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Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

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Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

L’ENFANCE ET L’ADOLESCENCE (1813-1829)

par Nicolas Crapanne

Wilhelm-Richard Wagner voit le jour “aux premières lueurs du matin” (Mein Leben) le 22 mai 1813 à Leipzig (Royaume de Saxe), au deuxième étage de la maison dite du Lion Rouge et Blanc, au numéro 3 du Brühl, une grande artère commerçante de la ville. Il est le neuvième enfant de Carl Friedrich Wagner, greffier de la police de Leipzig et de son épouse Johanna Rosine (née Pätz).

Johanna Rosine Pätz Wagner(* 1778 † 1848), remariée en 1814 au peintre Ludwig Geyer (* 1779 † 1821), mère de Richard Wagner (portrait de Ludwig Geyer, Musée Richard Wagner, Bayreuth)

Dans la cité meurtrie et affaiblie par la guerre et l’occupation napoléonienne, le couple Wagner subvient très difficilement aux nécessités d’une si grande famille. Quelques mois à peine après la naissance du petit Richard, au mois de novembre de la même année, son père décède des suites d’une épidémie de typhus qui ravage la ville. Sa mère trouve soutien matériel et réconfort affectif auprès d’un fidèle ami de la famille, Ludwig Geyer, artiste à multiples facettes, peintre, auteur, acteur de théâtre et chanteur.

Richard serait trop jeune pour rejeter celui qui s’impose à lui en tant que nouveau père, et auprès de qui il découvre les différentes formes d’art qu’exerce Geyer du mieux qu’il peut.

Le remariage assez précoce de Johanna avec Geyer, dès l’année suivante, alimentera la “légende” selon laquelle les nouveaux époux se seraient connus intimement depuis bien longtemps… et que le jeune Richard ne serait peut-être pas le fils de celui qui l’a reconnu comme étant sien au cours de son baptême.

La question subsiste encore bien qu’il ne semble pas qu’elle ait troublé l’enfance du jeune garçon.

Ludwig GEYER (1779-1821), acteur, auteur de pièces pour le théâtre et peintre allemand. Beau-père de Richard Wagner. Autoportrait de l’artiste (v. 1813) @ Musée Richard Wagner, Bayreuth.

C’est dans un nouvel environnement, à Dresde où Geyer accueille Johanna et ses enfants, que Richard passe ses années d’enfance. Sa toute première éducation est confiée au pasteur Christian Ephraïm Wetzel qui l’admet à son internat de Possendorf à trois heures de marche de Dresde. Dès les toutes premières leçons que l’enfant reçoit, celui-ci montre un intérêt particulier pour le récit de la vie de Mozart qu’on lui apprend, les combats que menèrent les Grecs pour s’émanciper des Turcs ainsi que la singulière aventure de… Robinson Crusoé ! Un compositeur au génie aussi turbulent que novateur, des combats armés pour défendre la liberté d’un peuple, ainsi que le récit d’un solitaire exilé : ces toutes premières lectures pourraient résumer la future vie et carrière du jeune garçon !

L’année suivant la mort de son beau-père (le 30 septembre 1821), Richard entre à la Kreuzschule de Dresde ; il y reste quatre ans. Il est admis parmi les derniers mais devient pourtant rapidement l’un des premiers de sa classe.

La Kreuzschule de Dresde, photographie du XIXème siècle

A l’école, le jeune garçon ne montre aucun goût ni aucune aptitude particulière pour les mathématiques ou bien les langues mortes, en revanche il se montre doué pour la composition, la rédaction, la mythologie et l’Histoire.

Mais ce sont les années 1828 et 1829 qui décident de la carrière de l’adolescent qui cherche sa voie d’expression propre après avoir tâtonné auprès de tous les arts. Après avoir entendu pour la première fois les Septième et Neuvième Symphonies de Ludwig van Beethoven au prestigieux Gewandhaus de Leipzig, le jeune adolescent est sous le choc.

Quant à l’opéra, Richard Wagner le découvre véritablement en avril 1829. Ce soir là, la découverte de la célèbre cantatrice Wilhelmine Schröder-Devrient dans le rôle titre de Fidelio sonne comme une révélation.

Bouleversé par la représentation à laquelle il vient d’assister, le jeune homme, fébrile, écrit une lettre passionnée à l’artiste qu’il vient d’entendre sur scène, et qui décide de sa carrière : Richard Wagner sera donc musicien ! Compositeur… d’opéra ?

Wilhelmine SCHRÖDER-DEVRIENT (1804-1860). soprano allemande. « Positif » de photographie @ Fr.Hanfstængl (auteur) / Archives de la Bibliothèque Publique de Bergen, Norvège

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Hermann LEVI
par Nicolas CRAPANNE

Hermann Levi est l’un des personnages et musiciens les plus fascinants qui ait évolué dans l’entourage de Richard Wagner du vivant du compositeur… car… il est partout où on ne l’attend pas ! Tout d’abord, alors qu’il est un fervent défenseur de la musique de Johannes Brahms, il est paradoxalement… (Lire la suite)

Section II

Dans l'intimité de Richard Wagner
Sommaire
Quel compositeur aurait dit de Wagner : « Pour moi, Wagner est impossible ; c’est certes un homme d’esprit, mais il parle à n’en plus finir. On ne peut pas discuter avec lui ».

Réponse : Robert Schumann. Wagner, quant à lui, raconte : « Nous sommes en bons termes en apparence ; mais on ne peut pas fréquenter Schumann... Peu après mon arrivée à Paris, je lui ai rendu visite, je lui ai raconté une foule de choses intéressantes... Schumann me regardait toujours sans bouger ou regardait en l'air et ne disait pas un mot. Alors je me suis levé d'un bond et je me suis enfui. »

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