Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

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 WAGNER APRÈS WAGNER

MUSIQUE FUNÈBRE D’APRÈS DES MOTIFS D’EURYANTHE, POUR INSTRUMENTS A VENT ET TAMBOURS, WWV73

C’est à l’instigation de Richard Wagner que la dépouille mortuaire de Carl Maria von Weber, alors à Londres où le compositeur était mort le 5 juin 1826, fut ramenée à Dresde. Quel hommage plus vibrant et solennel le compositeur du Vaisseau Fantôme et de Tannhäuser pouvait-il en effet bien rendre à l’un de ses grands inspirateurs que de lui organiser des funérailles quasi-nationales sur une musique de sa propre production ?
Bouleversé dans son enfance par une représentation du Freischütz qui marqua à jamais sa jeunesse (et décida peut-être de sa future carrière de musicien), Wagner vouait un véritable culte à Weber qu’il plaçait aussi haut que Beethoven parmi ses “Maîtres”. C’est donc tout naturellement en Allemagne que la dépouille mortuaire du compositeur d’Obéron, né à Lübeck en 1786, devait trouver sa place définitive, selon Wagner. Celui-ci finit par faire accepter cette décision malgré l’opposition de l’intendance aulique du Royaume de Saxe, et il fut finalement décidé que les restes de Weber seraient rapatriés à Dresde.
Pour l’occasion, et à partir du 10 novembre 1844, Wagner, alors en pleine composition de Tannhäuser, se mit à la composition d’une musique funèbre “d’après des motifs d’Euryanthe”, Euryanthe étant l’un des opéras composés par Weber pour Vienne en 1823 et inspiré par un récit français du XIIIème siècle. Véritable annonciateur de Lohengrin et de Tannhäuser, Euryanthe était l’inspiration idéale pour Wagner et parfaitement de circonstance.
Le 14 décembre 1844, la dépouille mortuaire de Weber fut ramenée de Londres depuis la berge de l’Elbe au cimetière catholique du quartier de Friedrichstadt où retentit alors pour la première fois les quatre-vingts instruments à vents et tambours interprétant la Musique funèbre (appelée également Symphonie Funèbre ou bien encore Marche Funèbre) “d’après des motifs d’Euryanthe” de Richard Wagner pendant la procession aux flambeaux.
Le lendemain, le 15 décembre, sur le tombeau de Carl-Maria von Weber, Wagner prononça lui-même l’oraison funèbre. Il était tellement submergé par l’émotion qu’il en resta un moment muet. Pour achever la commémoration, un chœur d’hommes entonna le choral Hebt an den Sang (Entonnez ce chant), également composé par Wagner pour l’occasion.

La première partie de la Symphonie funèbre est en fait un arrangement de la musique de l’Ouverture d’Euryanthe, transposée un demi-ton en-dessous de l’harmonie originale, afin de pouvoir s’enchaîner directement à la deuxième section de l’ouvrage (le tempo est également ralenti, passant d’un Largo à un Adagio). La deuxième section est inspirée du motif de la Cavatine Hier dicht am Quell de l’Acte II de l’opéra de Weber, également transposée du Sol Majeur en Si bémol Majeur. La Coda finale quant à elle est extraite de motifs de l’une des scènes finales de l’opéra de Weber.

De 1844 à 1926, les seules partitions originales et intégrales furent gardées par Wagner et par le chef d’orchestre Felix Mottl avant de disparaître. Il ne reste aujourd’hui de la partition que des fragments (les partitions destinées aux différents pupitres) ce qui rend son exécution particulièrement difficile. On notera toutefois une tentative (une seule) de rendre justice à cette œuvre méconnue de Wagner ; en 1926, au concert… soit plus de quatre-vingts années après sa création.
Très rarement donnée au concert de nos jours, l’œuvre est d’une durée d’environ sept minutes et demie.

NC

 

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Qui est devenu, après la mort de Siegfried Wagner (1930), le directeur artistique du festival aux côtés de Winifred Wagner et également son amant ?

Réponse : Heinz Tietjen (1861-1967). Il était alors le directeur général des théâtres nationaux prussiens de Berlin, Kassel et Wiesbaden, et sans doute ainsi l'un des hommes de théâtre des plus éminents d'Allemagne.

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