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Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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DIE FLEDERMAUS DANS … LA WALKYRIE !
(La Walkyrie, WWV 86B)

par Nicolas CRAPANNE

A priori, rien ne prédispose La Chauve-souris (Die Fledermaus, l’opérette de Johann Strauss) à s’inviter à une représentation de La Tétralogie... ! Encore moins sur la scène prestigieuse et séculaire du Festspielhaus de Bayreuth !

C’est pourtant ce qui arriva au cours de l’été 1995, lors d’une représentation de La Walkyrie. Il ne s’agissait bien entendu pas de l’opérette du “Roi de la Valse”, mais de l’animal lui-même qui, au cours du changement de décors entre les actes II et III de l’opéra, avait profité de l’ouverture du fonds de scène pour se faufiler à l’intérieur du temple de la musique wagnérienne. Alors qu’aucun machiniste n’avait repéré l’intrusion de la créature en coulisse, le rideau s’ouvre sur la tonitruante “Chevauchée des Walkyries” sous la baguette du Maestro Daniel Barenboïm, magnifiée par l’orage électrique de la production d’Harry Kupfer.

Premiers “Hojotoho” sans encombres. Jusqu’à ce que l’animal – peut-être (et à juste titre) effrayé par les cris des guerrières – ne pique une tête… en direction des Walkyries ! Cris de panique, effroi (tant parmi les chanteuses que sans doute dans le public), rien n’y fait, la chauve-souris ne veut pas quitter la scène. Il faudra attendre l’arrivée de Brünnhilde (Anne Evans, cette année-là) pour que la créature ailée disparaisse de scène… et que cette représentation pour le moins hors du commun, puisse reprendre un cours normal.

Nul ne sut jamais ce qu’il advint de la pauvre chauve-souris égarée dans l’univers wagnérien…

 

Le saviez-vous ?

Et pourtant, il y eut bien une Chauve-souris – celle de Strauss, cette fois-ci – sur la scène du Festpielhaus de Bayreuth. A la libération de l’Allemagne par les forces alliées en 1945, le Festival, emblème du nazisme dans toute sa “splendeur” pendant le IIIème Reich, fut fermé. Et les américains qui assuraient à l’époque “le retour à la tranquillité” à Bayreuth transformèrent la scène du Festspielhaus en un lieu de music-hall. Jusqu’en 1951, date de réouverture du “Nouveau Bayreuth”, si les ouvrages de Richard Wagner furent naturellement proscrits de la scène du Festspielhaus, se succédèrent des spectacles et des représentations aussi divers que des concerts de Glenn Miller, des “performances” des Radio City Music Hall Rockettes, et quelques opéras ou opérettes parmi lesquels Fidelio, Madama Butterfly, La Traviata… et La Chauve-souris ! Il s’agissait bien cette fois-ci de l’opérette de Strauss.

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« Achevé à Wahnfried le 21 novembre 1874. Je ne dis rien de plus !! R.W. » À quoi se réfèrent ces mots de Wagner ?
Réponse :

À l'achèvement du Crépuscule des dieux. Il s'agit de l'inscription finale sur la partition définitive du Crépuscule des dieux, laquelle constitue en fait la conclusion de vingt-six années de travail sur la partition du Ring.

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