Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1830

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par Nicolas CRAPANNE

Pâques 1830

Décision est prise que Richard Wagner quitte la Nikolaischule de Leipzig : « J’avais trop mauvaise presse auprès du corps professoral pour pouvoir espérer qu’on m’accorderait le passage à l’Université. » (Mein Leben). Il prend « quelque six mois » de cours particuliers avant de figurer « plus honorablement » sur les bancs de la Thomasschulede Leipzig, et d’être ainsi admis à l’université l’année suivante (1831).

La Thomaschule de Leipzig

16 juin 1830

Richard Wagner est inscrit à la Thomasschulede Leipzig.

Au début de cette année 1830,

Pendant cette période « transitoire », l’éveil de Richard Wagner est suscité par l’oncle Adolf qui lui fait apprendre le grec ancien. Ainsi le jeune Wagner voulut traduire l’œuvre de Sophocle depuis le texte original. Mais la volonté du jeune étudiant ne résiste pas longtemps aux difficultés de l’apprentissage d’une langue morte si complexe que le grec ancien. Découragé, Richard Wagner abandonne son projet peu après.

Par ailleurs, il gagne un peu d’argent de poche en aidant son beau-frère et éditeur Hermann Brockaus (l’époux de la sœur de Richard, Ottilie) en corrigeant « les épreuves d’un nouveau tirage de l’Histoire universelle ».

Le jeune compositeur Richard Wagner entreprend la rédaction ainsi que la composition de son tout premier projet d’opéra, Die Laune des Verliebten (L’Amant capricieux, WWV6), un opéra pastoral d’après la pièce éponyme de Johann Wolfgang Goethe.

Pour cette esquisse, durant la fin de l’année 1829 et le début de 1830, le jeune Richard Wagner écrit une scène pour trois voix féminines, ainsi qu’un air pour ténor, avant d’en abandonner définitivement le projet.
NB : Il ne reste aujourd’hui aucune trace du texte ni des premiers essais de composition, ce qui interdit toute création, même posthume.

Lors des révoltes de l’année 1830,

De Paris, celles-ci vont s’étendre à la ville de Leipzig où Richard Wagner est alors étudiant : un vent de révolution gagne les principales capitales d’Europe.

Le jeune étudiant Wagner brise des réverbères pour faire figure d’émeutier et Beethoven apparaît plus que jamais à ses yeux comme un héraut de l’esprit libertaire européen. Wagner se souviendra lui-même de ces journées particulièrement marquantes quelques années plus tard dans Mein Leben : « Le fait de vivre à une époque où surgissaient de tels événements ne pouvait manquer de frapper de façon extraordinaire l’esprit d’un jeune homme de dix-sept ans. Ce jour-là marqua pour moi le commencement du monde historique ! »

SIPP-Robert
Robert Sipp (5 juillet 1806-22 décembre 1899), violoniste

Eté 1830

Richard Wagner prend à nouveau des leçons de violon auprès de Robert Sipp, violoniste au sein de l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig.

6 octobre 1830

Richard Wagner envoie à l’éditeur Schott de Mayence une Réduction pour piano de la Neuvième Symphonie de Beethoven WWV9 par ses soins.
L’éditeur attendra poliment l’espace d’une année avant de renvoyer le manuscrit au jeune étudiant, ne donnant ainsi pas suite à sa proposition.

Automne 1830,

et fin de l’année 1830,

Composition de plusieurs pièces dont l’Ouverture en si bémol majeur, dite Coup de timbale (Paukenschlagouverture), WWV10, d’inspiration tout à fait beethovénienne et qui est donnée en concert à Noël de la même année, une Ouverture polonaise, WWV11, une ouverture pour la pièce de Schiller La Fiancée de Messine (inachevée), WWV12, une Pièce pour orchestre WWV13 et une Ouverture en ut majeur, WWV14.
Il ne reste plus rien aujourd’hui de ces différentes pièces.

24 décembre 1830

Le jeune Richard Wagner a remis à Heinrich Dorn, le jeune chef d’orchestre du Théâtre de Leipzig la partition de son Ouverture en si bémol majeur, dite Coup de timbale (Paukenschlagouverture, WWV10).
Le chef d’orchestre Heinrich Dorn accepte de diriger celle-ci ; l’œuvre de Wagner est donc entendue pour la première fois sous le titre d’Ouverture nouvelle au cours du Concert populaire de Noël mais sans toutefois citer le nom de l’auteur. Richard Wagner est (déjà) très inquiet de l’accueil que réservera le public à son œuvre. Il a gardé le secret quant à son aventure concernant l’Ouverture qui va être donnée au concert. Comme l’anonymat a été préservé quant à l’identité de son auteur, celui-ci a toutes les peines du monde à franchir le contrôle et à pénétrer dans la salle de concert ! Il arrivera juste assez à temps pour entendre les premières mesures de la création de son œuvre.
L’accueil du public toutefois est très réservé (voire surpris) : Richard Wagner avait cru tout à fait novateur d’y introduire un effet de style comme suit : « le thème principal de l’allegro était à quatre temps, mais, après chaque mesure, j’en avais intercalé un cinquième, tout à fait indépendant de la mélodie et qu’accentuait un coup de grosse caisse. »
Aux premiers rires de l’assistance à la fin de chaque mesure… Richard Wagner se rappelle… qu’il avait introduit ce coup de timbale noté fortissimo jusqu’à la fin de la partition… et que, par conséquent, le martyre allait être long ! Par la suite, le jeune Richard Wagner  voulut « réparer les dégâts » en offrant au Théâtre de la Cour une Ouverture à  La Fiancée de Messine  pour la tragédie de Schiller. On ne lui donna pas l’occasion d’achever ni de présenter cette dernière.

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