Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

WAGNER CHEZ LES SOVIETS

par Jacques BARIOZ

Est-ce la courte expérience révolutionnaire de Wagner lui-même, ou ses innovations dans le domaine artistique, toujours est-il que les intellectuels et artistes bolcheviques, après la Révolution de 1917 et dans l’ambiance du renouvellement artistique et théâtral, étaient dans leur majorité favorables aux idées et aux œuvres de Richard Wagner.

????????????????????????????????????

Un personnage-clé du constructivisme russe, Vladimir Tatlin, a dessiné entre 1915 et 1918 des décors pour Le Hollandais volant, jamais utilisés au demeurant. Parsifal fut repris dès l’époque du traité de paix de Bust-Litovslt, et dès cette saison 1917-1918, les reprises de Wagner furent régulières au GATOB (l’ex-Mariinsky), et au Bolchoï jusqu’en 1934. La position de Lénine et de son commissaire à l’instruction, Lounatcharski, sur le théâtre, la musique et l’opéra était de ne pas faire table rase des grandes œuvres du passé bien que Lounatcharski trouvât dans Art et Révolution de Wagner une vision socialiste d’une nouvelle forme d’art destinée au peuple. Le poète Ivanov prononça une conférence avant une reprise de La Walkyrie dans laquelle il déclara : “Beethoven, Wagner et Scriabine sont particulièrement chers à nous, peuple d’une nouvelle ère« . Des extraits de Lohengrin furent joués à l’ouverture du deuxième congrès de l’Internationale communiste en juillet 1920. La marche funèbre du Crépuscule des dieux fut interprétée par une Fanfare de cinq cents cuivres à la cérémonie du dévoilement du monument aux victimes de la Révolution, et également au concert donné au Bolchoï après la mort de Lénine : il y a d’ailleurs des raisons de croire que c’était le vœu de Lénine lui-même dont la passion pour Beethoven était bien connue, mais qui fit aussi, d’après sa femme, un spectateur et un bon connaisseur de Wagner.

mvrw-ussr-ring-lettonie-riga

Des productions très rénovées, dans le style constructiviste, notamment pour Rienzi et Lohengrin au Bolchoï, furent présentés avec succès. On imagina aussi, avant de pouvoir trouver la recette d’opéras réellement révolutionnaires, mettre de nouveaux titres et sujets sur d’anciennes partitions, par exemple Les Huguenots qui devenaient “Les Décembristes”, Le Prophète, “La Commune de Paris” et Rienzi, “Babeuf”. ..

Une initiative originale est encore à noter : un groupe d`une trentaine de musiciens de Petrograd créa, avec, paraît-il, les encouragements de Cosima Wagner, une “Association d’art wagnérien” ayant pour but de faire connaître les trésors de l’héritage musical wagnérien aux masses laborieuses, par des concerts « de chambre », c’est-à-dire en version de concert : seuls L’Or du Rhin et La Walkyrie purent être ainsi présentés avec deux pianos et, en guise de décors, des projections colorées. Au cours des années qui suivirent, avec la prise de pouvoir par Staline, la collectivisation forcée et l’austérité de quasi-temps de guerre, les contraintes du “réalisme socialiste », la montée du nationalisme au plan culturel accompagnant les tensions politiques mondiales, tout ceci eut comme conséquence l’abandon du répertoire wagnérien sur les scènes soviétiques du milieu des années 1930 jusqu’aux années 1960 : des dates anniversaires de Wagner, 1933 et 1938, furent toutefois marquées par des concerts, des conférences et des publications.

 

logo_cercle rw  JB in WAGNERIANA ACTA  2009 @ CRW Lyon

 

Extrait de l’article « La réception du Ring aux Etats-Unis et en Russie » par par logo_cercle rw Jacques BARIOZ

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
LE TANNHÄUSER, UNE LÉGENDE DE HEINRICH HEINE (Tannhäuser et le tournoi des chanteurs à la Wartburg, WWV 70)
par Henri PERRIER

Dans ses récits autobiographiques Ma Vie et Une communication à mes amis, Wagner donne des renseignements sur les sources littéraires de son Tannhäuser en mentionnant des oeuvres de Ludwig Tieck et de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann ainsi qu’un recueil de récits populaires de la Thuringe. Mais il ne cite pas… (Lire la suite)

Thérèse VOGL
par Luc ROGER

Therese Vogl, née Thoma, vit le jour le 12 novembre 1845 à Tutzing, une charmante localité située sur le bords du lac de Starnberg en Bavière, où elle passera également les dernières années de sa vie. Elle faisait partie d’une famille très nombreuse de seize enfants. C’est son père qui… (Lire la suite)

Sommaire
De 1876 à 1878, Wagner vécut une idylle particulièrement intense avec une jeune Française dont la beauté, l’intelligence et les parfums l’avaient envoûté. Qui était-ce ?

Réponse : Judith Gautier (1845-1917). L'écrivaine était la fille du poète Théophile Gautier. En raison de son tempérament impétueux, elle était surnommée « l'ouragan ». Elle servit de modèle à Wagner pour le personnage de Kundry (Parsifal).

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS
Partagez cette page avec vos amis !

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch