Naissance :

9 janvier 1956

Artiste lyrique (mezzo-soprano puis soprano dramatique)

 

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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Waltraud MEIER

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par Nicolas CRAPANNE et Stéphanie BARUT

Née à Wurtzbourg en 1956, Waltraud Meier grandit dans une famille de musiciens et chanta tôt dans les chorales de sa ville natale. Elle fit ses débuts à vingt ans dans Cavalleria Rusticana de Mascagni où elle interpréta Lola, et intégra deux ans plus tard la troupe de l’opéra de Mannheim où elle perfectionna sa technique ainsi que des moyens vocaux de plus en plus amples.

C’est à Buenos Aires  au Teatro Colón  en 1980 que la mezzo-soprano fit ses débuts wagnériens internationaux dans le rôle de Fricka (L’Or du RhinLa Walkyrie). Interpréter Wagner a toujours été pour elle une passion, et lorsqu’elle fut contactée par le Festival de Bayreuth pour y auditionner pour le Ring de Solti en 1983, elle pensait qu’on ne lui accorderait au mieux qu’un « petit rôle », une Walkyrie, une Norne, une fille du Rhin, éventuellement une Waltraute. Ce qui lui aurait permis, dit-elle, « de pouvoir vaquer à ses propres occupations durant le Festival ». Stupeur, c’est Kundry qu’on lui proposa. « C’est impossible, répondit-elle. Léonie Rysanek y chante déjà le rôle. » Elle incarna donc la magicienne de Klingsor en alternance avec l’ « autre » Kundry. En 1992, sa voix qui s’était sensiblement élargie vers l’aigu permit à Waltraud Meier d’aborder le rôle de Sieglinde à la Staatsoper de Vienne. L’année suivante, en 1993, Wolfgang Wagner revint proposer un autre pari fou à la cantatrice qui se montra toujours aussi prudente dans les rôles qu’elle ajouta à son répertoire : pressentie pour le rôle de Brangäne, ce fut finalement Isolde, aux côtés de Siegfried Jerusalem dans la mise en scène d’Heiner Müller, sous la baguette de Daniel Barenboïm dont elle devint la compagne à la ville.

Interprète wagnérienne de tout premier plan, Waltraud Meier est acclamée sur toutes les scènes du monde entier : de Covent Garden à l’Opéra de Paris, à la Bayerische Staatsoper, Vienne, New-York, Milan. A son interprétation d’Isolde définitivement devenue légendaire dans les production de Peter Sellars à l’Opéra de Paris en 2005 ou de Patrice Chéreau à la Scala de Milan en 2007, Waltraud Meier – dont les qualités de tragédiennes sont remarquables et en font l’icône de la génération de chanteurs wagnériens de notre époque – poursuivit également son incarnation des rôles de mezzo-sopranos : son Ortrud ou sa Venus sont tout aussi incomparables aujourd’hui.

Rôles : Fricka, Sieglinde (La Walkyrie), Kundry (Parsifal), Isolde (Tristan und Isolde), Ortrud (Lohengrin), Venus (Tannhaüser), Waltraute (Die Götterdämmerung)

Elle a également chanté les rôles de Santuzza dans Cavalleria Rusticana, Carmen dans Carmen de Bizet, Donna Elvira de Don Giovanni de Mozart, le Compositeur dans Ariane à Naxos de R. Strauss, Leonore de Fidelio de Beethoven, Didon dans Les Troyens de Berlioz, Jeanne d’Arc dans La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski, Giulietta dans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach, Marie dans Wozzeck de Berg, Amneris dans Aïda et Eboli dans Don Carlos de Verdi

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Quand un chien grognait aux mauvaises notes !

Richard Wagner, célèbre compositeur allemand, avait une relation très particulière avec les animaux. Il aimait tellement son chien, un Terre-Neuve nommé “Robber”, qu’il composait souvent avec le chien allongé à ses pieds. On raconte même que lorsque Wagner jouait du piano, son chien grognait s’il jouait une mauvaise note, comme s’il était son critique musical personnel !

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