Naissance :

19 janvier 1909

Mort :

6 décembre 2003

Artiste lyrique (baryton-basse)

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Hans HOTTER

[image_categorie_parente]

par Nicolas CRAPANNE

L’artiste que le Festspielhaus révéra comme un des piliers les plus solides du Nouveau Bayreuth  dans les rôles les plus lourds du répertoire de baryton-basse aurait pu débuter bien plus tôt sur cette même scène. Mais la politique et l’art ne font pas toujours bon ménage. Aux tentatives du régime nazi de conserver la voix du « géant » dans les rangs de l’Allemagne (tentatives de séduction puis menaces), le chanteur privilégia toujours la liberté. Alors qu’il triomphait déjà en Allemagne et en Autriche dans les années 40, le chanteur – qui avait toujours su garder sa liberté d’expression –  préféra renoncer à une carrière internationale (sans céder non plus au prestige de Bayreuth qu’il jugeait « malsain »),  les autorités allemandes le menaçant de faire disparaître les membres de sa famille si l’artiste osait franchir les frontières du Reich. Mais ce même Reich qui devait durer mille ans ne résista pas si longtemps, et, dès les lendemains de la seconde guerre mondiale, l’artiste enfin maître de ses choix se produisit enfin à Convent Garden en 1947 puis au Met en 1950. En quatre saisons, ce ne fut pas moins de treize rôles au cours de trente-cinq productions que l’artiste donna avec la générosité qui l’a toujours caractérisé.

Il manqua le Ring de l’ouverture du Nouveau Bayreuth, victime de crises d’asthme particulièrement éprouvantes, mais il put rejoindre l’équipe de Wieland Wagner dès l’année suivante, en 1952. Il y incarna tous les grands rôles de baryton-basse, dans toutes les productions : Wotan, d’abord (de L’Or du Rhin au Wanderer de Siegfried, en passant par celui, inoubliable, de La Walkyrie), un rôle qu’il interprétait déjà dans les petits théâtres de province allemands dans les années 20 ; Kurwenal, dans le premier Tristan de Wieland (1952) ; puis Marke, dans le second (1957) ; Gunther, Amfortas, avant d’être un inoubliable Gurnemanz, voire une référence ; Titurel, Sachs, Pogner… la liste est longue.

Proche de Richard Strauss (il créa Le Commandant de Friendenstag en 1938, puis Olivier de Capriccio en 1942), il partageait avec le compositeur cette foi en l’importance de la diction dans la musique. Ce qui fit de lui un interprète de lieder inégalé (son interprétation du Winterreise ou du Schwanengesang sont aussi émouvants que son Wotan), et un pédagogue hors pair au crépuscule de sa vie.

Artiste aussi impressionnant par sa carrure de géant que par le volume de sa voix, un dieu sur scène, il était surtout un être humain de tout premier ordre. Et lorsque les commandos de dénazification d’immédiate après-guerre firent l’injure à celui qui s’était battu de toutes ses forces contre le nazisme – jusqu’à sacrifier sa carrière – de lui faire remarquer qu’Hitler possédait ses propres enregistrements dans sa collection privée, il répondit avec aplomb : « Le Pape également, je crois ? »

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
Année 1833

Janvier 1833 Vraisemblablement sous l’impulsion de sa sœur Rosalie, Wagner construit un projet de livret pour un futur opéra Les Fées (Die Feen, WWV32), inspiré de la fable théâtrale de Carlo Gozzi, La Donna serpente. 10 janvier 1833 Wagner dirige sa Symphonie en Ut majeur, WWV29 au Gewandhaus de Leipzig…. (Lire la suite)

« HYMNE POUR LES POMPIERS ALLEMANDS », chant pour choeur d’hommes, WWV 101
par Nicolas CRAPANNE

Wahlspruch für die Deutsche Feuerwehr, WWV 101, für Männerchor HYMNE POUR LES POMPIERS ALLEMANDS (1869) … ainsi que l’étrange destinée de sa partition originale ! C’est au cours d’une promenade un soir d’été au bord du lac de Lucerne en 1869 que l’attention de Richard Wagner et de Cosima fut… (Lire la suite)

Naissance :

19 janvier 1909

Mort :

6 décembre 2003

Artiste lyrique (baryton-basse)

Sommaire
Festspielhaus de Bayreuth

Richard Wagner, célèbre compositeur allemand, a conçu le Festspielhaus de Bayreuth, un opéra inauguré en 1876 et spécialement construit pour ses œuvres. Cet opéra est encore aujourd’hui l’un des lieux les plus prestigieux pour les représentations wagnériennes.

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch