Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1871

[image_categorie_parente]

Janvier 1871

Richard Wagner compose une ode “à la Beckmesser” : “A l’armée allemande devant Paris” (pamphlet publié en 1873).
Plus officiellement, Richard Wagner entame la composition d’une Kaisermarsch (WWV104), Marche de l’Empereur, pour saluer le triomphe de l’Empereur Guillaume Ier sur les forces françaises (NB : l’Empire allemand avait été proclamé dans la Galerie des Glaces de Versailles le 18 janvier 1871)

27 janvier 1871

Première du Vaisseau fantôme à Vienne.

5 février 1871

Richard Wagner met un point final à la partition du troisième acte de Siegfried, et du même coup, à l’œuvre toute entière.

17 février 1871

Richard Wagner, Cosima et ses quatre filles ainsi que Hans Richter se rendent à Zurich ; ils y sont les invités du couple Wesendonck.
Le lendemain, ils se rendent chez les amis de Richard Wagner, Franz et Eliza Wille et repartent le soir même pour Tribschen.

1er mars 1871

Le roi Louis II de Bavière reçoit une missive de Richard Wagner dans lequel ce dernier lui exprime son projet de monter l’intégralité de La Tétralogie sur la scène de l’Opéra des Margraves de Bayreuth; soit sur la scène d’un théâtre qui serait entièrement dédié à la représentation de ses œuvres.
Le roi répond au compositeur que son plan est « divin ». En privé cependant, il ne cache pas son fort mécontentement : “Le plan de Wagner me déplaît beaucoup” (au conseiller aulique von Düfflipp, le 19 avril 1871).

15 mars 1871

Richard Wagner achève la partition de la Kaisermarsch.

24 mars 1871

Dans un traité (De la destination de l’Opéra), Richard Wagner souligne les éléments d’“improvisation” de la musique d’opéra.

3-9 avril 1871

Friedrich Nietzsche séjourne quelques jours à Trischen chez les Wagner.
A l’occasion de ce séjour, Nietzsche donne lecture de passages de L’Origine et le but de la Tragédie, nom initial donné à son œuvre littéraire qu’il rédigeait lors de ses visites au couple Wagner avant le conflit de 1870. Richard Wagner se dit étonné de ne pas voir d’allusions directes à son œuvre dans cet essai. C’est ce qui amène Nietzsche à intégrer cet aspect-là, une fois de retour à Bâle. Il change le titre de son essai qui devient provisoirement Naissance de la Tragédie de l’esprit de la musique.

Début avril 1871

Richard Wagner termine le deuxième manuscrit De la Représentation du festival scénique “L’Anneau du Nibelung”.

15 avril 1871

Départ du couple Wagner (avec Hans Richter) pour la ville de Bayreuth afin de vérifier sur place ce qu’ils espèrent des capacités d’accueil de l’opéra des Margraves.

MVRW Bayreuth Theatre Margraves

16 avril 1871

Arrivée à Bayreuth du couple Wagner. Ils séjournent à l’hôtel “Zur Sonne”.

17 avril 1871

A leur arrivée à Bayreuth, Cosima note dans son Journal : « La ville a l’air charmant ».
Toutefois, le couple est totalement désemparé par la visite de l’Opéra des Margraves. Celui-ci ne correspond en rien aux attentes du compositeur : la distribution de la salle avec ses galeries de loges ainsi que l’étroitesse de la scène déçoivent au plus haut point Richard Wagner.
La position de la ville séduit néanmoins le couple : la ville de Bayreuth est située en dehors de la juridiction de Munich ; Richard Wagner aurait donc la possibilité d’y faire représenter La Tétralogie en échappant à la concession de ses droits au roi Louis II de Bavière. Par ailleurs, Berlin n’est pas si loin, et cela situe désormais l’idée du Festival plus près de l’influence de Bismarck (et des subventions éventuellement espérées de la Prusse).

20 avril 1871

Départ du couple Wagner de Bayreuth pour Berlin.

21 avril 1871

Le couple fait une halte à Leipzig où a lieu à midi, au Théâtre municipal, une répétition de la Kaisermarsch.

25 avril 1871

Le couple Wagner arrive à Berlin.
Sur place, Richard Wagner met en place un Patronatsverein pour le Festival de Bayreuth.
Selon la charte de ce comité, chacun des adhérents se verra attribuer l’une des mille places du futur Festival. Le comité est placé sous la direction de Marie von Schleinitz, épouse du ministre prussien Alexandre von Schleinitz. Karl Tausig en est le gérant provisoire.
Avec le Patronatsverein de Berlin, il s’agit du tout premier comité de soutien au Festival de Bayreuth.

28 avril 1871

Devant un cercle d’artistes, Richard Wagner fait une lecture à l’Académie des arts du texte de son essai De la Destination de l’Opéra.

3 mai 1871

Richard Wagner est reçu par le Chancelier Otto von Bismarck, afin d’obtenir des subventions officielles pour le projet de Festival. Le Chancelier répond évasivement à l’aide financière demandée par le compositeur. Il oppose notamment le fait qu’il ne voudrait pas qu’une aide éventuelle émanant de Berlin ne contrecarre le mécénat du Royaume de Bavière, en la personne du roi Louis II.
Richard Wagner comprend que “les frais de [son] entreprise seront à réunir uniquement par des particuliers” (dans un courrier à von Düfflip).

>5 mai 1871

A l’Opéra Royal, Richard Wagner dirige devant l’Empereur et la Cour un concert au bénéfice du “Konig-Wilhelm-Verein” (Association roi-Guillaume). Le programme du concert comporte la Kaisermarsch, la Symphonie en ut mineur de Beethoven, ainsi que des morceaux tirés de ses propres drames musicaux.
Le lendemain, le couple Wagner décide de repartir pour Tribschen.

12 mai 1871

De passage à Leipzig, au cours d’une première conférence de presse concernant le futur Festival de Bayreuth, Richard Wagner annonce solennellement que la première édition de celui-ci aura lieu en 1873.

13 mai 1871

En halte à Darmstadt, Richard Wagner réussit à intéresser Karl Brandt à l’installation technique du futur Festspielhaus à construire à Bayreuth.

22 mai 1871

Richard Wagner rédige la préface à l’édition complète de ses écrits en prose et poèmes.

30 mai 1871

Première représentation de Rienzi à l’Opéra de la Cour de Vienne.

A partir du 24 juin 1871 et pendant l’été 1871,

Richard Wagner ébauche la composition, puis l’orchestration du troisième acte du Crépuscule des dieux.
17 juillet 1871
A l’occasion du décès prématuré de Karl Tausig, emporté par la fièvre typhoïde, Richard Wagner compose une dédicace émouvante en mémoire de son ami.

Août 1871

Richard Wagner ébauche la composition de la Marche funèbre de Siegfried au troisième acte du Crépuscule des Dieux.

1er novembre 1871

Le Teatro Communale de Bologne crée Lohengrin : c’est la première fois qu’une œuvre de Wagner est interprétée en Italie. L’œuvre obtient un tel succès que Richard Wagner est déclaré citoyen d’honneur de la ville.

Début novembre 1871,

Richard Wagner fait connaître au président du conseil municipal bayreuthien, le banquier Friedrich Feustel, ses intentions relatives au Festival. Si son choix s’est porté sur Bayreuth, c’est parce que cette localité tiendrait à distance les habitués des villes d’eaux – les villes de cure en Allemagne à cette époque rivalisent de représentations théâtrales et lyriques, de qualité souvent assez médiocre, et à destination d’un public plus mondain que mélomane ou connaisseur – qu’elle n’avait pas de théâtre permanent, et qu’elle se situait dans une zone géographique dépendant du Royaume de Bavière.

7 novembre 1871

Friedrich Feustel, le banquier de Richard Wagner, annonce dans une lettre au compositeur que la ville de Bayreuth est disposée à mettre à la disposition du compositeur un terrain à bâtir, en vue d’y construire le Palais des Festivals de Bayreuth.

Décembre 1871

Nouveau voyage de Richard Wagner à Bayreuth.
A son arrivée, le compositeur inspecte un tout premier terrain que la ville est disposée à lui céder. La localisation de ce premier terrain comble tout à fait les attentes du compositeur qui s’en déclare ravi. Ce terrain ne sera pas celui qui sera finalement retenu pour la construction du Palais des Festivals définitif.

15 décembre 1871

Les autorités de la ville de Bayreuth (représentées par le bourgmestre Theodor Muncker) mettent à la disposition de Richard Wagner un terrain à bâtir juché sur une colline à l’extérieur de la ville, le Bürgerreuth, pour la somme de 14.000 guldens.

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
L’ORCHESTRE LAMOUREUX ET L’OEUVRE DE RICHARD WAGNER À PARIS
par Nicolas CRAPANNE

La naissance de la Société des Nouveaux Concerts Au lendemain de la défaite de Sedan (1870), la vie musicale parisienne connaît un élan nationaliste. De leur côté, Camille Saint-Saëns et Romain Bussine (25 février 1871) créent la Société Nationale de Musique, dont la devise, Ars Gallica, souligne la volonté de… (Lire la suite)

L’AVENTURE DE BAYREUTH : Chapitre IV (1883-1930)

À la mort du compositeur, en 1883, l’équipe de direction du Festival de Bayreuth a le sentiment d’évoluer dans un royaume qui vient soudainement de perdre son souverain. Celui qui a construit le temple par la force de sa volonté n’est plus. Restent sa famille, ses amis, ses admirateurs qui… (Lire la suite)

Sommaire
Quel compositeur aurait dit de Wagner : « Pour moi, Wagner est impossible ; c’est certes un homme d’esprit, mais il parle à n’en plus finir. On ne peut pas discuter avec lui ».

Réponse : Robert Schumann. Wagner, quant à lui, raconte : « Nous sommes en bons termes en apparence ; mais on ne peut pas fréquenter Schumann... Peu après mon arrivée à Paris, je lui ai rendu visite, je lui ai raconté une foule de choses intéressantes... Schumann me regardait toujours sans bouger ou regardait en l'air et ne disait pas un mot. Alors je me suis levé d'un bond et je me suis enfui. »

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch