Naissance :

7 novembre 1936

Soprano

 

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

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 WAGNER APRÈS WAGNER

Gwyneth JONES

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par Nicolas CRAPANNE

Elle redoutait Wagner, la jeune soprano galloise. Tellement qu’elle ne vint à ce répertoire que le plus prudemment (et sans aucun doute également le plus intelligemment) possible. Elle avait déjà interprété – et avec les plus grands – Leonora du Bal Masqué, l’autre Leonore, celle de Fidelio, Elisabeth dans Don Carlos, La Maréchale, Salomé ou bien encore le rôle titre d’Aïda, lorsqu’en 1966 elle en vint à Wellgunde, la troisième Norne, ou bien encore à Ortlinde. Des petits rôles… pour commencer. A Bayreuth tout d’abord, puis en Grande-Bretagne où l’artiste se familiarisa avec ce répertoire que sa belle voix de soprano dramatique et un don inné de la scène prédestinaient à servir avec succès. Puis, auprès du grand Hans Hotter, elle étudia avec application le rôle de Sieglinde, le plus passionné, le plus incandescent sans doute du répertoire wagnérien.

Le pari fut gagné, lorsque Sir Georg Solti la propulsa sur la scène de Covent Garden dans le rôle de la sœur aimante de Siegmund, le 23 septembre 1965, la critique acclama « une nouvelle Lotte Lehmann ». Solti, fort de ce succès, invita la jeune soprano à débuter dans le rôle de Brünnhilde dans la production de Peter Hall. Mais si l’on ne devait garder qu’une image de Dame Gwyneth, ce serait indéniablement dans La Tétralogie du Centenaire de Bayreuth.

Elle incarna avec vaillance sur scène une Brünnhilde enfant, aimante, blessée, tragédienne. Jouant avec sa lance devant un immense boulier symbole du temps à l’albatros blessé et exhibé comme un trophée dans le Crépuscule des Dieux, le sens du tragique coulait dans les veines de l’artiste. Elle fut l’un des fers de lance incontestés de cette production devenue légendaire.

Ses dernières apparitions sur scène la montrèrent dans un spectacle intitulé « O Malvina », dans lequel l’artiste retraça la carrière de Malvina von Carosfeld, la créatrice inspirée d’Isolde. Au crépuscule de sa carrière, la soprano y interprétait encore une Liebestod empreinte de cette passion crépusculaire qu’elle savait apporter comme nulle autre à la musique de Wagner.

Rôles : Elisabeth et Venus (Tannhäuser), Wellgunde (L’Or du RhinLe Crépuscule des Dieux), Ortlinde (La Walkyrie), Sieglinde (La Walkyrie), Brünnhilde (La WalkyrieSiegfriedLe Crépuscule des Dieux), la troisième Norne (Le Crépuscule des Dieux.

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Texte de Richard Wagner (1842-43) Traduction française par Camille Benoît. G. Charpentier et Cie, éditeurs, 1884   Je me nomme Guillaume-Richard Wagner, et je suis né le 22 mai 1813 à Leipzig. Mon père était greffier de la police et mourut six mois après ma naissance. Mon beau-père, Ludwig Geyer,… (Lire la suite)

Naissance :

7 novembre 1936

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Sommaire
Quel compositeur aurait dit de Wagner : « Pour moi, Wagner est impossible ; c’est certes un homme d’esprit, mais il parle à n’en plus finir. On ne peut pas discuter avec lui ».

Réponse : Robert Schumann. Wagner, quant à lui, raconte : « Nous sommes en bons termes en apparence ; mais on ne peut pas fréquenter Schumann... Peu après mon arrivée à Paris, je lui ai rendu visite, je lui ai raconté une foule de choses intéressantes... Schumann me regardait toujours sans bouger ou regardait en l'air et ne disait pas un mot. Alors je me suis levé d'un bond et je me suis enfui. »

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