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DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

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UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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DU RING A STAR WARS : ANALYSE DE DIFFERENTS LEITMOTIV DE STAR WARS ET DU RING DES NIBELUNGEN

par Sarah BERGDOLL

extrait du texte : « De Siegfried à Luke Skywalker, un réseau d’influences »
pour lire le texte dans son intégralité sur le site www.academia.edu, cliquer ici.

 

I. COMPARAISON DE QUELQUES LEITMOTIV DE STAR WARS ET DU RING

I.1. Le leitmotiv de Luke assimilé aux leitmotiv de Siegfried

Figure 1

[…] Nous comparerons tout d’abord le leitmotiv de Luke avec d’une part celui du cor de Siegfried dans Siegfried (la scène 2 de l’acte II) et d’autre part avec celui de Siegfried dans Die Götterdämmerung.  Si nous transposons à la même tonalité les deux motifs de Siegfried, nous remarquerons qu’ils comportent les mêmes notes. En effet, le leitmotiv du cor a un rythme et une métrique plus rapides que celui dans Die Götterdämmerung. Puis, nous comparons celui de Luke avec le motif de Siegfried dans la marche funèbre de Die Götterdämmerung, Acte III, Scène II. De prime abord, comme nous avons préalablement établi que les motifs de Siegfried sont égaux quant aux notes, les motifs de Luke et de Siegfried paraissent également similaires. Voyons ce que cela donne si nous les superposons et les transposons à la même tonalité.

Cette figure démontre les passages où John Williams reprend des idées du leitmotiv de Siegfried. Les motifs de Luke et Siegfried commencent par le même intervalle, à savoir une quinte ascendante de la tonique à la dominante. À la deuxième mesure, les motifs se composent des mêmes mesures et des mêmes rythmes ; celui du cor de Siegfried a dû être changé d’un 6/8 en un 4/4 et le rythme a donc été adapté. À la deuxième pulsation de la deuxième mesure, les motifs font un saut, une septième mineure pour Luke et une quarte juste pour Siegfried. Dans Star Wars, cet intervalle de Sib-fa est une reprise du début mais en mouvement contraire. C’est donc le même intervalle que le début du motif de Siegfried. Ce que l’on peut aussi retenir, c’est le rythme. Il nous semble que la figure triolet – note longue a été reprise du motif du cor de Siegfried pour créer le motif de Luke.

Quant au leitmotiv de Siegfried comme il apparaît dans Die Götterdämmerung dans la scène 2 de l’acte III, les deux motifs paraissent à nouveau similaires. En effet, il s’agit pour le leitmotiv de Siegfried dans Die Götterdämmerung du même motif mais varié. Ici, les deux motifs commencent par un saut de quarte, respectivement de quinte. Ensuite, nous avons deux exemples de trois notes descendantes, un saut de sixte chez Siegfried et un saut de septième chez Luke. Dans les deux cas, le saut va vers une note longue. S’ensuit un saut descendant avec un rythme identique et trois notes en mouvement descendant. Dans la dernière mesure, avant de faire une cadence, les deux motifs font une broderie.

Figure 2

I.2. Le leitmotiv de Luke comparé au leitmotiv de Siegmund

Nous avons choisi de comparer le leitmotiv de Siegmund avec celui de Luke afin d’établir un parallèle. Rien qu’à l’écoute, une certaine parenté apparaît entre les deux thèmes. Une analyse minutieuse nous permet d’établir que la première mesure de Siegmund semble être reprise dans le leitmotiv de Luke. Les notes descendantes dans Siegfried, répétées trois fois, sont reprises dans la quatrième mesure du motif de Luke et sont répétées une deuxième fois. Toutefois, aucune autre similitude entre ces deux leitmotiv n’existe.

Figure 3
Figure 4

Cependant, la deuxième mesure du thème de Siegmund et ses répétitions à la mesure 5 et 8 ont un rythme comparable à celui du thème de Darth Vader. Pourtant, le mouvement des notes entre les deux leitmotiv diffère. Tandis que dans Siegmund, Richard Wagner fait une progression descendante par des secondes majeures, John Williams compose, quant à lui, des secondes mineures.

Figure 5

La dernière cellule motivique du leitmotiv de Siegmund est un accord brisé ascendant de do mineur avec une septième. John Williams reprend cette cellule motivique pour construire son leitmotiv de Luke et de Leia. Pourtant, dans ce leitmotiv, les accords brisés sont constitués d’accords sans tierces.

Figure 6

Même si la parenté entre le leitmotiv de Luke et celui de Siegmund est plutôt faible, des liens avec d’autres leitmotiv existent pourtant.

I.3. Le leitmotiv de la Force en parallèle au leitmotiv tragique de Siegfried

Si nous comparons le motif de la Force et celui de Siegfried tragique, nous pouvons également établir des parallèles. Notre analyse musicale se basera sur les quatre premières mesures des deux motifs. En écoutant ces deux motifs, nous pouvons clairement identifier que le thème de la Force est parallèle à celui de Siegfried. En effet, tous deux se construisent en deux phrases musicales. Dans le leitmotiv de Siegfried, la première phrase se termine sur une cadence rompue tandis que la phrase du leitmotiv de la Force se termine sur une demi-cadence. Voyons donc plus clairement ce qui rend cette ressemblance manifeste.

Figure 7

Les deux motifs débutent par une quarte ascendante qui arrive sur une note longue. Pour le leitmotiv de la Force, John Williams s’arrête sur une blanche tandis que dans le RingRichard Wagner écrit une noire doublement pointée. À la troisième pulsation, les deux motifs ont le même rythme voire une noire pointée double croches. Même si les deux présentent un mouvement contraire, cette petite structure dans le motif de la Force est clairement une reprise de l’écriture wagnérienne. Dans la deuxième mesure, le rythme des deux motifs et l’intervalle qui les séparent sont à nouveau les mêmes ; il s’agit d’une sixte mineure. En outre, ce saut descendant marque la fin de la première phrase de ces deux motifs et fait une cadence.

Le motif suivant dans le leitmotiv de la Force est une quarte juste montante et dans le leitmotiv de Siegfried une quinte juste montante. Quant au rythme, il est lui aussi presque identique. Tandis que dans le Ring, Richard Wagner part d’une double croche pour arriver à une noire pointée, dans Star Wars, John Williams part d’une croche. À la troisième mesure, les deux motifs paraissent, à première vue, dissemblables. Une analyse musicale approfondie nous fait pourtant remarquer que leur fonction harmonique est la même. En effet, l’accord de sixte et quarte de la tonique (système culbutant ou appoggiature) introduit, dans le motif de Siegfried, une demi-cadence et, dans le motif de la Force, une cadence plagale. À part leur fonction harmonique, le mouvement mélodique dans les deux mesures est le même : ils font un mouvement vers le haut et se reposent sur une cadence.

En ce qui concerne l’analyse harmonique, nous retrouvons pour Siegfried un enchaînement de V-I-IV-VI-I-VI-a-V et pour la Force, V-I-V-I-V-I-a-IV. L’enchaînement harmonique des deux fonctions se ressemble donc fortement. En effet, celui de la Force est simplifié face à celui de Siegfried. Au moment où Wagner écrit l’enchaînement IV-VI-I, ce qui correspond dans ce cas-ci à une cadence rompue, John Williams fait une demi-cadence. La deuxième phrase se termine par une demi-cadence dans le leitmotiv de Siegfried et une cadence plagale pour Luke.

Rien qu’à l’écoute, nous pouvons percevoir des liens entre les deux motifs et l’analyse musicale nous a confirmé nos impressions. Comme le démontrent la structure, la lignée mélodique et les enchaînements harmoniques, John Williams s’est basé sur le motif de Siegfried pour écrire le thème de la Force.

II.4. Le leitmotiv de Leia et le leitmotiv de Brünnhilde

Ces deux motifs sonnent différemment mais contiennent pourtant des parallèles. Comme il apparaît dans le Prologue de Die Götterdämmerung, nous avons choisi le leitmotiv de Brünnhilde.

Ces deux motifs commencent par une sixte ascendante, la-fa# pour Leia, et mib-do avec une broderie pour Brünnhilde. Ensuite, les deux motifs font un mouvement descendant par une seconde avec une échappée qui les sépare pour Brünnhilde et avec une broderie pour Leia.

Figure 8

1.5. Le Leitmotiv de Darth Vader comparé à celui de Hunding

Les derniers motifs que nous allons dès maintenant comparer sont les leitmotivs de Darth Vader et de Hunding. Ces deux personnages n’ont en commun que le fait qu’ils sont les ennemis et les antagonistes des héros. À l’écoute, les thèmes de deux personnages semblent divergents.

Dans le cadre de cette comparaison, nous nous focaliserons sur le leitmotiv de Hunding comme il surgit dans la scène 2 de l’acte I de Die Walküre. Nous pouvons directement percevoir la similitude du début des deux thèmes. En effet, transposés à la même tonalité, les deux thèmes débutent par une répétition de do. Dans Star Wars, John Williams le répète trois fois tandis que pour Hunding, il le reprend cinq fois. À la quatrième pulsation, Williams revient sur le thème de Hunding et fait un mouvement mélodique semblable à Richard Wagner. Tandis que le compositeur allemand écrit un saut de tierce majeure descendant, une sixte mineure ascendante et une tierce mineure descendante, John Williams fait une tierce majeure descendante, une quinte juste et une tierce mineure descendante. Par conséquent, à part le saut d’intervalle du milieu, la mélodie des deux thèmes est semblable.

Figure 9

Au niveau harmonique les deux thèmes diffèrent à nouveau. Wagner a écrit :

Figure 10

et Williams :

Figure 11

Dès lors, comme le démontre ce schéma, les deux leitmotivs n’ont rien en commun quant à la progression harmonique. Nous pouvons donc retenir qu’à part la ressemblance mélodique, les deux leitmotivs ne présentent aucun parallèle mis à part les caractéristiques des personnages. […]

II. LE THÈME DE LA FORCE, IDÉE FIXE OU LEITMOTIV ?

Alec Guinness dans le rôle d’Obi-Wan Kenobi (Star Wars Episode IV : A New Hope)

De nos analyses musicales des thèmes de Star Wars, nous pouvons retenir que le thème de la Force joue un rôle important dans la saga. Ce thème représente non seulement la Force mais aussi le personnage jedi Obi-Wan Kenobi. C’est le premier thème qui apparaît dans l’épisode IV de 1977 et unit toutes les musiques des épisodes de Star Wars. Ce constat vaut aussi pour le thème de Luke. Le motif de la Force et celui de Luke reviennent dans tous les films et lient les thèmes les uns aux autres. En outre, le leitmotiv de la Force connote que les personnages qui sont mis en relation avec ce thème peuvent utiliser la Force. À travers l’histoire de Star Wars, ce leitmotiv est varié ou développé. En ce qui concerne la structure de ce motif, la question reste à savoir si John Williams s’est aussi inspiré de l’idée fixe du compositeur Hector Berlioz (1803-1869) ou s’il ne se positionne que dans la lignée wagnérienne.

Dans son article sur l’idée fixe dans le Grove Music Online, Hugh Macdonald traduit ce terme par obsession. En effet, il explique que c’est « un terme inventé par Berlioz pour désigner une idée musicale utilisée de manière obsessionnelle ». En effet, en 1830, Hector Berlioz applique ce terme au traitement musical du thème principal de sa Symphonie Fantastique (1830). Dans la Symphonie Fantastique, ce thème ou idée fixe qui forme le premier mouvement Allegro revient par la suite dans les quatre mouvements suivants. Dans les différents mouvements, ce thème est transformé en fonction du contexte. Par exemple, le compositeur a construit à partir du thème une danse déformée pour le final du « Songe d’une nuit de Sabbat ». Par ailleurs, Hector Berlioz reprend ce même thème dans la suite de la symphonie Lélio(1831) et réutilise ensuite la même technique dans la composition de la symphonie Harold en Italie (1834).

.En 1882, le compositeur Franz Liszt écrit que Richard Wagner reprend la technique d’Hector Berlioz pour la développer en leitmotiv. Pourtant, tandis que l’idée fixe est une idée musicale répétée et développée au cours d’une œuvre, le leitmotiv est, quant à lui, un thème lié à un personnage ou à une idée qui revient à chaque fois que l’intrigue l’évoque et, dans le cas de Richard Wagner, à partir duquel se structure toute l’œuvre. Nous essayons alors d’associer le thème de la force à l’une des deux techniques.

Dans Star Wars, le thème de la force a une structure périodique en quatre phrases séparées par une cadence. La première phrase se termine sur une demi-cadence, la deuxième sur une cadence plagale, la troisième sur une cadence rompue et la quatrième sur une cadence parfaite. Ces cadences ouvertes facilitent le développement et l’usage de petits extraits du thème. Ainsi, Williams peut par exemple utiliser la première phrase du motif de la Force est continuer logiquement, à l’aide de la demi-cadence, avec une autre mélodie. Ceci n’aurait pas été possible si chaque phrase se terminait sur une cadence parfaite, car la cadence parfaite clôture une phrase.

Figure 12

Comme nous l’avons déjà explicité, le thème de la force est simultanément celui de Obi- Wan Kenobi. Or, en regardant le film et en écoutant la musique, nous nous rendons rapidement compte que ce thème dépasse le jedi pour évoquer davantage la force et l’énergie autour du maître jedi. Le thème apparaît dès que la force est mentionnée et devient un symbole de destinée, notamment quand Luke revient à Tatooine pour y découvrir les corps incinérés de son oncle et de sa tante et quand Obi-Wan se fait volontairement tuer par Darth Vader. Dans ces deux scènes, le spectateur relie la musique à l’espoir que Luke deviendra également un jedi. Le thème de la force revêt encore une autre fonction dans la première trilogie. Dans Star Wars Episode VI – The Return of the Jedi, il remplace presque entièrement le thème de Luke. En effet, à ce moment, le thème de Luke devient le symbole de tous les rebelles. Luke, quant à lui, est désormais associé au thème de la force car il est devenu un jedi.

À la fin du même épisode, quand Han, Leia, Luke, Chewbacca et les deux droïdes R2D2 et C-3PO approchent la Death Star pour combattre Darth Vader, John Williams mélange le thème de la Force avec celui de Darth Vader. Ici, la musique devient la représentation de l’énergie de la Force entre Luke et Vader. Même si cette force est invisible, le spectateur la perçoit par la musique. Par conséquent, dans cette scène, le thème de la Force symbolise la Force elle-même et la musique, quant à elle, en devient synonyme.

Les fonctions du thème de la Force sont donc multiples et, à ce titre, John Williams lui confère une grande importance. Il affirme d’ailleurs :

« I think Ben Kenobi’s (Obi-Wan) theme is reflecting both him and also the Jedi Knights and the Old Republic that he remembers. […] It also serves to represent the Force, the spiritual- philosophical belief of the Jedi Knights, and the old Republic. »

 Dans Star Wars, le thème de la Force se développe alors d’un simple leitmotiv représentant une idée vers un symbole musicale des rebelles (par exemple lors de la dernière bataille dans A New Hope) jusqu’à ce qu’il représente les nouveaux pouvoirs mentaux acquiert par Luke (pendant toute la première Trilogie, le spectateur suit le développement spirituel, émotionnel et physique de Luke Skywalker) au point de devenir la représentation symbolique de la Force.

Le thème de la Force dépasse donc le contexte de l’idée fixe car il structure la narration musicale et filmique de la trilogie et car John Williams bâtit toute une structure musicale autour de ce motif. Par ce thème, le compositeur se positionne donc aux côtés de Richard Wagner.

SB
extrait de l’article « De Siegfried à Luke Skywalker: un réseau d’influences dans la musique de Star Wars. »
pour lire l’article dans son intégralité, cliquer ici

Références :
– Roger HICKMAN, Reel Music. Exploring 100 Yeara of film music, New York, W.W. Norton&Company, 2006.
– Scott D. PAULIN, Richard Wagner and the fantasy of cinematic union. The idea of the Gesamtkunstwerk in history and theory of film music. Music and Cinema, ed. James Buhler, Caryl Flinn et David Neumeyer, Hannover, Wesleyan University Press, 2000.
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– Bruno LUSSATO, Voyage au coeur du Ring, Wagner – L’Anneau du Nibelung, Fayard,2005.
– Arnold WHITALL, « Leitmotiv », Grove Music Online. Oxford Music Online. Oxford University Press.
– Heins Heinrich EGGEBRECHT, Terminologie des musikalischen Komposition, Stuttgart, Steiner, 1996
– Ingrid CZAIKA, Frühe Verdi-Motivik. Charakterisierungsmethoden in den frühen Opern (von Oberto bis Rigoletto), Wien, Lit Verlag, 2006
– Danko DRUSKO, Ein Diskurs über Leitmotive und ihre Anwendung in R. Wagners’ ‘‘Ring der Nibelungen’’ und J. Williams’ ‘‘Star Wars’’, Norderstedt, Grin Verlag, 2007.
– Martin-Gregor DELLIN, Richard Wagner. Sein Leben. Sein Werk. Sein Jahrhundert, München, Piper, 2013
– Myrl SCHREIBMAN, Max STEINER, « On Gone with the Wind, Selznick and the art of ‘‘Mickey Mousing’’. An Interview with Max Steiner», Journal of Film and Video, 56/1, (2004).
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– Kristian EVENSEN, The Star Wars Series and Wagner’s Ring. Structural, thematic and musical connections, 
– Jean-Jacques NATTIEZ, « La tétralogie de Richard Wagner. Miroir de l’androgyne et de l’œuvre d’art total.», Diogène, 4/204, (2004)
– George LUCAS, Star Wars Episode I : The Phantom Menace, 1990
– William CONRAD, The Making of Star Wars – 1977, Documenary, Lucasfilm Ltd and 20th Century Fox Television, 1977
– Quentin DELAHAYE, Star Wars Episode IV – un nouvel espoire (critique), (2015)
– Franco MANFRIANI, Der Ring der Nibelungen. Das Rheingold. Richard Wagner. 70 Maggio Musica Fiorentino, Bologna, Edizioni Pendragon, 2007.
– George LUCAS, Star Wars. Episode V. The Empire strikes back
 Richard WAGNER, Der Ring der Nibelungen, Bayreuth Festspielhaus 1991-1992, Warner Classics, [DVD]

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Le 28 août 1850, à l’occasion du 101e anniversaire de Goethe, « Lohengrin » fut créé à Weimar sous la direction de Liszt. Pourquoi Wagner n’était-il pas présent ?

Réponse : Il n'a pas pu venir car il faisait l'objet d'un mandat d’arrêt pour avoir participé aux émeutes de Dresde en 1849.

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