Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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RIENZI OU LE DERNIER DES TRIBUNS, WWV49 : SYNOPSIS

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L’action se passe à Rome au milieu du XIVe siècle.
La ville est déchirée par les conflits entre familles patriciennes, en particulier les Orsini et les Colonna, factions rivales représentées par leurs chefs respectifs Paolo Orsini et Steffano Colonna.

Acte I
Rome, une rue qui donne sur la basilique de Saint-Jean de Latran.
Une nuit, les partisans de la famille Orsini sous la direction de Paolo essaient d’enlever la belle Irène. Cette dernière est la sœur de Cola Rienzi, notaire du pape. Les assaillants sont interrompus dans leur tentative par le fils de Colonna, Adriano, et ses partisans des Colonna. S’ensuit une violente bataille à laquelle le peuple finit par être mêlé. Le cardinal Raimondo, légat du pape d’Avignon, tente en vain d’appeler les belligérants à la raison. L’intervention d’Adriano Colonna, amoureux d’Irène, la sauve de ses ravisseurs, mais seule l’arrivée de Rienzi parvient à ramener l’ordre. Raimondo et les patriciens s’étonnent du charisme de ce dernier. Fatigué par les luttes intestines entre les factions de la noblesse, le peuple demande à Rienzi de prendre le pouvoir et de rétablir la paix et de faire revenir le Saint-Siège. Rienzi refuse la couronne royale qui lui est offerte et prend le titre de « protecteur des droits », de tribun du peuple.

Acte II
Au Capitole.
Rienzi a vaincu les nobles et rétablit la paix. Si les nobles ont reconnu les nouvelles lois, l’orgueil du tribun leur inspire l’idée d’un complot. Au cours d’une grande cérémonie, à l’occasion de laquelle il reçoit les messagers de paix venus de toute l’Italie, d’Allemagne et de Bohême, il conteste les modalités de l’élection de l’empereur par les princes allemands et soulève ainsi l’enthousiasme du peuple de Rome. L’assemblée assiste ensuite à une longue pantomime sur « le rapt de Lucrèce ». À l’issue de cette dernière, Orsini tente d’assassiner Rienzi. Adriano s’interpose et l’arme glisse sur la cotte de mailles du tribun. Les parjures sont arrêtés et condamnés à mort, mais le tribun accède alors à la supplique d’Adriano et d’Irene, et accepte de gracier ses ennemis, à la grande déception du peuple qui ne comprend pas pourquoi la loi ne leur est pas appliquée. Ces agissements renforcent la colère des nobles tandis que le peuple commence à douter de Rienzi.

Acte III
Sur la grande place de l’antique forum
Le peuple en émoi vient d’apprendre que les nobles se sont parjurés, ont quitté Rome et s’apprêtent à attaquer la ville. Rienzi, qui se voit reprocher de les avoir graciés doit déployer tout son talent oratoire pour rallier, une fois de plus, le peuple à sa cause. Pris dans un conflit entre son amour pour Irene et ses devoirs filiaux, Adriano tente en vain de concilier les parties adverses. Irène le dissuade de prendre part aux côtés de son père. Les troupes de Rienzi ont lancé l’offensive. On entend bientôt le chant victorieux et les sonneries festives des trompettes. Le tribun revient vainqueur et est porté en triomphe par la foule. Lorsqu’on apporte les cadavres Paolo Orsini et Steffano Colonna., un sentiment d’effroi s’empare de la foule, tandis qu’Adriano jure de venger la mort de son père, tombé durant l’affrontement.

Acte IV
La nuit sur une place devant l’église du Latran.
Rienzi a de nouveau perdu la confiance du peuple. Des citoyens critiquent, à la nuit tombée, l’exercice démagogique du pouvoir par le tribun qui cherche à s’allier à la noblesse et provoque un conflit avec l’Église et le pape. Baroncelli essaie de la gagner à la cause des adversaires du tribun, dont Adriano prend la tête. La décision est prise de l’assassiner. Le jour se lève. Rienzi arrive en tête d’un cortège solennel pour assister à un Te Deum donné en son honneur dans la basilique Saint-Jean-de-Latran. La foule le menace, mais, grâce à un habile discours, il parvient à la reconquérir. Arrivé au pied de l’église, les portes se ferment devant lui, et le cardinal Raimondo affiche la bulle du pape : Rienzi est mis au ban de l’Église. La foule se détourne du tribun et s’enfuit. Tous se détournent de Rienzi, à l’exception de sa sœur Irène, qui demeure à ses côtés contre le gré d’Adriano.

Acte V
Une salle du Capitole
Reclus au Capitole, Rienzi, agenouillé devant un petit autel, implore Dieu de ne pas l’abandonner. Irène entre. Rienzi lui confie qu’il a toujours voulu l’élévation du peuple et qu’il n’a jamais eu d’autre fiancée que Rome. Irène lui assure de son indéfectible fidélité. Le Capitole est pris d’assaut par la foule qui livre le bâtiment aux flammes. Adriano tente de convaincre Irène à le suivre. La foule se précipite avec torches et flambeaux afin de tuer un Rienzi désormais banni. Le tribun se montre, mais ses discours n’ont plus d’effet. Les murs du bâtiment s’écroulent sur lui, ensevelissant en même temps Irene et Adriano, revenu pour tenter de sauver sa bien-aimée. Au même moment, les nobles portent une attaque violente contre le peuple.

 

logo-cercle-belge-francophone-richard-wagner-70x70-1SYNOPSIS, extrait du site internet du Cercle Belge francophone Richard Wagner
https://www.cerclewagner.be/
Sources :
Boukobza, Jean-François, Argument In Wagner : Rienzi. L’Avant-scène opéra, septembre 2012, n°270, p.10-11
Candoni, Jean-François, Rienzi In Picard, Timothée (dir.). Dictionnaire encyclopédique Wagner. Actes Sud, 2010, P. 1814-1815.

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par Pascal BOUTELDJA Deux œuvres apparaissent comme des exceptions dans la production artistique du Maître. Il s’agit de La Défense d’aimer et de L’Heureuse Famille des ours. La composition du second opéra de Wagner s’étala sur l’année 1835 durant le séjour à Magdeburg. L’ouvrage fut créé le 29 mars 1836… (Lire la suite)

Sommaire
Quand un chien grognait aux mauvaises notes !

Richard Wagner, célèbre compositeur allemand, avait une relation très particulière avec les animaux. Il aimait tellement son chien, un Terre-Neuve nommé “Robber”, qu’il composait souvent avec le chien allongé à ses pieds. On raconte même que lorsque Wagner jouait du piano, son chien grognait s’il jouait une mauvaise note, comme s’il était son critique musical personnel !

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