Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1883

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Au cours des premiers jours de 1883, Richard Wagner apprend l’invention du phonographe, cette nouvelle l’indigne tant qu’elle l’attriste.

6 février 1883 (Soir de Mardi Gras)

Le Carnaval bat son plein et les Wagner sont Place Saint-Marc où ils voient passer le cortège du prince Carnaval. Ils rentrent vers une heure du matin, il est déjà le mercredi des Cendres.
Les dernières lectures du compositeur sont consacrées à l’essai d’August Bebel (La Femme et le Socialisme) dont les idées rejoignent ses propres préoccupations (l’égalité de l’homme et de la femme, et plus généralement, la suppression du masculin et du féminin et celle des mariages de convention). Sur ce même thème, Richard Wagner entame un essai avec pour titre provisoire De la femme dans l’humanité.

Carrie Pringle, l’une des Filles-fleurs dans Parsifal : l’étreinte de trop ?

A Venise, Wagner aurait reçu un télégramme de Carrie Pringle, l’une des filles-fleurs de Parsifal dont il se serait amouraché à Bayreuth. Un choc pour Cosima – si l’on atteste ce qui n’est qu’une rumeur – qui aurait fait une scène à son mari.

Cette dispute entre les deux époux serait peut-être à la base de la mort du compositeur, le docteur Keppler, le médecin de famille, déclarant plus tard dans son rapport sur le décès du compositeur qu’une excitation psychologique avait pu brusquer sa fin.

Mardi 13 février 1883

Le matin, Wagner demeure retiré dans sa chambre et travaille à son essai De la femme dans l’humanité.

A midi, il laisse entendre que l’on peut passer à table sans lui pour le déjeuner. Alors que le reste de la famille déjeune, le compositeur sonne sa femme de chambre pour qu’elle appelle son épouse et le docteur. Cosima se précipite et le trouve effondré, incapable d’articuler un mot. On l’allonge sur un sofa : Richard Wagner est déjà mort. Il est 15h30.

Cosima ne peut se résoudre à se séparer de son mari. Elle reste prostrée durant vingt-cinq heures près de sa dépouille. Sur l’insistance du médecin, on embaume le corps.
Le sculpteur Benvenuti Augusta est autorisé à mouler le masque mortuaire du compositeur.

Plaque funeraire Richard Wagner au Palazzo Vendramin

On dépose ensuite le corps dans un sarcophage arrivé de Vienne, dont la particularité est d’être translucide à la hauteur du visage, comme cela se faisait beaucoup à l’époque.

Le transport du cercueil jusqu’à la gare est assuré par une gondole couleur de deuil.

Le corps du compositeur défunt est ensuite acheminé à Bayreuth à bord de deux wagons spéciaux qui hébergent également la famille et les proches.

Dimanche 18 février 1883

Dans l’après-midi, un cortège accompagne le compositeur à la villa Wahnfried, au son de la Marche funèbre de Siegfried du Crépuscule des Dieux.

C’est là qu’il repose depuis.

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L’une des rares photographies des obsèques de Richard Wagner à Bayreuth à avoir été réalisée dans le cabinet d’un photographe professionnel commissionné pour l’occasion : Hans Brand, Bayreuth, 1883.

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Sommaire
Quel compositeur aurait dit de Wagner : « Pour moi, Wagner est impossible ; c’est certes un homme d’esprit, mais il parle à n’en plus finir. On ne peut pas discuter avec lui ».

Réponse : Robert Schumann. Wagner, quant à lui, raconte : « Nous sommes en bons termes en apparence ; mais on ne peut pas fréquenter Schumann... Peu après mon arrivée à Paris, je lui ai rendu visite, je lui ai raconté une foule de choses intéressantes... Schumann me regardait toujours sans bouger ou regardait en l'air et ne disait pas un mot. Alors je me suis levé d'un bond et je me suis enfui. »

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