Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

PARSIFAL WWV111 : DEUX ASPECTS DU « RIRE » DANS LE LIVRET DE PARSIFAL

[image_categorie_parente]

L’EXHORTATION DE PARSIFAL À KUNDRY :
« du weinest – sieht ! es lacht die Aue. » Parsifal (III)

par Jérôme POIGNON

 

La dernière phrase de la scène dite de l’ « Enchantement du Vendredi Saint » utilise une image surprenante : une allusion au rire. Après que Gurnemanz ait célébré la nature rachetée « qui peut aujourd’hui retrouver son jour d’innocence », Kundry lève des yeux humides sur Parsifal qui lui annonce : « Tes larmes sont aussi une rosée de bénédiction ; tu pleures… vois le pré qui rit ! »

(Sur la forme, il s’agit de phrases incompréhensibles sans support visuel ou consultation du livret, puisque, à part deux mots « Dienen… dienen » au début de l’acte, Kundry reste muette jusqu’au rideau final. Ses pleurs ne sont annoncés que dans les indications de scène.)

Le rire de la Nature (paysage, herbe, prés) est une vision poétique très ancienne (par exemple : Iliade, XIX 362) associée à une luminosité resplendissante, et probablement structurelle à la mentalité occidentale : ne parle-t-on pas couramment d’un « paysage riant ».

La phrase de Parsifal est donc une allusion aux poètes qui ont porté cette image.

On peut penser qu’elle fait écho au chant XXX du Paradis.

En effet,  ce chant serait celui du Vendredi Saint puisqu’il fait suite au chant XXIX qui est « daté » du 14/04/1300, Jeudi Saint.

La vision relatée est celle d’un « fleuve fulgurant de splendeur, entre deux rives peintes d’un merveilleux printemps » (61 à 63).

Béatrice commente : « Le fleuve et les topazes qui passent et repassent, et le rire des herbes sont une annonce ombreuse de leur vrai ». (76)

J.P.

 

N.B. : Parsifal n’est pas la première œuvre lyrique reprendre ce thème puisqu’on trouve à l’Acte II de L’Orfeo :
«Regarde, de grâce, Orphée, regarde le bois et la prairie
Qui rient alentour »

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
TANNHÄUSER ET LE TOURNOI DES CHANTEURS À LA WARTBURG, WWV70 : VIDÉOS

TANNHÄUSER EN NEUF EXTRAITS Ouverture : https://www.youtube.com/watch?v=KTM7E4-DN0o Bacchanale (Venusberg) Acte I : Air d’Elisabeth Acte II : Marche et choeur des invités Acte II : Choeur des Pélerins Acte III : https://www.youtube.com/watch?v=r6OQCncAiC8 Prière d’Elisabeth Acte III : Romance à l’Etoile (Wolfram) Acte III : Récit de Rome (Tannhäuser) Acte III… (Lire la suite)

LES NOCES DE LUTHER, WWV99

Projet d’opéra Esquisse en prose, écrite en 1868 ARGUMENT : Luther (à la Wartburg), après de terribles émois, s”est mis à la fenêtre pour profiter d`une bouffée d”air tiède. Il contemple les vertes prairies, il écoute le chant d’un oiseau, il boit un bon coup de bière… bientôt le voilà… (Lire la suite)

Sommaire
Qui a mis en scène « Parsifal » le 30 juillet 1951 à l’occasion de la réopuverture du Festival de Bayreuth ?

Réponse : Wieland Wagner, qui ouvrit ainsi la voie à une nouvelle esthétique, avec un « dépouillement » radical de l’espace scénique et des productions non conventionnelles.

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch