Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1855

[image_categorie_parente]

Janvier 1855

Richard Wagner se met à l’instrumentation de la musique de La Walkyrie.
Richard Wagner apporte de sensibles modifications à l’Ouverture de Faust, suite à l’exécution de l’œuvre par Franz Liszt à Weimar. C’est dans cette nouvelle version que l’œuvre est connue aujourd’hui.

Durant le mois de janvier 1855

La Société Philharmonique de Londres prend contact avec Richard Wagner afin que celui-ci vienne en Angleterre y diriger une série de concerts ; au total, huit concerts sont prévus sur une période de quatre mois.

Au début de l’année 1855,

Le directeur de la Compagnie Théâtrale de Zurich demande à Richard Wagner l’autorisation de monter pour la première fois une production de Tannhäuser.  Le compositeur qui va diriger l’œuvre accepte s’il est également en charge de toutes les répétitions, non seulement musicales mais également théâtrales.
La première de Tannhäuser à Zurich (en février 1855) se solde par un incident plutôt inconvenant : à l’issue de la représentation et alors qu’il est acclamé par le public, Wagner monte sur la scène et déclare devant l’assistance ébahie qu’on l’y verrait bien sur scène pour la dernière fois si l’on ne devait pas remédier à l’état piteux du théâtre. “ Ce fut un étonnement général ” (Mein Leben)

26 février 1855

Richard Wagner quitte Zurich pour Londres, via Paris. Le compositeur arrive dans la capitale britannique le 2 mars 1855.

MVRW Reine Victoria

Mars – juin 1855

Richard Wagner est engagé par la Société Philharmonique de Londres pour diriger une série de huit concerts sur quatre mois. Au cours de ces concerts, Richard Wagner dirigera l’exécution de plusieurs œuvres symphoniques du répertoire (Symphonie Héroïque de Beethoven…) ainsi que plusieurs extraits de ses propres œuvres (le prélude de Lohengrin, l’ouverture de Tannhäuser…)
A l’occasion de ces concerts, Richard Wagner rencontre personnellement la Reine Victoria qui demande au compositeur l’exécution de l’ouverture de Tannhäuser, sa pièce préférée.
Richard Wagner rencontre également Hector Berlioz qui est engagé au même titre que lui. Richard Wagner se montre extrêmement déçu par la manière de diriger du compositeur français – y compris ses propres œuvres.
« Même les passages de sa symphonie Roméo et Juliette, tellement captivante, ne pouvaient masquer les insuffisances de ce musicien extraordinaire. » (Mein Leben)
A l’occasion d’une conversation avec Berlioz, Richard Wagner se rend compte de l’importance qu’exerce Meyerbeer sur la vie culturelle parisienne : « Berlioz expliqua qu’il n’était pas possible de faire imprimer quoi que ce fût contre Meyerbeer dans une feuille parisienne. » (Mein Leben)
Richard Wagner croisera d’ailleurs Meyerbeer à l’occasion de son séjour parisien. Leurs différends sont connus de tous, y compris par la critique musicale londonienne qui n’arrive pas à comprendre « comment deux grands compositeurs pouvaient se heurter de manière aussi étrange. » (Mein Leben)

30 juin 1855

Retour de Richard Wagner à Zurich.

Eté 1855

L’été 1855 est consacré pour l’essentiel à l’instrumentation de La Walkyrie.
En parallèle au travail effectué sur La Walkyrie, Richard Wagner prend connaissance de l’ouvrage de Burnouff intitulé Introduction à l’Histoire du Bouddhisme. C’est de cette lecture que surgit l’inspiration pour écrire un nouveau drame (Les Vainqueurs) dont le compositeur jette les bases du scénario au début de l’automne 1855.
A cette époque, Richard Wagner mène de front son travail sur La Tétralogie ainsi que sur ses deux nouveaux sujets de rédaction et de composition, Tristan et Isolde et Les Vainqueurs.

Décembre 1855

Le projet de Tristan et Isolde voit le jour avec plus de précision.
“ Rentrant un jour d’une promenade, je dessinai les trois actes dans lesquels je comptais resserrer l’action de ce sujet. ”
NB : dans la première version du poème de Tristan et Isolde qu’il rédige à ce moment, Richard Wagner souhaitait introduire au dernier acte un épisode qui ne fut pas repris par la suite : « il s’agissait d’une vision faite au chevet de Tristan par Parsifal, en quête du Graal. En fait, dans mon esprit, ce Tristan dont l’agonie était interminable, s’identifiait au personnage d’Amfortas, dans le Roman du Graal. » (Mein Leben)
Richard Wagner se désiste de ses fonctions auprès de la Société de Musique de Zurich.

Hiver 1855

Arrivée et installation de Gottfried Semper à Zurich où celui-ci occupe un poste de professeur à l’Ecole Polytechnique Helvétique.

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
UNE COMÉDIE EN UN ACTE, WWV110

Scénario en prose écrit en 1868 Distribution : Barnabas Kühlewind, souffleur Hermine, sa fille Kaspar Schreiblich, étudiant sans le sou et acteur débutant Lorenz Pimper David Bubes, régisseur Napoléon Baldachin, premier rôle. Une chambre chez Kühlewind. Au fond, un lit dans une alcôve. Matin. Kühlewind dort dans le lit et… (Lire la suite)

Autour de la Première du Rheingold :
la vie munichoise des wagnériens de l’été 1869
par Luc ROGER

En mars 1895 commence, dans la Renaissance idéaliste, une revue dirigée par Albert Fleury, la parution des feuilles détachées des Mémoires d’un artiste (inédits), par M. Cyprien Godebski, une série de rencontres intitulées L’intimité des grands hommes. Dans le numéro de juillet 1895, Godebski décrit l’atmosphère munichoise pendant les répétitions… (Lire la suite)

Sommaire
Qui Wieland Wagner a-t-il surnommé « trompette pour enfants » („Kindertrompete”) après une audition en raison de sa voix particulièrement claire et élevée ?

Réponse : Anja Silja. À partir de 1960, elle chanta dans presque toutes les mises en scène de Wieland Wagner, non seulement à Bayreuth, mais aussi au niveau international. Leur étroite collaboration artistique (et leur relation amoureuse) s'est poursuivie jusqu'à la mort de Wieland Wagner (1966). Après cela, Anja Silja ne s'est plus jamais produite à Bayreuth.

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch