Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

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 WAGNER APRÈS WAGNER

FREDERIC Ier ou FREDERIC BARBEROUSSE (Friedrich I), WWV 76

Drame sans musique en cinq actes

ACTE I

La plaine de Roncalie. Revue de l’armée des vassaux. Condamnation de ceux qui ne sont pas venus. Les Lombards. L’Empereur et la liberté des villes lombardes. L’Empereur et le Légat. L’Église et l’État. Point de vue de l’Église toutes les constructions humaines sont infirmes et périssables – selon Innocent III – et doivent être abandonnées à elles-mêmes. Tout au contraire, l’Église catholique manifeste son sens de la conciliation et de la paix ; elle peut servir de médiateur.

L’EMPEREUR La loi de la Nature. Tout ce qui vit et agit est soumis à la loi de la Force. Elle fait ce qui est grand et unit ce qui est plus faible. Le monde gréco-romain.

L’EGLISE La toute-puissance romaine a passé, parce qu’elle s’était développée en dehors de l’union sacrée autour de l’Église. Que vaut, dès lors, toute royauté qui se fonderait uniquement sur le droit issu d’une brutale supériorité? Cette sorte de puissance ne procède d’aucun droit : elle est donc insoutenable, promise à déchéance et mauvaise. L’Eglise en revanche tient sa légitimité de Dieu et se situe au-dessus de tout ce qui est changeant.

L’EMPEREUR Nous avons fait la grandeur de l’Eglise, que serait-elle sans nous ?

L’ÉGLISE Et que serait, sans l’Eglise, la puissance temporelle ? Dans le meilleur des cas, hautement improbable d’ailleurs, une répétition de la royauté romaine, qui, privée de l’appui de l’Eglise, courut à sa perte.

L’EMPEREUR Qu’adviendrait-il de l’humanité sans Empereur ? Elle sécherait sur pied et, privée de toute impulsion, irait au néant comme maintenant l’empire grec. L’Empereur l’en protège de par sa force temporelle. La puissance spirituelle ne peut-elle être vaincue que par une résistance d’ordre spirituel ? Nous ouvrirons la voie à cette dernière. Si l’Empereur se soumettait maintenant, nulle opposition de cette sorte ne serait possible plus tard. La lutte contre Milan est décidée.

ACTE II 

Siège et prise de Milan. Un héros libre milanais reçoit de l’Empereur, en récompense de son courage, un magnifique destrier. Un moine mendiant s’entretient avec l’Empereur. Leur dialogue rappelle celui des Nomades avec Alexandre le Grand. Il n’admet aucun des arguments du Kaiser.

ACTE III 

Union des Lombards. Chute d’Henri le Lion.

ACTE IV 

Frédéric le Grand dans le malheur. Son estime pour Henri. Le bannissement de celui-ci.

ACTE V 

Fête à Mainz. Paix avec les Lombards et le pape. Nouvelle de la chute de Jérusalem. Décision d’une croisade.

FRÉDÉRIC IER, WWV76 : esquisse en prose de Richard Wagner
Lien vers le scénario en prose de Richard Wagner (développement de 1848) (à venir)

Voir également :
– « Les projets inaboutis d’opéras historiques de Richard Wagner » par Pascal BOUTELDJA
Quatre ans plus tard, Wagner n’avait pas abandonné le rêve d’une synthèse de l’histoire et du mythe. En 1846, comme en 1842, il hésitait entre deux héros : Frédéric Barberousse, grand-père de Frédéric II, et Siegfried qu’il découvrit à travers le Nibelungenlied. Mais le conflit esthétique était cette fois beaucoup plus radical, puisque Wagner ne croyait plus que l’Histoire puisse être la source d’un drame musical. Il ne s’agissait donc pas moins que de choisir entre deux formes d’expression, l’opéra ou le théâtre. « Encore une fois et pour la dernière fois se juxtaposait sous mes yeux le mythe et l’Histoire qui me forcèrent à décider si j’avais à écrire un drame musical ou une pièce parlée » conclut-il dans Une Communication à ses amis.  La courte ébauche dramatique consacrée à Barberousse est datée du 31 octobre 1846. Cinq mois auparavant, Wagner avait déjà esquissé la musique des trois actes de Lohengrin. (lire la suite…) PB

 

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Quand un chien grognait aux mauvaises notes !

Richard Wagner a toujours entretenu une relation très particulière avec les animaux. Il aimait tellement son chien, un Terre-Neuve nommé “Robber”, qu’il composait souvent avec le chien allongé à ses pieds. On raconte même que lorsque Wagner se mettait au piano, le chien grognait si son Maître faisait une mauvaise note, ... comme s’il n'était pas moins que... son critique musical personnel !

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