Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

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UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

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ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

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 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1869

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Courant février 1869,

Wagner se remet à la composition de La Tétralogie et achève la composition du deuxième acte de Siegfried. Il entame la composition du troisième acte dans la foulée.

10 février 1869

Dans une lettre destinée à Richard Wagner, le roi Louis II de Bavière annonce au compositeur qu’il a pour intention de créer le premier volet de La Tétralogie(L’Or du Rhin) sur la scène du Hoftheater de Munich, ce qui déclenche un premier heurt « artistique » entre les deux hommes.

Courant mars 1869,

Wagner fait publier une nouvelle édition du Judaïsme et la Musique.

7 mai 1869

Wagner est reçu à l’Académie Royale des Arts (Königliche Akademie der Künste) de Berlin – sans  pour autant en être admis comme membre local.
Le roi Louis II de Bavière adresse une lettre de conciliation à Wagner dans laquelle il lui fait part également de sa volonté de faire représenter L’Or du Rhin(le roi possédait alors les droits sur la partition qui lui avaient été cédés par le compositeur).

15 mai 1869

Samedi de Pentecôte
Friedrich Nietzsche rend visite Wagner pour la première fois à Tribschen. Le compositeur ne le reçoit pas mais fait dire à son domestique qu’il l’attend pour déjeuner le lundi suivant. Jusqu’en 1872,  les deux hommes se verront à plus de vingt reprises à Tribschen.

6 juin 1869

Cosima donne naissance à Siegfried, le premier fils du couple et leur troisième enfant, à Tribschen.
« Ein Sohn ist da ! » s’exclame avec joie le compositeur.
Dix jours après la naissance de son fils, Wagner achève la partition de Siegfried.

MVRW GAUTIER Judith vers 1880 par NadarDurant l’été 1869,
Visite à Tribschen de Judith Gautier, âgée de vingt-trois ans, fille de Théophile Gautier et Ernesta Grisi (sœur de la célèbre danseuse Carlotta Grisi). Judith Gautier est accompagnée de son époux Catulle Mendès, ainsi que de Villiers de l’Isle-Adam.
La jeune femme par la fraîcheur de sa jeunesse, sa grâce et sa bonne humeur, séduit Wagner ; celle-ci lui aurait inspiré les Filles-fleurs de Parsifal.

25 Août 1869

Nietzsche écrit en parlant de Wagner : « C ‘est le plus grand génie et le plus grand homme de notre époque, véritablement incommensurable ! Toutes les deux, trois semaines, je passe quelques jours dans sa propriété du lac des Quatre Cantons et je considère ce rapprochement comme la plus grande conquête de mon existence, au même titre que celle que je dois à Schopenhauer « .

22 septembre 1869

Première de L’Or du Rhin (Das Rheingold) interprété pour la première fois sur la scène du Théâtre National de Munich (Hoftheater), sous la direction de Franz Wüllner avec August Kindermann dans le rôle de Wotan, Heinrich Vogl dans le rôle de Loge et Wilhelm Fischer dans le rôle d’Alberich. Cette initiative du roi Louis II de Bavière va à l’encontre de la volonté de Wagner qui souhaitait que l’on attendit la construction d’un édifice spécialement dédié aux représentations de La Tétralogie pour donner l’ensemble des quatre journées qui composent le cycle. Vexé, Wagner n’assiste pas à la représentation.

Voir également :
– 
« Le récit de la création de L’Or du Rhin au Théâtre Royal de la Cour de Munich (1869), rapporté par Judith Gautier »

20 novembre 1869

Richard Wagner pose un ultimatum dans une lettre au roi Louis II de Bavière : « Et maintenant, je pose la question dont la réponse définira pour nous l’avenir. Voulez-vous ou ne voulez-vous pas mon œuvre (La Tétralogie) comme je le veux ? »

Noël 1869

Durant le congé de Noël, auquel assiste Friedrich Nietzsche, devenu un habitué de la maison, Wagner fait la lecture de l’argument de Parzival.

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Sommaire
„Wen ruf’ ich zum Heil, daß er mir helfe? Mutter, Mutter! Gedenke mein!” : dans quelle situation Siegfried chante-t’il ce cri désespéré appelant à l’aide ?

Réponse : Lorsqu'il est surpris de découvrir que sous l'armure (Brünne) se trouve non pas un homme endormi, mais Brünnhilde.

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