Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1831

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par Nicolas CRAPANNE

23 février 1831

Avec la seule qualification « Studiosus Musicae », Wagner parvient à s’inscrire à l’Université de Leipzig comme étudiant en musique. Outre sa formation en musique, Richard Wagner goûte aux joies de la vie estudiantine.

Il rejoint ainsi la corporation Saxonia, l’un des regroupements étudiants qu’il estime en outre des plus engagés politiquement de toute l’Allemagne. Au sein de cette corporation commence pour le jeune étudiant en musique Wagner une vie des plus parfaitement débauchées : beuveries en compagnie de ses camarades Gebhardt, Schröter, Degelow et Wohlfahrt, premières (et multiples) aventures féminines, rixes de rue jusqu’aux duels que Wagner expérimente pour la première fois.
Wagner se risque également à jouer de l’argent aux cartes ; malheureux au jeu, il ira jusqu’à perdre la pension de sa mère… jusqu’au dernier thaler.

NB : dans sa version romancée de « Ma Vie », Wagner racontera qu’au cours de  ces parties de carte enfiévrées, il perdit quasiment tout, jusqu’à risquer – une nouvelle fois après les duels – sa propre existence. Jusqu’à ce que le dernier thaler sauvé qu’il lui restait lui aurait permis… de gagner à nouveau sa maigre fortune. Cette mésaventure toutefois aurait éloigné Wagner à jamais du jeu ; même si durant sa vie entière le compositeur fut à court d’argent, il ne se risqua effectivement jamais plus aux jeux d’argent !

Christian Theodor Weinlig

Fin de l’été 1831,

Richard Wagner suit alors des cours de composition et de contrepoint avec le cantor de la Thomaskirche, Christian Theodor Weinlig.

NB : le nouveau professeur de Wagner comprend vite que son jeune élève ne peut se contenter d’une écriture classique et conventionnelle. Lorsque Wagner lui tend une fugue qu’il corrige, Weinlig déclare : « Vous n’écrirez sans doute jamais ni fugues ni canons, mais vous vous êtes approprié l’indépendance. Vous pouvez maintenant marcher tout seul, car vous vous êtes approprié les règles de l’art ».

8 septembre 1831

C’est la fin de l’insurrection polonaise commencée en 1830, et pour laquelle le jeune Richard Wagner avait tellement pris fait et cause qu’il en avait composé une Ouverture polonaise (WWV 11). Déçu par le manque de prise de parti de la corporation Saxonia pour les insurgés, Wagner démissionne du corps étudiant.
Il ne pourra dès cet instant que mieux se consacrer à ses études de musique !

26 septembre 1831

Richard Wagner se met à la composition d’une Ouverture de concert en ré mineur (WWV20) sous la supervision de son professeur Weinlig.

8 décembre 1831

L’éditeur Schott renvoie à Richard Wagner le manuscrit de sa propre transcription de la Neuvième Symphonie de Beethoven WWV9 que celui-ci lui avait fait parvenir l’année précédente.

Ouverture de concert en ré mineur, WWV20

Courant décembre 1831,

Remaniée à plusieurs reprises par son maître Weinlig, l’Ouverture de concert en ré mineur, WWV 20 est finalement exécutée au concert au Théâtre de Leipzig.
Elle le sera l’année suivante sur la scène de la prestigieuse institution du Gewandhaus de Leipzig (23 février 1832) sous le titre d’Ouverture de Concert n°1.

L’année 1831 est particulièrement féconde en termes de composition chez le jeune Richard Wagner qui multiplie les projets et cherche sa propre voie d’expression, sans pour autant parvenir à se détacher totalement de son modèle de référence qu’est l’œuvre beethovénienne.

On notera ainsi les différentes œuvres suivantes dans le catalogue WWV, toutes datant de l’année 1831 :
– Sept compositions pour voix et piano, sur le Faust de Goethe, WWV 15 : 1- Chant des Soldats, 2- Paysans sous le Tilleul, 3- Chant de Brander, 4- Chant de Méphistophélès (Es war einmal ein König), 5- Chant de Méphistophélès (Was machst du mir von Liebchens Thür), 6- Chant de Gretchen (Meine Ruh ist hin), 7- Mélodrame de Gretchen (Ach neige, du Schmerzensreiche) –
NB : ces compositions sur le thème du Faust de Goethe seront remaniées et reprises par le compositeur quelques années plus tard de sa main ;
– une Sonate pour piano à quatre mains en si bémol Majeur, WWV 16 ;
– quelques fragments pour une Ouverture en mi bémol Majeur, WWV 17(aujourd’hui disparue)

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