Mvrw melchior lauritz 400
Naissance :

20 mars 1890

Mort :

19 mars 1973

Artiste lyrique (ténor)

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

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Lauritz MELCHIOR

par Nicolas CRAPANNE

Né à Copenhague, danois naturalisé ultérieurement américain, Lauritz Lebrecht Hommel Melchior baigna dans la musique dès sa prime jeunesse. Enfant, il chanta en tant que soprano dans les chorales de sa paroisse avant d’intégrer l’Ecole Royale d’Opéra de Copenhague en 1908.

Tout d’abord baryton, le chanteur alla même jusqu’à frayer avec des rôles de basses à l’Opéra Royal du Danemark. Pendant cette période, la voix mûrit, s’affermit, laissant filtrer des aigus clairs et lumineux. C’est une rencontre au cours d’une représentation du Trouvère de Verdi qui décida du changement de tessiture du chanteur, de sa carrière… et de sa vie : Mme Charles Cahier, qui interprétait alors le rôle d’Azucena, lui révéla sa véritable voix de ténor. Elle alla même jusqu’à écrire à la direction de l’Opéra pour que celle-ci offrît au chanteur une année sabbatique afin de « refaire sa voix ». Ce que le futur ténor fit au lendemain de la guerre, dans les années 1917-1918, auprès du ténor wagnérien Vilhelm Herold. Lorsque Lauritz Melchior revint sur la scène de l’Opéra Royal de Danemark, le 8 octobre 1918 dans le rôle titre de Tannhäuser, il était métamorphosé. Le public, lui, était déjà en délire.

Tannhäuser fut d’ailleurs le rôle fétiche de ce ténor, avec pas moins de 144 représentations… C’est avec prudence que l’artiste étudia ce nouveau répertoire qui s’offrait à lui et dont il allait devenir l’un des porte-paroles les plus convaincants. Aussi étudia-t-il en 1923 auprès de la soprano dramatique viennoise, Anna Bahr von Mildeburg, une légende vivante. La voix et le physique étaient prêts pour les rôles les plus lourds qui s’offraient à lui. Le répertoire wagnérien du Heldentenor le plus fameux de la première moitié du XXème siècle  s’étoffa peu à peu : Le Marin du Vaisseau fantôme (1920), puis Siegmund à Covent Garden (1924), et enfin, l’été suivant de la même année, au Saint des Saints, Bayreuth. En 1925, il y interpréta Parsifal, invité par Winifred Wagner qui dirigeait alors le Festival. En 1926, il fit ses débuts au Met à New-York, toujours dans le rôle de Tannhäuser. A partir de cette année et jusqu’en 1950, ce ne sont pas moins de 519 représentations d’opéras de Wagner que le ténor donna au Met, où il était à demeure. Chaque soir fut un nouveau triomphe. A Bayreuth, il chanta auprès des plus grands et fut dirigé par les chefs les plus exigeants : Tannhäuser bien sûr, mais également Siegmund, Siegfried, Tristan ou bien encore Lohengrin, pendant six années consécutives. Mais aux étendards nazis qui flottaient sur la Colline Verte, le ténor préféra les acclamations du Met : il ne revint plus à Bayreuth. Quand Lauritz Melchior fit ses adieux à la scène au Metropolitan Opera de New York dans Lohengrin, en 1950, il tint l’affiche d’un Lauritz Melchior Show, véritable show à l’américaine, qu’il chanta 251 soirs de suite. Lauritz Melchior décéda à plus de quatre-vingts ans laissant sur disques le témoignage d’une voix devenue légendaire.

Rôles : Siegmund (La Walkyrie, 188 représentations), Siegfried (128 fois dans Siegfried, 107 fois dans le Crépuscule des dieux), Tristan (Tristan und Isolde, 229 performances), Tannhaüser (144 fois), Lohengrin (106 fois), Parsifal (81 fois)

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Sommaire
Quel célèbre compositeur italien est né en 1813 comme Richard Wagner, mais ne l’a jamais rencontré ?
Réponse :

Giuseppe Verdi (1813-1901). Franz Werfel décrit pourtant dans son œuvre parue en 1924, Verdi. Roman de l'opéra, une rencontre fictive entre les deux célèbres compositeurs.

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