Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

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UNE VIE

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DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

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UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

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ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

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 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1865

30 janvier 1865

Trouvant au retour d’une promenade un tableau quelque peu « allégorique » où l’on voit Richard Wagner en pleine quête d’inspiration sous le regard bienveillant d’un buste en marbre représentant le monarque, le roi Louis II de Bavière, bouleversé par un tel témoignage de gratitude à son attention écrit immédiatement une missive au compositeur en ces termes : « Mon très cher Ami ! Rentré à l’instant de ma promenade, je trouve le splendide tableau ! – Quelle surprise pour moi ! – C’ est un enchantement que sa réussite ! Recevez mes remerciements les plus chaleureux et les plus sincères. […]. Merci, remerciement sincère. Jusqu’à la mort Ludwig, le 30 janvier 1865. »
Ce sera le début de « l’affaire du portrait » qui contribuera à la chute du compositeur à Munich.

Voir également à ce propos :
– Louis II et Wagner : l’affaire du portrait (LR)

mvrw-wagner-portrait-par-friedrich-pecht

6 février 1865

Richard Wagner reçoit sa première disgrâce de la Cour de Bavière : selon des rapports assez controversés, le compositeur aurait ce jour-là, au cours d’une audience à laquelle il était reçu, appelé le roi “mon garçon”… devant le Secrétaire de Cabinet. Vraisemblablement sur les instances de membres du Cabinet, il aurait été demandé au roi Louis II de Bavière de ne pas recevoir le compositeur pendant quelque temps afin de marquer la disgrâce – si ce n’est une certaine distance – de celui-ci.

14 février 1865

Le roi Louis II de Bavière écrit à Wagner : “Je brûle du désir de voir enfin le plan ébauché par lui (Semper) pour ce Théâtre des Fêtes qui est nôtre, et autant désiré, ami chéri, par vous que par moi. Je veux dès maintenant connaître un avant-goût des merveilles futures. Ô Tristan ! Ô Siegfried… Ces gens bornés et misérables ne peuvent concevoir la nature de notre amour…”
(NB : cette lettre tend à accréditer le fait comme quoi l’anecdote de la disgrâce serait avérée)

Durant le mois de février 1865,

A Munich, la personnalité de Wagner agace autant qu’elle attire de partisans.

10 avril 1865

Naissance adultérine d’Isolde von Bülow.

MVRW Joseph_Albert_-_Ludwig_und_Malwine_Schnorr_von_Carolsfeld_-_Tristan_und_Isolde,_1865f

10 juin 1865

Première de Tristan et Isolde à l’Opéra Royal de la Cour. Ludwig et Malvina Schnorr von Carolsfeld incarnent le couple d’amants interdits. La direction musicale est assurée par Hans von Bülow.

13 juin 1865

Deuxième représentation de Tristan et Isolde.

19 juin 1865

Richard Wagner reçoit la visite d’un jeune homme qui souhaite rencontrer le compositeur afin de lui apporter son soutien : il s’agit d’Anton Bruckner.
Troisième représentation de Tristan et Isolde.

1er juillet 1865

Quatrième et dernière représentation de Tristan et Isolde.
De l’avis général et de celui de Wagner, pendant ces quatre représentations, la carrière d’un des chanteurs les plus doués de son époque, Ludwig Schnorr von Carolsfeld, interprète du rôle de Tristan, atteint son apogée.

12 juillet 1865

Sur demande spéciale du roi Louis II de Bavière est montée une soirée d’extraits d’opéras de Wagner uniquement dans la petite salle de théâtre rococo (Cuvilés-Theater) de la Résidence de Munich. Au cours de celle-ci brille notamment le ténor Ludwig Schnorr von Carolsfeld.

17 juillet 1865

Wagner commence à dicter à Cosima son autobiographie, Mein Leben (Ma Vie) sur demande spéciale du roi. Tous deux passent de plus en plus de temps ensemble à Munich, notamment dans les appartements de Wagner (et sans la présence de von Bülow).

21 juillet 1865

Alors qu’il est en pleine dictée de son autobiographie à Cosima – une quarantaine de pages ont déjà été écrites – Wagner est interrompu ce jour-là par l’annonce de la nouvelle de la mort de Ludwig Schnorr von Carolsfeld qui a succombé, à son retour à Dresde, aux suites foudroyantes, atteignant le cerveau, d’une inflammation articulaire due à des rhumatismes persistants contractés au cours de fréquents refroidissements sur des scènes mal tenues et exposées aux courants d’air.i
Il n’en faut pas plus pour que l’on parle d’une “malédiction de Tristan” : le ténor serait mort du rôle écrasant qu’il devait créer et chanter à Munich peu de temps auparavant.

22 juillet 1865

Wagner et Hans von Bülow effectuent un voyage à Dresde afin de rendre un dernier hommage à leur dévoué ami et collègue. Ils n’arriveront que le lendemain, soit trop tard pour assister aux obsèques de l’artiste.

25 juillet 1865

Wagner rentre à Munich, et répond à l’invitation du roi Louis II de Bavière à le rejoindre passer quelques jours au château de Berg. Quelques jours à peine après, à partir du 9 (et jusqu’au 21 août), le roi, qui n’a de cesse de penser à la mise en oeuvre de Parsifal, « installe » Wagner dans une sorte de pavillon de chasse – qui en fait n’en est pas un, l’Altlacher Hopfkopf, surplombant la rive sud du Walchensee.
Dans ce refuge en pleines montagnes, seul et loin de tout (et de tous), Wagner, selon les espoirs du roi, aurait dû consacrer tout son temps à travailler à Parsifal. Ce que le compositeur fera… entre autres !

Voir également à ce propos :
– Altlacher Hochkopf, le refuge secret de Richard Wagner et de Louis II de Bavière (LR)

6 décembre 1865

Wagner est contraint de quitter Munich par arrêté du roi.
Il quitte seul la Bavière, en train, avec Mrazek (sa servante) et son chien Pohl.
Le compositeur séjourne une semaine à La Tour-de-Peilz, en Suisse, avant de rejoindre Genève.

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Villa Les Artichauts à Genève

23 décembre 1865

Arrivé à Genève, Wagner loue pour trois mois une villa appelée Les Artichauts, près du Jardin des Cropettes, dans le quartier de Sécheron.

Voir également à ce propos :
– Richard Wagner à la Villa « Les Artichauts » : la lettre du Nouvel An 1866 à un ami (LR)

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Quand un chien grognait aux mauvaises notes !

Richard Wagner a toujours entretenu une relation très particulière avec les animaux. Il aimait tellement son chien, un Terre-Neuve nommé “Robber”, qu’il composait souvent avec le chien allongé à ses pieds. On raconte même que lorsque Wagner se mettait au piano, le chien grognait si son Maître faisait une mauvaise note, ... comme s’il n'était pas moins que... son critique musical personnel !

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