Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

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UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

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ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1874

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6 janvier 1874

Le secrétariat de la Cour refuse d’assumer une garantie financière pour Bayreuth. L’entreprise du Festspielhaus est fortement compromise.

16 janvier 1874

Richard Wagner s’adresse à l’Empereur afin d’obtenir de son côté les subventions nécessaires à l’entreprise du Festspielhaus. Le refus est aussi catégorique de ce côté-là.

Janvier-février 1874

Sur demande du compositeur, l’éditeur Schott accorde des avances.

25 janvier 1874

Devant le dépit de Richard Wagner sur l’entreprise de Bayreuth qui s’annonce au plus mal, le roi Louis II de Bavière écrit au compositeur : “Non ! Non et encore non ! Ce n’est pas ainsi que cela doit finir ; il faut y prêter secours ! Notre projet ne doit pas échouer!”
Ainsi l’entreprise de Bayreuth échappe à la déroute grâce à un sauvetage provisoire émanant de la couronne de Bavière (et plus précisément, sur les avoirs personnels du roi).

3 février 1874

Dans une lettre destinée au roi Louis II de Bavière, Richard Wagner ne cache ni son émotion ni ses remerciements : “O mon roi plein de grâce ! Vous n’avez qu’à jeter un coup d’œil sur tous les princes allemands pour reconnaître que c’est seulement Vous que l’esprit allemand regarde encore avec espoir.”

20 février 1874

Un accord est conclu entre le Conseil d’Administration du Festival de Bayreuth et le Secrétariat de la Cour de Bavière. Il porte initialement sur un crédit de 100.000 thalers ; il est stipulé que ce crédit est  à rembourser petit à petit par Richard Wagner et ses héritiers sur les recettes du Festival.

28 avril 1874

Richard Wagner s’installe avec Cosima dans la Villa Wahnfried, construction pour laquelle le roi Louis II de Bavière a contribué à hauteur de 25.000 thalers.

20 mai 1874

Hans Richter arrive à Bayreuth.

26 juin 1874

Richard Wagner achève la partition du deuxième acte du Crépuscule des Dieux.

27 juin 1874

Sous la direction de Richard Wagner et avec l’aide de Hans Richter commencent les répétitions avec les solistes des quatre opéras de La Tétralogie, à la Villa Wahnfried.
Ces toutes premières répétitions dure un mois, jusqu’au 25 juillet 1874, date à laquelle Hans Richter quitte momentanément Bayreuth.

10 juillet 1874

Richard Wagner achève la partition du Crépuscule des Dieux.

MVRW BAYREUTH Villa Wahnfried

Entre le 4 et le 15 août 1874

Séjour de Friedrich Nietzsche à Wahnfried (le philosophe tout d’abord ne s’était pas annoncé, et avait préféré demeurer à l’hôtel Zur Sonne, mais, en apprenant cette nouvelle, Richard Wagner invite à venir les rejoindre à Wahnfried).
Le 6 août 1874 éclate une querelle à laquelle Richard Wagner ne porte pas plus d’attention que cela : Nietzsche a volontairement placé Le Chant triomphal de Brahms sur le piano de Wahnfried. Une provocation…
Richard Wagner s’est écrié : “C’est du Haendel, du Mendelssohn et du Schumann relié en veau.”

Automne 1874

Dans la “Chancellerie des Nibelungen”, les copistes se mettent au travail. L’équipe comprend notamment Joseph Rubinstein, ainsi que Hermann Zumpe et Anton Seidl.

21 novembre 1874

Richard Wagner met un point final à la partition du troisième acte du Crépuscule des Dieux, et ainsi à l’intégralité de la Tétralogie. La partition porte la mention manuscrite de la main du compositeur “Terminé à Wahnfried. Je n’ajoute aucun commentaire”.

1er décembre 1874 et suivants

Richard Wagner se rend en famille à Cobourg où il visite la vieille forteresse “les fortifications nous plaisent mieux que la Wartburg !
Le compositeur inspecte les premiers décors de La Tétralogie.

4 décembre 1874

Richard Wagner reçoit de la part de Berlin une lettre signée de la main de l’Empereur Guillaume selon laquelle le compositeur recevra à l’avenir des tantièmes de ses œuvres, y compris pour Le Vaisseau fantôme.

20 décembre 1874

Voyage de Richard Wagner à Leipzig où le compositeur souhaite entendre Mme Mahlknecht dans le rôle-titre de Jessonda de Ludwig Spohr (avec l’intention de confier à l’artiste la création du rôle de Sieglinde. Elle ne sera finalement pas retenue). L’œuvre par ailleurs émeut Richard Wagner.

28 décembre 1874

Suite à la représentation de Jessonda à laquelle il a assisté, Richard Wagner écrit A propos de la représentation d’un opéra à Leipzig, sous la forme d’une lettre en guise d’article de fond au directeur du Musikalisches Wochenblatt ; hormis ses réflexions sur la qualité de la représentation de l’opéra de Ludwig Spohr, le compositeur se laisse aller à quelques remarques en propre sur l’opéra allemand en particulier.

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Année 1879

3 janvier 1879 Intégrale à l’Opéra de Leipzig de La Tétralogie. NB : l’impresario Angelo Neumann avait déjà rendu possibles l’année précédente (avril 1878) une représentation de L’Or du Rhin, puis de La Walkyrie et plus tard (septembre 1878) une de Siegfried puis du Crépuscule des Dieux. Avril 1879 Le… (Lire la suite)

Sommaire
Qui a mis en scène « Parsifal » le 30 juillet 1951 à l’occasion de la réopuverture du Festival de Bayreuth ?

Réponse : Wieland Wagner, qui ouvrit ainsi la voie à une nouvelle esthétique, avec un « dépouillement » radical de l’espace scénique et des productions non conventionnelles.

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