Naissance :

21 mai 1978

Fille de Wolfgang Wagner et de sa seconde épouse Gudrun Mack
Metteur en scène d’opéra et directrice du Festival de Bayreuth (depuis 2007)

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Katharina WAGNER

par Cyril PLANTE

Katharina Wagner est née le 21 mai 1978 à Bayreuth. Elle est la fille de Wolfgang Wagner et de Gudrun Mack. Passionnée par la mise en scène et le théâtre, la jeune femme suit des études de cinéma à l’université libre de Berlin. Elle effectue ses premières armes en travaillant comme assistante du réalisateur Harry Kupfer à la Staatsoper de Berlin. Puis Katharina Wagner rentre au sérail, soit au Festival de Bayreuth, où elle devient l’assistante de son père dès 1996.
Parallèlement à ses activités au sein du prestigieux Festival fondé par son arrière-grand-père, Katharina Wagner approfondit sa maîtrise de l’art de ce dernier, dont elle devient, malgré son jeune âge, l’un des plus ferventes expertes en mettant en scène notamment Le Vaisseau fantôme à Würzburg en 2002, puis Lohengrin à Budapest en 2004.

Dès 2001, Katharina Wagner soutient son père dans le domaine de la gestion du festival et a, dès lors, été encouragée dans ses fonctions comme un successeur potentiel.  Le père et la fille, travaillant ensemble dans une parfaite harmonie et complicité ont ainsi permis l’arrivée de nouveaux metteurs en scène à Bayreuth comme Christoph Schlingensief, et la publicité de l’établissement – afin d’attirer de nouveaux regards, mais également un nouveau public – a été mise à l’honneur. Ce qui lui a valu, pour un temps, d’être accusée de populisme.

Pressentie pour succéder à son père à la tête du festival, Katharina fait officiellement acte de candidature en compagnie de Christian Thielemann en septembre 2007. Elle est finalement élue par la Fondation Richard Wagner comme codirectrice du festival conjointement avec sa demi-sœur Eva Wagner-Pasquier, le 1er septembre 2008.
Les deux héritières de Richard Wagner tiendront ainsi conjointement les rênes du Festival, jusqu’en 2015, année à laquelle expire ce contrat de direction bicéphale. Eva Wagner-Pasquier ayant demandé à la Fondation en charge de la gestion du Festival de ne pas prolonger le sien, Katharina reste seule aux commandes de la direction de Bayreuth.

Tout comme son père Wolfgang, à Bayreuth, Katharina s’est également impliquée non seulement dans les fonctions de directrice du Festival mais également dans celles de metteur en scène.

Ainsi en juillet 2007 Katharina signe sa première mise en scène des œuvres de son arrière-grand-père sur la scène du Festspielhaus, avec le dramaturge Richard Sollich et le costumier Alexander Dodge, avec Les Maîtres chanteurs de Nuremberg dirigée par Sebastian Weigle. Cette mise en scène renverse la posture habituelle en faisant de Sachs et Walther les tenants du conservatisme, tandis que Beckmesser est un artiste novateur et incompris. Une mise en scène audacieuse, héritée de l’école de la regietheater dont elle est l’une des plus intelligentes porte-parole, mais avec une extrême finesse et prouvant – s’il en était encore besoin – sa maîtrise absolue de l’art de son prestigieux aïeul. Une mise en scène bousculée à sa création qui, comme c’est bien couvent le cas à Bayreuth, fut bien vite saluée comme l’une des meilleures productions de cette dernière dizaine d’années sur la Colline Verte.

En 2007, Katharina Wagner a rendu possible l’accès des journalistes aux répétitions. Et en 2008, pour la première fois, elle a permis la retransmission image et son en direct d’une représentation du festival sur la Volksfestplatz de Bayreuth. Un geste manifeste en direction des publics qui n’ont pas la chance de figurer parmi le nombre restreint de spectateurs à pouvoir assister aux représentations dans l’enceinte même du Saint des Saints. Une « hérésie » critiquée par l’arrière-garde des fidèles, un flagrant – et remarquable – symbole de modernité en direction du grand public qui, grâce à cette initiative, peut désormais « communier » avec les élus en temps réel, le temps de la représentation. Et c’est grâce à de telles opérations de communication dont elle est l’instigatrice – et Katharina Wagner l’a parfaitement compris – que pourra survivre ce Festival résolument hors-du-commun qu’est Bayreuth.

Le même succès viendra en 2016 pour son Tristan et Isolde très vite adopté par les fidèles de Bayreuth, avec des décors inspirés des Carceri d’invenzione de Piranèse et les jeux d’optiques de Maurits Cornelis Escher.

Depuis 2011 Katharina Wagner a été nommée Professeur honoraire de la direction à l’Académie de Musique « Hanns Eisler » de Berlin. En 2012, elle reçoit le Prix de la Culture en Bavière et, en 2016, la médaille bavaroise de l’Europe.

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Sommaire
„Wen ruf’ ich zum Heil, daß er mir helfe? Mutter, Mutter! Gedenke mein!” : dans quelle situation Siegfried chante-t’il ce cri désespéré appelant à l’aide ?

Réponse : Lorsqu'il est surpris de découvrir que sous l'armure (Brünne) se trouve non pas un homme endormi, mais Brünnhilde.

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