Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Catherine FOSTER

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Née à Nottigham (Grande-Bretagne)

Soprano dramatique

C’est dans le rôle de Brünnhilde, l’un des plus exigeants de toute la partition wagnérienne, que la soprano britannique Catherine Foster, s’est illustrée remarquablement ces dernières années. Jusqu’en a en faire quasiment un rôle fétiche. L’artiste effectue la prise de ce rôle particulièrement périlleux en 2007 sur la scène du Théâtre de Weimar. Très vite remarquée par son incroyable engagement scénique et une puissance vocale doublée d’une virtuosité assez rare dans sa tessiture, Catherine Foster est par la suite engagée à interpréter ce rôle dans les trois Journées du Ring sur les scènes internationales les plus prestigieuses : Hambourg, puis Berlin (Deutsche et Staastoper), Shanghai (avec l’Opéra de Cologne), Helsinki, Essen, Budapest, Bucarest, Tokyo, Riga, ou bien encore le Liceu de Barcelone ou l’Opéra d’Amsterdam.
En 2013, c’est la consécration : Catherine Foster est invitée à interpréter le rôle de la vierge guerrière dans la production du bicentenaire de la naissance de Richard Wagner à Bayreuth (mise en scène de Frank Castorf). Un rôle qu’elle reprend chaque année depuis cinq ans dans cette production avec la même vaillance. Un « sacre » des plus légitimes puisque lorsque l’artiste effectue sa première Brünnhilde américaine en 2016 (Opéra de Wahington dans la mise en scène de Francesca Zambello), elle reçoit une ovation saluée par une critique internationale unanime. Il n’est alors plus la peine de recommander celle … que toutes les scènes lyriques s’arrachent.

 

MVRW FOSTER WALKUERE Wahington 2016Née à Notthingham (Royaume-Uni), rien ne prédestinait particulièrement Catherine Foster à briller dans les grands rôles wagnériens sur les plus grandes scènes d’opéra internationales car la jeune femme fait ses premiers pas dans la vie comme infirmière et sage-femme. Avant d’opérer un tournant décisif dans sa qui la mène à commencer une formation d’art lyrique. Des études que la jeune femme débute au Conservatoire de Birmingham en 1995 et qui lui permettent d’obtenir une bourse grâce à sa victoire au concours du « Prix Dame Eva Turner » au Royal Northern College of Music. Avec la remise de ce prix, l’artiste attire notamment l’attention de Sir Peter Moores qui invite la jeune soprano à complèter sa formation au London Opera Studio dans la capitale britannique durant la saison 1998-99.

A l’issue de ses études, Catherine Foster est immédiatement engagée pour faire ses débuts dans le rôle de la Reine de la Nuit (La Flûte enchantée) et effectue ses tous premiers pas sur les scènes de Dublin (Opera Northern Ireland) en 1998, à Cardiff (Welsh National Opera) en 1999, et, toujours dans le même rôle, à Londres en 2000 (English National Opera).

C’est le Théâtre de Weimar en Allemagne qui propose à Catherine Foster d’intégrer sa troupe à partir de 2001 ; là, l’artiste travaille son répertoire, des rôles qui la mènent progressivement des emplois de soprano lyrique (Mimi dans La Bohème ou bien Elisabeth dans Tannhäuser), à celui de soprano dramatique : Leonora (Il Trovatore), Leonore (Fidelio), Abigaille (Nabucco) et Elettra (Idomeneo).

MVRW FOSTER SIEGFRIED Bayreuth 2016La carrière internationale de Catherine Foster débute véritablement en 2006, alors qu’elle est engagée par l’Opéra de Dresde (Semperoper) pour y interpréter le rôle de l’Impératrice dans La Femme sans Ombre de Richard Strauss. Sur cette même scène où le répertoire straussien est autant à l’honneur que le répertoire wagnérien, la soprano aborde d’abord Senta (Le Vaisseau fantôme) en 2008-10, puis Leonore (Fidelio) en 2010. Elle est par la suite invitée par l’Opéra de Francfort (2011) ou bien encore celui de Nice (2012) pour y interpréter Isolde (Tristan et Isolde), un rôle qu’elle s’approprie avec le même naturel que le rôle-titre de Turandot (qu’elle interprète sur la scène de l’Opéra de Hambourg en 2012 et sur celle de la Deutsche Oper à Berlin en 2010) ou bien encore celui d’Abigaille dans Nabucco (sur la scène de l’Opéra de Brême en 2007, puis sur celle de l’Opéra de Stuttgart (en 2013 et 2015).

En 2013, Catherine Foster fait ses débuts au Festival de Bayreuth comme Brünnhilde dans La Tétralogie de Wagner sous la direction de Frank Castorf. Puis effectue des débuts particulièrement remarqués aux États-Unis dans le même Ring, mais celui de Francesco Zambello cette fois-ci, à Wahington, en 2016.

A présent, cette soprano que ni les « Hojotoho » wagnériens ni les autres plus grandes difficultés de son répertoire de soprano dramatique particulièrement exigeant n’arrêtent, poursuit sa carrière dans les grands rôles straussiens et wagnériens.

NC

Catherine FOSTER, 
« Pour l’amour de Brünnhilde »
Un portrait wagnérien écrit et réalisé par Nicolas CRAPANNE
extrait de la série « UNE VOIX POUR RICHARD WAGNER »
@ tous droits réservés Le Musée Virtuel Richard Wagner 2017-2018

 

« UNE VOIX POUR RICHARD WAGNER »,
Une série exclusive, écrite et réalisée par Nicolas CRAPANNE,
auteur-réalisateur
pour Le Musée Virtuel Richard Wagner.
@ tous droits réservés Le Musée Virtuel Richard Wagner 2017-2018

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Gottfried SEMPER
par Nicolas CRAPANNE

(page en cours de rédaction)

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ANNEXE 2 : « L’ANNÉE PROCHAINE, NOUS FERONS TOUT AUTREMENT »

La création intégrale de L’Anneau du Nibelung en 1876, à Bayreuth, eut un grand retentissement pour la réception de Richard Wagner auprès du public. Au prix d’un travail inouï et de répétitions sans nombre, le compositeur avait tenté de donner une réalité sensible à son idéal artistique, envers et contre… (Lire la suite)

Sommaire
Quel compositeur aurait dit de Wagner : « Pour moi, Wagner est impossible ; c’est certes un homme d’esprit, mais il parle à n’en plus finir. On ne peut pas discuter avec lui ».

Réponse : Robert Schumann. Wagner, quant à lui, raconte : « Nous sommes en bons termes en apparence ; mais on ne peut pas fréquenter Schumann... Peu après mon arrivée à Paris, je lui ai rendu visite, je lui ai raconté une foule de choses intéressantes... Schumann me regardait toujours sans bouger ou regardait en l'air et ne disait pas un mot. Alors je me suis levé d'un bond et je me suis enfui. »

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