Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

ARRANGEMENT POUR LE STABAT MATER DE PALESTRINA, WWV79

par Luc ROGER

Le Stabat Mater est une séquence composée au treizième siècle attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. Ce texte a fait l’objet d’innombrables compositions musicales (- Hans van de Velde en a recensé 223 – ) , dont les premières ont été composées au Moyen-âge et à la Renaissance par Josquin-des-Prés, Giovanni Pierluigi da Palestrina et Roland de Lassus.

La séquence a été exclue de la liturgie lors du Concile de Trente, c’est à dire peu avant que Palestrina (1525-1594) en propose sa mise en musique, vers 1590 pour en faire l’une des oeuvres les plus admirée et chantée par le chœur de la Chapelle Sixtine. Elle a gardé sa gloire sans faiblir à travers les siècles puisque elle inspire jusqu’à nos jours nombre de nos compositeurs contemporains.
En 1848, à la fin de sa  période dresdoise, Richard Wagner en a écrit un arrangement qui permet à de grands choeurs de le chanter valablement. L’arrangement de Wagner pour solistes et choeur double fut exécuté pour la première fois le 8 mars 1848 au théâtre de la cour de Dresde, et non, comme on pouvait s’y attendre à la Hofkirche. Le chef des choeurs Wilhelm Fischer, collègue de Wagner à l’opéra de Dresde, recopiait à ses heures studieuses des partitions vocales de maîtres anciens. Selon Glasenapp, c’est lui qui incita Wagner à composer un arrangement du Stabat Mater de Palestrina.
Selon ses propres dires, Wagner aurait au cours de cet arrangement et pendant l’exécution de l’oeuvre « ressenti les frémissements de la dévotion la plus sacrée et une joie artistique indescriptiblement édifiante » (« die Schauer heiligster Andacht durchkosten und unbeschreiblcih erhebenden künstlerischen Genuß empfunden ») (Wagner, Sämtliche Werke, p. XXV).
En 1879, à la suite d’un concert privé de compositions de Palestrina donné à la Maison du Festival de Bayreuth, Wagner dira encore que les longues notes de Palestrina « sont des prismes qui défient l’éternité ». (« Diese lange Noten sind Quadern die die Ewigkeit trotzen. ») (Journal de Cosima, 10 juillet 1879).
D’après Richard H. Bell, Wagner se serait inspiré de ce travail pour le prélude du premier acte de Lohengrin. La musique de Palestrina était au centre de la conception wagnérienne d’une musique religieuse authentique. (in Bell, R.H., Wagner’s Parsifal: An Appreciation in the Light of His Theological Journey, Wipf & Stock, 2013).
La première impression de cet arrangement a été effectuée en 1878, suite à la recommandation de Franz Liszt, par  Christian Friedrich Kahnt à Leipzig (Opus: WWV 79: Bearbeitung von Palestrinas Stabat mater).
* Textes cités par Udo Bembach dans Wagner und Italien (wagnerspectrum. Schwerpunkt: Wagner und Italien. Zeitschrift 1/2010. Königshausen & Neumann)
LR
Pour lire l’article dans son intégralité et découvrir l’ensemble des iconographies originales sur le blog de l’auteur :
munichandco

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
UNE HISTOIRE DES GRANDES SCÈNES WAGNÉRIENNES : L’OPÉRA DE MARSEILLE (FRANCE)
par Hervé GUINOT

Au moment de rédiger ces lignes un doute me saisit. Est-il vraiment raisonnable de faire figurer l’Opéra de Marseille parmi les grandes scènes wagnériennes ? Avec l’exiguïté de sa scène (11m50 d’ouverture) et de sa fosse d’orchestre qui impose pour les opéras de la Tétralogie de mettre harpes et percussions… (Lire la suite)

Gwyneth JONES
par Nicolas CRAPANNE

Elle redoutait Wagner, la jeune soprano galloise. Tellement qu’elle ne vint à ce répertoire que le plus prudemment (et sans aucun doute également le plus intelligemment) possible. Elle avait déjà interprété – et avec les plus grands – Leonora du Bal Masqué, l’autre Leonore, celle de Fidelio, Elisabeth dans Don… (Lire la suite)

Sommaire
Qui sont les parents de Hagen dans Le Crépuscule des dieux ?

Réponse : Alberich (« Schläfst du, Hagen, mein Sohn? ») et Grimhilde. Alberich a certes renoncé à l'amour, mais il a pu séduire Grimhilde grâce à son or. Avec son époux Gibich, Grimhilde a également deux enfants, Gunter et Gutrune.

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS
Partagez cette page avec vos amis !

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch