Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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UNE VIE

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DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

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UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

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ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

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 WAGNER APRÈS WAGNER

PARSIFAL WWV111 : Les Premières de Parsifal

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par logo_cercle rw JACQUES BARIOZ

Parsifal, l’ultime oeuvre de Wagner, n’eut à proprement parler qu’une première, la création le 26 juillet 1882 au Festspielhaus de Bayreuth. La volonté de l’auteur, défendue farouchement aprés sa mort par Cosima, avait été de réserver pour Bayreuth les représentations de Parsifal. Mais cette exclusivité n’allait jouer, et encore imparfaitement que jusqu’en 1914.

Ce sont donc les différentes premières (la créations, les premières pirates, le déferlement des premières dans le monde au début de l’année 1914) qui seront évoquées ci-après.

La volonté de réserver Parsifal à la scène du Festspielhaus résulte a l’origine d’un échange de lettres de Wagner et Louis II (28 septembre et réponse du 24 octobre 1880, non reprises d’ailleurs dans le volume de correspondance présenté par Blandine Ollivier – Edition Plon, 1960) :

« Il ne faut pas le présenter au public en divertissement dans quelque autre théâtre que ce soit. »
La seule exception prévue était des spectacles privés donnés pour le roi.

Décors de Max Brückner pour la création de Bayreuth en 1882

Après la mort du roi en 1886, le Théâtre Royal de Munich revendique les droits d’exécution de Parsifal, au motif que les conventions passées avec le roi, ayant été déposé et déclaré fou, n’étaient plus valables. Cosima, gardienne du Graal, s’engagea dans une bataille juridique aidée de Von Gross. Une requête au Reichtag en 1901, rendue publique, fit sensation, On parla de «lex Cosima», de «lex Parsifal». En définitive, Parsifal bénéficia de la loi commune de protection des œuvres, à savoir le délai de trente ans après année de la mort de auteur. Ceci au moins pour les pays ayant signé la Convention de Berne de 1886.

Mais revenons a la création à Bayreuth.

La Première et une deuxième représentation, réservées aux patrons c’est-à-dire aux souscripteurs, furent suivies de quatorze représentations publiques. Wagner évidemment s’investit à fond dans la mise au point musicale et scénique des représentations. On sait qu’il prit la baguette des mains de Hermann Levi pour diriger lui-même lors du 3éme acte de la dernière représentation et que, autre détail, figurait dans la distribution Carrie Pringle, jeune soprano britannique, Fille-Fleur qui, croit-on fut le dernier coup de cœur de Richard. Bien que le retentissement de ces représentations ait été moindre que pour la création du Ring qui inaugurait aussi le Festspielhaus, le succès fut complet pour cette ultime oeuvre de Wagner, également la seule qui ait été conçue pour ce théâtre, après
l’expérimentation du Ring.

Wagner commit une maladresse en faisant taire d’abord les applaudissements, puis au 3éme acte en voulant les susciter, mais un peu tard.

Parmi les personnalités présentes, Liszt eut ce mot :  » Le pendule oscille pour ses adorateurs entre le sublime et le plus sublime. » Ernest Chausson : « Jamais un sujet aussi élevé, aussi profondément humain, n’a été abordé au théâtre. » Il y avait aussi les inconditionnels comme Humperdinck, Neumann, Dujardin, Judith Gautier, d’Indy, Mendés, Weingartner. Même le célèbre Hanslick s’inclina devant le génie.

Caricature de l’orchestre Lamoureux interprétant les oeuvres de Richard Wagner

A Paris il y eut une première audition simultanée à Pasdeloup, Colonne et Lamoureux, du prélude de Parsifal le 22 octobre, avec un succès assez étriqué.

L’Enchantement du Vendredi Saint suivit chez Pasdeloup le 11 février (deux jours avant…) 1883.

L’année suivante, après la mort de Wagner, il y eut 12 représentations à Bayreuth. Elles prirent une valeur de Requiem, et on n’applaudit pas par respect pour le disparu. Quelques autres français célèbres y assistèrent : Duparc, Lamoureux, Schuré.

Repris en 1884, Parsifal figura désormais a presque tous les Festivals (qui avant 1951 n’étaient pas annuels) : 100ème représentation en 1897, 410ème en 2010.

Témoignage en 1886 : Paul Bourget écrivit  » que l’on sort de la salle sous le coup d’une possession cérébrale assez analogue à celle que l’anglais Quincey décrit dans ses confessions de mangeur d’opium. » En 1891, Romain Rolland ému aux larmes :  » Ce n’est plus du théâtre, ce n’est plus de l’art, c’est de la religion et comme Dieu lui-même. »

Dés 1884, Parsifal sur scène sortit du Festspielhaus : trois représentations privées les 3, 5 et 7 mai eurent lieu à Munich pour le seul Roi Louis II, celui-ci n’étant pas venu dans la foule du Festival de 1882.

Après avoir entendu le prélude de Parsifal à Monte-Carlo, Nietzsche dit son admiration dans une lettre à son ami Gast en janvier 1887.

Pendant ces vingt ans, plusieurs interprétations en concert, fragmentaires ou presque intégrales furent données : à Londres en novembre 1884, à New-York en mars 1886, à Amsterdam en 1896, à Paris en avril 1903 sous la direction d’Alfred Cortot, et la même année à la Scala de Milan sous celle de Toscanini.

Coupure de presse faisant état de la Première de Parsifal au Metropolitan Opera de New York (le « rapt » de 1903)

Enfin, le 24 décembre 1903, eut lieu la première pirate de New-York restée célèbre. Cosima prit très mal ce “ vol du Graal dans le pays du dollar «  ; elle envisagea de se rendre en Amérique, puis intenta un procès contre la direction du Met, qui fut perdu, car les Etats-Unis n’avaient pas encore adhéré a la Convention de Berne. Il y eut au cours des semaines précédant cette première, une mode Parsifal, une «Parsifalite ».

Le directeur du Met, mit beaucoup de soin a cette production, avec l’aide du Théâtre Royal de Munich qui mit à sa disposition metteur en scène et régisseur. Trois interprètes bayreuthiens furent engagés : Burgstaller dans le rôle-titre, Ternina dans Kundry, Von Rooy dans Amfortas (ils furent «ipso facto» interdits à Bayreuth par Cosima. Burgstaller fut cependant ré-engagé quelques années plus tard). Le spectacle fut ensuite envoyé en tournée dans différentes villes des Etats-Unis. Un autre producteur de théâtre, Savoye, organisa une tournée concurrente, encore plus longue, de Parsifal, en langue anglaise.

Une autre péripétie eut lieu à Amsterdam avec une première représentation le 20 juin 1905 pour l’association Wagner locale. Les Pays-Bas, non plus, n’avaient pas adhéré à la Convention de Berne. D’autres représentations furent ouvertes aux non membres de ce «Cercle».

L’échéance de 1914 approchant, une dernière tentative pour garder l’exclusivité à Bayreuth fit beaucoup de bruit : interpellation au Reichstag, pétition avec 18.00 signatures, mais finalement rien n’y fit : Parsifal allait tomber dans le domaine public.

Deux productions furent présentées en 1913 à Monte-Carlo et à Zurich. Celle de Monte Carlo en janvier fut pénalisée par des amendes au bénéfice des ayants droits, et, à la demande du Prince Albert Ier, ne fut pas publique.

Une revue niçoise, Olivier, avait, dans son numéro de janvier, publié les réponses à un questionnaire adressé à des personnalités musicales et littéraires, et qui comportait la dernière question suivante :  » Approuvez-vous l’initiative de Gunsbourg ? « 

Nous donnons ci-après quelques extraits de ces réponses :
Camille Bellaigue (critique musical à la Revue des Deux Mondes) : «  Et si la messe de minuit venait à être célébrée l’an prochain dans la salle du trente et quarante, j’en ressentirais également quelque ennui. »

Reynaldo Hahn :   » Excusez-moi de ne pas répondre a votre questionnaire sur Parsifal. Ce sont la des sujets qu’on ne peut traiter en quelques phrases, et je regrette de ne pouvoir actuellement y consacrer le temps nécessaire « .

Edmond Locard : «… il parait hors de conteste que Monte-Carlo est le dernier endroit du monde pour entendre Parsifal. Quel que soit l’effort artistique fourni, il restera la déplorable influence du milieu. Monte-Carlo ne peut pas être à la fois le temple du Graal et celui de la Dame de Pique ».

Florent Schmitt :  » Si j’approuve l’initiative de M. Gunsbourg ? Au même titre que celle d’un agent de change qui lance ses fonds dans des valeurs de tout premier ordre. »

Léon Vallas :  » Des représentations de ce drame sacré par les soins et sur les tréteaux de M. Gunsbourg ne pourront constituer, si l’on en préjuge d’après les exploits habituels de cet entrepreneur de spectacles, qu’un scandale artistique dégoûtant et révoltant. »

Affiche pour la création de Parsifal à Zurich

En avril 1913, Parsifal fut joué à Zurich, la protection de l’oeuvre en Suisse expirant au 30ème anniversaire de la mort de l’auteur.

Enfin, ce fut la grande course mondiale, la « Parsifalite » aigüe de 1914.

Le premier théâtre de la course légale fut le Liceo de Barcelone qui, en raison du décalage horaire entre l’Allemagne et l’Espagne put faire commencer la représentation (en langue italienne) le jour même de la Saint-Sylvestre à 11 heures du soir ; elle se termina à cinq heures du matin.

Le ler janvier eurent lieu des représentations à Berlin, Prague, Bréme, Breslau, Bologne et Rome, Madrid, ces trois dernières en italien ; Paris donna une générale semi-publique.

André Messager conduisit cette première version française avec Lucienne Bréval (Kundry), Paul Franz (Parsifal), Lestelly (Amfortas), Delmas (Gurnemanz) et Journet (Klingsor). Cette générale commençant a 18 heures avait été précédée de nombreux commentaires et prises de position, et fut une aubaine pour les mondains et les snobs.

Le succès fut incontestable et la critique en général élogieuse : elle fut unanime sur l’avantage de la sortie de Bayreuth, Emile Vuillermoz :  » Cette année, nous avons assisté à l’ouverture de la chasse. Ce n’est plus la foule, c’est la relique sacrée qui voyage. Comme la vraie croix, elle se laissera vénérer, en même temps, sur cent autels dispersés aux quatre coins de l’univers, Et nous avons été invités à nous prosterner devant elle au centre même de la Babylone moderne… L’Opéra, hâtons-nous de le dire, a fait tout ce qu’il était humainement possible de faire pour permettre l’éclosion du prodige. »

Création de Parsifal aub Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles en 1914

Des vénérations et des éloges chez Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, Louis Laloy, Alfred Bruneau, Jean Chantavoine ; des réserves sur oeuvre chez Arthur Pougin, Léon Vallas, Jean Marnold et chez Maurice Ravel. Une condamnation sans appel de l’interprétation parisienne, jugée blasphématoire, par Joséphin Péladan. La première publique eut lieu le 4 janvier en présence du Président de la République.

Un épisode judiciaire intervint les jours suivants : Mademoiselle Bréval fut en effet remplacée par sa doublure, Mademoiselle Demongeot. Messager et le directeur de l’opéra, Brousson, furent condamnés à payer la somme de 25 000 francs à titre de dommages et intérêts à cette Mademoiselle Bréval.

Toujours le ler janvier, la première italienne fut disputée entre Bologne et Rome. Mais Bologne, la “Ville Sainte » du wagnérisme italien avança sa représentation à 3 heures de l’après-midi pour ne pas démériter de sa réputation. La Scala arriva en 3éme position le 9 janvier !

Le 2 janvier, ce fut la générale à la Monnaie de Bruxelles, dans la traduction française de Judith Gautier et Maurice Kufferath. Ce théâtre suivit avec beaucoup de précision et de respect les prescriptions de Wagner. Kufferath trouvait normale la représentation en dehors de Bayreuth, mais à condition de ne pas faire partie du répertoire : Parsifal ne devrait paraître qu’en certaines occasions solennelles, et à des intervalles éloignés, sur les seuls théâtres et d’exceptionnelles circonstances permettraient d’en donner des interprétations irréprochables et conformes à son caractère élevé.

La production de Bruxelles fut conduite par Otto Lohse assisté par Georges Lauweryns, connu plus tard à Lyon.

L’oeuvre fut également présentée le 2 janvier 4 Francfort et A Mayence et le 3 janvier à Saint-Petersbourg. Parsifal eut un profond écho chez les symbolistes russes de l’époque.

On peut encore citer les premières à la Hofoper de Vienne le 14 janvier, une des plus brillantes soirées que cette célèbre salle ait connue, la première provinciale en France a Marseille le 20 janvier, ainsi qu’a Monte-Carlo, première publique et légale cette fois.

Le Grand Théâtre de Lyon programma la première de Parsifal le 18 février 1914, jour anniversaire de la mort du Maître, (simple coïncidence ?), suivie de 2 autres représentations les 16 et 18 février.

Deux journaux quotidiens ont été consultés sur les mois de janvier et février de cette année :
– Le Progrès, d’abord, journal républicain, radical. Le 14 janvier dans la chronique des Théâtres, on annonce les préparatifs de mise en scène et quelques jours plus tard, la mise à l’étude de Parsifal. Le 21 janvier, on annonce l’ouverture de la location pour les 8 soirées de gala.
– Le journal du 13 février (le grand titre de première page est : le survol du Mont-Blanc en aéroplane) comporte un grand article sur l’analyse du poème. L’article commence ainsi : “ Des volumes ont été écrits sur Parsifal. Chaque phrase du poème a été commentée, chaque note de la partition a été pour ainsi dire analysée, et nombreux sont, sans doute a Lyon, ceux qui sans avoir fait le pèlerinage de Bayreuth, ont eu l’occasion d’étudier la dernière oeuvre de Wagner « .
– Dans Le Courrier des théâtres on lit ceci: « Grand Théâtre. Aujourd’hui vendredi, grande soirée de gala, première représentation de Parsifal, drame sacré en 3 actes de Richard Wagner avec la distribution suivante : M. Verdier (Parsifal), R. Lafont (Gurnemanz) Mme Catalan (Kundry), M. Riddez (Amfortas), M. Beckmans (non pas José Beckmans qui aurait été trop jeune, né en 1897) (Klingsor), M. Beyle (Titurel)… L’orchestre sera dirigé par M, S. Bory, le spectacle commencera à 6h1/2, le premier entracte durera une heure, le second 35 minutes. Chaque acte sera annoncé par deux appels de fanfares sous le péristyle, le premier dix minutes et le second cing minutes avant le lever du rideau ».

Le Progrès du 14 février rend compte longuement de cette première dans un article non signé. En voici le début : « La soirée d’hier marquera sûrement dans l’histoire de l’art à Lyon. La première représentation de l’oeuvre de Richard Wagner a été en tous points réussie, elle fait le plus grand honneur à la direction. L’interprétation est remarquable et la partie matérielle a été réalisée avec un goût parfait. Mais procédons par ordre. Dès six heures du soir, alors que les spectateurs commençaient à arriver, la place de la Comédie était déjà occupée par une foule énorme de curieux, désireuse de prendre leur petite part, une toute petite part de la musique wagnérienne, en écoutant, devant le péristyle, les fanfares d’appel réglées par le maître lui-même… En très peu de temps la salle s’est remplie, et à six heures et demie tous les spectateurs sont installés. Plus une place libre. Jamais on ne vit plus grande profusion de superbes toilettes; le coup d’oeil est merveilleux. Et que de papotages ! Mais tout à coup le plus profond, le plus religieux silence s’établit ; l’orchestre attaque le prélude ».

Suit une description très élogieuse, mais très plate, de critique moyen, qu’il n’est pas utile de citer ici. (A noter que deux jours après la 8éme représentation de Parsifal,
le Grand Théâtre connut un autre événement signalé en première page du Progrès : une représentation de ballet avec la grande danseuse Trouhanova).

Le Nouvelliste, ensuite, journal conservateur et catholique. Dans le numéro du 13 février, un grand article pour présenter l’ouvrage.

En voici le début : « Ce soir, la représentation de Parsifal au Grand Théâtre conduira les spectateurs Lyonnais au terme du long voyage artistique commencé, il y a vingt-trois ans par la soirée de Lohengrin. Ce monde de l’harmonie wagnérienne que les accords des thèmes du Graal et du Cygne lui avaient ouvert atteindra ses suprêmes limites et peut être le but secret de sa vie sonore, tourmentée et inquiète, dans le temple de Montsalvat, autour des saints chevaliers gardiens du symbole. Les angoisses de Tannhduser, la passion douloureuse de Tristan, les formidables cataciysmes des dieux des Nibelungen, toute cette énorme matiére musicale qui bouillonne dans Voeuvre, va s’apaiser, se cristalliser, lumineuse et pure, dans le calme enfin conquis de la solitude religieuse et de la contemplation rédemptrice.

Pendant trente-et-un ans, cette oeuvre derniére et définitive fut conservée jalousement à Bayreuth comme le dépôt sacré de la pensée du Maitre, Wagner ne le voulait que là. Il lui fallait la ferveur d’un pélerinage et le secret des fidéles».

Dans l’édition du 14 février, on a un article de méme longueur que celui du Progrès, mais la rédaction du Nouvelliste (signé E.D.) nous a semblé bien meilleure. I] explique que «plus complétement que dans d’autres oeuvres de Wagner, l’action est exclusivementn musicale et la symphonie orchestrale plus souvent directrice du drame… A côté de cette plénitude et de cet apaisement qui montent dans le Parsifal des grandes scénes religieuses et qui forment le domaine intérieur de l’action, Wagner a créé un paysage musical d’une exquise sensibilité, Il a voulu associer la nature entiére a l’oeuvre fervente
et contemplative qui s’accomplit sous les votites du temple». B.D. note l’analogie entre la scène supréme de Parsifal et le dernier tableau de Tannhäuser. Il est satisfait de l’interprétation, tout en reconnaissant quand méme les insuffisances de la préparation.

Nous terminerons cette revue de « premiéres » en mentionnant la premiére représentation scénique en allemand au Théâtre des Champs-Elysées le 3 juin 1914, et … 68 ans plus tard, la réalisation du film de Syberberg sur la partition intégrale, présenté en Première à Lyon par le Cercle Richard Wagner Lyon.

logo_cercle rw  JB in WAGNERIANA ACTA  1999 @ CRW Lyon

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Quand et où Richard Wagner est-il mort ?

Réponse : Wagner est mort le 13 février 1883 au Pallazzo Vendramin-Calergi à Venise. Il fut victime d'une crise cardiaque alors qu'il travaillait sur l'article Du féminin dans l’être humain. Cinq jours plus tard, le 18 février 1883, il fut enterré dans le jardin de la Villa Wahnfried, à Bayreuth.

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