Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

LE CREPUSCULE DES DIEUX (Götterdämmerung), WWV86D : SYNOPSIS

[image_categorie_parente]

Prologue
Près du rocher de Brünnhilde, les trois Nornes, filles d’Erda et tisseuses du devenir des choses, font le bilan de leur savoir. Le passé : la faute originelle de Wotan, qui but à la source de la sagesse – et y laissa un œil pour prix de ce forfait –, qui se tailla une lance dans une branche du frêne du monde – et fit ainsi dépérir l’arbre. Le présent : le Walhalla est entouré du bois coupé du frêne mort, prêt à flamber en bûcher. Mais quant à l’avenir – comment adviendra le crépuscule divin –, elles ne peuvent le préciser : la corde de la Loi qu’elles se passent l’une l’autre finit par se rompre. Elles redescendent vers leur mère Erda.
Peu après, Brünnhilde sort de sa demeure de roc et salue Siegfried, sur le point de partir pour d’autres exploits. En gage de son amour, il lui donne l’anneau pris à Fafner. Après des adieux passionnés, il s’éloigne pour un voyage sur le Rhin.

Acte I
Scène 1
Au bord du Rhin justement, dans leur palais, les Gibichungen font aussi un bilan : celui de leur lignée. Hagen – fils d’Alberich – incite Gunther et Gutrune – ses demi-frère et sœur – à perpétuer la dynastie en se mariant : Brünnhilde serait parfaite pour Gunther, et Siegfried pour Gutrune… Il expose son plan : un philtre sera garant de l’amour de Siegfried pour Gutrune en lui faisant oublier son passé et, avec lui, la femme aimée. Le héros pourra ainsi enlever Brünnhilde pour le compte de Gunther. Mais Hagen se garde bien de préciser que Brünnhilde est précisément la femme que Siegfried doit oublier.
Scène 2
Siegfried survient fort à propos – il est accueilli princièrement. En guise de bienvenue, Gutrune lui offre à boire le philtre prévu : immédiatement, il s’enflamme pour elle. Un double projet de mariage concrétise bientôt son affection nouvelle pour Gunther et sa famille : il conquerra Brünnhilde – dont il a tout oublié – pour Gunther, et épousera Gutrune. Un serment de sang entre Siegfried et Gunther scelle le tout. Tous deux partent sur le Rhin, Hagen et Gutrune restant au palais.
Scène 3
Waltraute rend visite à Brünnhilde et lui dresse le portrait d’un Wotan accablé, désormais ombre de lui-même et de sa gloire passée. Rendre l’anneau au Rhin mettrait fin à cette déréliction, mais Brünnhilde réagit en femme amoureuse, non plus en Walkyrie : elle refuse de se séparer de ce qui est avant tout pour elle un gage d’amour. Consternée, Waltraute doit repartir bredouille. À la grande terreur de Brünnhilde, survient alors un inconnu qui a bravé les flammes – en fait, ce « Gunther » n’est autre que Siegfried, rendu méconnaissable par la magie du Tarnhelm. Brünnhilde a beau se défendre, il lui arrache son anneau et sa liberté.

Acte II
Scène 1
Au palais des Gibichungen, Alberich veille auprès de son fils Hagen, mi-endormi, mi-halluciné. Il l’exhorte haineusement à récupérer l’anneau par vengeance contre Wotan et les Wälsungen, puis disparaît quand l’aube point.
Scène 2
Siegfried est de retour, triomphant ; il annonce l’arrivée imminente de Gunther et de sa fiancée : Brünnhilde.
Scène 3
En guise de comité d’accueil, Hagen sème un climat de menace en sonnant l’alarme : il réunit ses vassaux, armés comme pour le combat… puis leur commande inopinément sacrifices et ivresse pour fêter les noces de Gunther.
Scène 4
Celui-ci débarque, en compagnie de Brünnhilde. Quand elle aperçoit Siegfried, elle se fige, tétanisée. Puis elle accuse : si c’est Gunther qui l’a enlevée, pourquoi l’anneau qu’il lui arracha alors est-il au doigt de Siegfried ? Et comment Siegfried pourrait-il être l’époux de Gutrune, puisqu’il est déjà… le sien ! Le scandale éclate ; sur la lance de Hagen, Siegfried jure de son honnêteté ; sur la même lance, Brünnhilde jure qu’il vient de se parjurer. Siegfried fait peu de cas de ses propos et invite l’assistance à reprendre les festivités. Il s’éloigne avec Gutrune.
Scène 5
Brünnhilde réclame alors vengeance, et révèle à Hagen la seule faille de Siegfried – sa magie a rendu le héros invulnérable, sauf dans le dos, puisque jamais il ne fuit le danger. Devant Gunther, hébété, et Brünnhilde, toujours rageuse, Hagen promet de tuer Siegfried le lendemain, au cours d’une partie de chasse.

ACTE III
Scène 1
Les Filles du Rhin espèrent encore recouvrer leur or ; quand Siegfried s’approche de la rive, à la poursuite d’une proie qui l’a égaré dans la forêt, elles lui réclament son anneau. En vain : menaces et malédiction n’effraient pas le héros, trop obstiné et inconscient de son destin. Les Filles du Rhin décident alors d’aller plutôt vers Brünnhilde.
Scène 2
Hagen, Gunther et les autres chasseurs rejoignent Siegfried. Se reposant un temps tous ensemble, ils encouragent le jeune homme à raconter son passé autour d’un verre. Siegfried se rappelle tout d’abord Mime, puis Notung, Fafner, l’Oiseau, le trésor ; soudain, grâce à un philtre versé subrepticement par Hagen, il se rappelle aussi Brünnhilde : sa femme ! Stupéfait, Gunther bondit, et Hagen profite de la surprise générale pour plonger sa lance dans le dos de Siegfried, qui meurt en acclamant Brünnhilde.
Scène 3
Gutrune attend le retour du héros. Mais c’est un cadavre que ramène Hagen, qui ne se cache pas du meurtre commis. Comme Fasolt et Fafner auparavant, Gunther et Hagen se disputent la possession de l’anneau et le premier tombe sous les coups du second. Mais quand Hagen veut se saisir de l’objet, la main de Siegfried se dresse et c’est Brünnhilde qui, dans la confusion générale, prend la parole. Elle ordonne qu’on dresse un bûcher où elle s’immolera avec le corps de Siegfried. Elle passe à son doigt l’anneau d’or, lance son cheval et rejoint son héros dans le brasier qui flambe puis s’éteint sous les flots du Rhin débordant. Les Filles du fleuve dansent alors avec l’anneau retrouvé, tandis qu’au loin un autre brasier s’élève, envahissant le Walhalla.

 

logo-avantsceneopera-large Chantal CAZAUX

Texte extrait de L’Avant-Scène Opéra n° 230.
© L’Avant-Scène Opéra, Paris 2005
Pour en savoir plus, nous vous recommandons la revue « L’Avant-scène Opéra » (cliquez ici)

 

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
TANNHÄUSER ET LE TOURNOI DES CHANTEURS À LA WARTBURG WWV70 : Emile OLLIVIER raconte le Tannhäuser de Paris

par Luc ROGER Dans ses éditions des 2 et 9 septembre 1900, l’hebdomadaire musical parisien Le Ménestrel consacre un article à la première parisienne du Tannhäuser en se basant sur les mémoires d’Emile Ollivier, qui avait épousé en 1857 Blandine Liszt, fille aînée du compositeur hongrois et soeur de Cosima… (Lire la suite)

Wilhelm FURTWÄNGLER
par Texte reproduit avec l'aimable autorisation du site www.furtwangler.fr

Furtwängler naît le 25 janvier 1886, à Schönenberg, quartier de Berlin. Rien apparemment ne le prédispose à la musique… Le 30 novembre 1954 à Baden-Baden s’éteint l’un des plus grands musiciens du XXe siècle…   1. La Jeunesse « Musik ist nicht ein Ablaufen von Tonfolgen sondern ein Ringen von… (Lire la suite)

Sommaire
Qui Wieland Wagner a-t-il surnommé « trompette pour enfants » („Kindertrompete”) après une audition en raison de sa voix particulièrement claire et élevée ?

Réponse : Anja Silja. À partir de 1960, elle chanta dans presque toutes les mises en scène de Wieland Wagner, non seulement à Bayreuth, mais aussi au niveau international. Leur étroite collaboration artistique (et leur relation amoureuse) s'est poursuivie jusqu'à la mort de Wieland Wagner (1966). Après cela, Anja Silja ne s'est plus jamais produite à Bayreuth.

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch