir, apprend de Brünnhilde qu’elle porte l’enfant de Siegmund ; alors, elle la supplie de la sauver. La Walkyrie l’envoie, seule, en direction de la forêt où règne Fafner ; elle lui confie les morceaux de Notung et le nom de son fils à venir : Siegfried. À l’approche de Wotan, Brünnhilde se réfugie au milieu de ses sœurs.
Scène 2
Furieux, Wotan assène à Brünnhilde son châtiment : elle n’est plus Walkyrie, elle n’est plus déesse, elle dormira jusqu’au jour où, un homme l’ayant trouvée, elle lui sera soumise. Désespérées par cette malédiction, les huit Walkyries se dispersent, laissant Brünnhilde seule face à son père.
Scène 3
Wotan sait que Brünnhilde a voulu réaliser son désir profond, que sa trahison recouvre une obéissance fidèle. Bouleversé à l’idée de perdre sa fille, il se laisse convaincre d’entourer le rocher où elle reposera, endormie, d’un mur de flammes, afin que seul un héros sans peur puisse la réveiller. Après de tendres adieux, Brünnhilde tombe dans le sommeil, et Wotan appelle le dieu du feu, Loge, pour former le brasier protecteur.

 

logo-avantsceneopera-large Chantal CAZAUX

Texte extrait de L’Avant-Scène Opéra n° 228.
© L’Avant-Scène Opéra, Paris 2005
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Sommaire
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Réponse : Robert Schumann. Wagner, quant à lui, raconte : « Nous sommes en bons termes en apparence ; mais on ne peut pas fréquenter Schumann... Peu après mon arrivée à Paris, je lui ai rendu visite, je lui ai raconté une foule de choses intéressantes... Schumann me regardait toujours sans bouger ou regardait en l'air et ne disait pas un mot. Alors je me suis levé d'un bond et je me suis enfui. »

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