Naissance :

18 avril 1888

Mort :

4 juin 1975

Artiste lyrique (soprano dramatique)

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

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ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Frida LEIDER

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par Nicolas CRAPANNE

Née à Berlin dans une famille modeste -son père était charpentier- Frida Leider reçut néanmoins une bonne éducation, malheureusement interrompue par le décès prématuré de son père. Elle dut prendre une situation – caissière dans une banque- mais elle profita de tout son temps libre pour étudier le chant. Ses études se firent en partie à Berlin et en partie à Milan.

Son premier engagement en 1915 la mena au Théâtre municipal de Halle (Saale), où elle fit ses débuts dans le rôle de Vénus dans Tannhäuser. Les années suivantes la conduisirent à Rostock et au Konigsberg puis à l’Opéra d’État de Hambourg, où elle fut engagée de 1919 à 1923. Elle y développa un vaste répertoire (Donna Anna, Leonore, la Norma, Aïda, Isolde, Brünnhilde). Elle fut ensuite engagée comme principale soprano dramatique au Staatsoper de Berlin de 1923 à 1939, et se produisit dans les plus grandes maisons d’opéra du monde : Covent Garden (chaque année entre 1924 et 1938), Vienne, La Scala, le Théâtre National de Munich, l’Opéra de Paris, le Teatro Colon à Buenos Aires, Chicago, Zurich, Stockholm, le Metropolitan Opera à New York …

Elle chanta également au Festival Wagner à Forest Opera Sopot (1924, 1925, 1927) ainsi que naturellement au Festival de Bayreuth (1928-1938).

En effet, Frida Leider était considérée comme la plus belle soprano wagnérienne de l’entre-deux-guerres. Elle a été admirée non seulement pour sa voix puissante et d’une grande souplesse, mais aussi pour ses dons de comédienne qui la firent comparer aux plus belles actrices de la scène. Son nom se confondait avec ceux de Brünnhilde et d’Isolde, dont elle avait su humaniser, grâce à cette voix si malléable, les accents communément héroïques. Elle forma avec Lauritz Melchior un couple idéal. Le grand Furtwängler trouva en elle une Brünnhilde à sa mesure. À Bayreuth, outre ces deux héroïnes mythiques, elle fut une Kundry mémorable.

Mariée à Rudolf Deman, un musicien juif et chef d’orchestre à la Staatsoper de Berlin, Frida Leider vit sa carrière se ralentir avec l’arrivée au pouvoir des nationaux-socialistes. Elle se produisait plus souvent à Londres et à Chicago où elle trouvait des conditions de travail agréables.

La guerre mit globalement fin à la carrière de Frida Leider. Elle donna des récitals, puis se consacra à l’enseignement et à la production d’opéras.

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Naissance :

18 avril 1888

Mort :

4 juin 1975

Artiste lyrique (soprano dramatique)

Sommaire
De 1876 à 1878, Wagner vécut une idylle particulièrement intense avec une jeune Française dont la beauté, l’intelligence et les parfums l’avaient envoûté. Qui était-ce ?

Réponse : Judith Gautier (1845-1917). L'écrivaine était la fille du poète Théophile Gautier. En raison de son tempérament impétueux, elle était surnommée « l'ouragan ». Elle servit de modèle à Wagner pour le personnage de Kundry (Parsifal).

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