Naissance :

en 1815

Mort :

en 1892

Peintre.

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

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UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

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ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Ernst Benedikt KIETZ

par Nicolas CRAPANNE

Fils ainé d’un secrétaire des postes et d’une actrice, Ernst Benedikt Kietz initia une tradition au sein de sa famille : lui-même comme ses deux plus jeunes frères, Gustav Adolph (né en 1824) et Theodor (né en 1829) suivront tous les trois le parcours de l’Académie des Beaux-Arts. Né à Leipzig quelques deux années seulement après Richard Wagner, c’est à l’Académie des Beaux-Arts de Dresde, entre 1831 et 1838 qu’Ernst Benedikt Kietz étudia le dessin et la peinture sous l’oeil avisé de ses professeurs Johann Friedrich Matthäi, Johann Carl Rössler ou bien encore Ernst Rietschel. Fort doué dès son plus jeune âge, le jeune homme participa aux expositions de l’Académie de Dresde au cours des années 1832, 1834 et 1838 où il se distingua par son art du portrait dont il exposait alors plusieurs exemplaires (il s’était inspiré de plusieurs personnalités de la société contemporaine dresdoise).

A partir de 1838, Kietz vint à Paris prendre des cours dans l’atelier de Paul Delaroche. C’est à ce moment là qu’il fit la connaissance de Richard Wagner, lui-même à Paris dans l’espoir de voir aboutir sur la scène de l’Opéra ses projets de Rienzi et du Vaisseau fantôme. Les deux hommes se lièrent rapidement d’amitié durant ce séjour parisien de Wagner dont il réalisa deux portraits qui figurent aujourd’hui parmi les premiers que l’on connaisse du compositeur. L’un d’entre eux est l’un des rares à représenter d’ailleurs le compositeur en compagnie de sa demi-soeur Cäcilie (marié à Avenarius).

Kietz est également l’auteur d’une lithographie pour l’édition de la mélodie en français de Wagner, Les deux Grenadiers.

Pour le remercier en retour, le compositeur dédicaça à son ami artiste une courte pièce pour piano au cours de l’année 1840 : une Feuille d’Album en mi Majeur, WWV 64 (Albumblatt für Ernst Benedikt Kietz). L’oeuvre d’environ deux minutes (Espressivo) est dans la droite lignée des Chansons sans parolesde Mendelssohn.

Alors que le destin de Wagner envoya ce dernier rencontrer le triomphe de Rienzi, puis du Vaisseau Fantôme et de Tannhäuser à Dresde, Kietz resta en France où il participa à plusieurs reprises, de 1841 à 1857, au Salon de Paris. Après un long voyage qui devait le mener de Malte à Contantinople, puis à Athènes et Rome, Kietz demeura parisien jusqu’à ce que le conflit entre la France et la Prusse n’explose en 1870.

De retour en Allemagne, Kietz fut le professeur de dessin de la fille de Frédéric VIII de Schleswig-Holstein (devenue par la suite l’Impératrice Auguste Victoria) au château de Primkenau (Silésie). Par la suite, Kietz finit sa carrière à Dresde auprès de la princesse Mathilde de Saxe dont il fut fut également le professeur de dessin.

Sans avoir connu la véritable carrière de renom à laquelle il aspirait, Ernst Benedikt Kietz fut le compagnon des jeunes années de Richard Wagner dont il nous laissa des portraits pleins de vie, raffinés et élégants.

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Année 1833

Janvier 1833 Vraisemblablement sous l’impulsion de sa sœur Rosalie, Wagner construit un projet de livret pour un futur opéra Les Fées (Die Feen, WWV32), inspiré de la fable théâtrale de Carlo Gozzi, La Donna serpente. 10 janvier 1833 Wagner dirige sa Symphonie en Ut majeur, WWV29 au Gewandhaus de Leipzig…. (Lire la suite)

Naissance :

en 1815

Mort :

en 1892

Peintre.

Sommaire
„Wen ruf’ ich zum Heil, daß er mir helfe? Mutter, Mutter! Gedenke mein!” : dans quelle situation Siegfried chante-t’il ce cri désespéré appelant à l’aide ?

Réponse : Lorsqu'il est surpris de découvrir que sous l'armure (Brünne) se trouve non pas un homme endormi, mais Brünnhilde.

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