Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

LES MAITRES CHANTEURS DE NUREMBERG WWV96 : LA PREMIERE DES MAÎTRES-CHANTEURS DE NUREMBERG (21 JUIN 1868) VUE PAR LES FRANCAIS PAR VICTORIN JONCIERES

[image_categorie_parente]

par Luc ROGER

 

Die Meistersinger von Nüremberg connut sa première munichoise le 21 juin 1868, un événement dont des critiques musicaux français furent les témoins.

Dans son Etude sur les  Maîtres chanteurs de Nuremberg de Richard Wagner (Paris, Fischbacher, 1899)*, Julien Tiersot (1857-1936) consacre un chapitre aux recensions françaises des journalistes français de l’époque.
Voici l’extrait qui reprend les propos de Victorin de Joncières (1839-1903) , par ailleurs illustrateur et lui-même compositeur :

« Il est rare, quand un Français s’en va en Allemagne pour entendre du Wagner, s’il n’essaie au retour de répandre la bonne parole, et, plus particulièrement, ne cherche à faire part aux populations de ses émotions esthétiques par l’intermédiaire de quelque gazette. Les spectateurs de la première de Munich ne faillirent pas à cette tradition, – ou plutôt ils l’inaugurèrent. Aucun, cependant, n’était attaché à un journal en qualité de critique musical. […], M. Victorin Foncières, en son enthousiasme juvénile, ne manqua pas de proclamer en tous lieux la beauté de l’œuvre nouvelle. Se souvenant qu’à son entrée dans la carrière il avait hésité entre deux arts, peinture et musique, et commencé d’étudier l’un et l’autre, il s’amusa à crayonner, pendant la représentation, le décor du 2 e acte, ainsi que la silhouette de l’acteur principal, Betz, dans son costume de Hans Sachs. Ce croquis passa sous les yeux d’un rédacteur du Figaro, qui, désirant compléter l’analyse écrite par Léon Leroy à l’aide de la représentation graphique d’une partie de l’ouvrage, le fit reproduire dans un supplément illustré, le Petit Figaro, du 5 juillet 1808. M. Joncières accompagna son dessin des paroles suivantes, assez prophétiques :
L’immense succès que vient d’obtenir Wagner appelle de nouveau l’attention sur lui. Du reste, depuis la chute bruyante, — peut-être très imméritée — du Tannhäuser, il a souvent eu sa revanche en détail. Pasdeloup, entre autres impresarii, a eu le courage de donner des fragments de Wagner, qui n’ont pas paru déplacés au milieu des œuvres des grands maîtres. Si le célèbre compositeur allemand n’a pas été l’homme d’hier, il sera probablement l’homme de demain. 
Maitres chanteurs Joncieres
M. Joncières a bien voulu me confier encore qu’il écrivit un autre article, que ni lui ni moi n’avons pu retrouver dans les  journaux  du temps. Il y traitait plus spécialement du style musical, et cherchait à faire comprendre le rôle des motifs caractéristiques (que l’on ne connaissait pas encore sous le vocable de leit-motiv) en parlant de certaines « phrases Protée » qui circulaient dans l’œuvre, se modifiant au gré de la situation dramatique: il les comparait à certains visages très mobiles, changeant incessamment de physionomie et d’expression sans cesser de rester les mêmes ; explication excellente et parfaitement propre à guider, à travers les nouveautés de la forme wagnérienne, ceux qui voulaient bien essayer de comprendre. »
in Etude sur les  Maîtres chanteurs de Nuremberg de Richard Wagner , pp. 17 à  20.
* L’ouvrage paru d’abord en feuilleton dans des numéros du Ménestrel à partir de décembre 1897.

 

LR
Pour lire l’article dans son intégralité et découvrir l’ensemble des iconographies originales sur le blog de l’auteur :

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
RICHARD WAGNER, AMI ET LE DEFENSEUR DES BÊTES / « WAGNER ZOOPHILE »

extrait de Richard Wagner, son œuvre, sa vie romanesque et aventureuse (Editions Jules Tallandier. Paris, 1933) Nous devons la découverte de ce texte au travail de notre ami et collaborateur, Luc-Henri ROGER (Munichandco) que nous remercions une fois encore pour sa si fidèle participation (NC) Note préliminaire relative au titre… (Lire la suite)

SEPT COMPOSITIONS POUR LE FAUST DE GOETHE, ensemble de pièces vocales avec accompagnement au piano, WWV15 (1832)

par Nicolas CRAPANNE et Marie-Bernadette FANTIN-EPSTEIN Sept compositions pour le « Faust » de Goethe, ensemble de pièces vocales pour soprano, ténor, basse, choeur et piano, WWV 15 (composées en 1832), Curieusement, Richard Wagner n’a jamais manifesté un grand intérêt pour Goethe et très peu pour son Faust . C’est… (Lire la suite)

Sommaire
Quels opéras de jeunesse de Wagner n’ont jamais été représentés au Festspielhaus de Bayreuth ?

Réponse : Les Fées, La Défense d’aimer et Rienzi. Wagner lui-même avait décidé que ces œuvres de jeunesse ne devaient pas faire partie du programme du Festspielhaus. Cependant, à l'occasion de l'année Wagner 2013, ces trois opéras ont été joués à Bayreuth en coproduction avec l'Opéra de Leipzig, non pas au Festspielhaus, mais à l’Oberfrankenhalle.

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch