Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

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L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1846

Hiver 1846

Malgré l’opposition de la part de certains musiciens et de la presse, Wagner impose l’inscription de l’exécution de la Neuvième Symphonie de Ludwig van Beethoven au programme du concert annuel donné traditionnellement le dimanche des Rameaux et dont la recette alimente le fonds des retraites des pensionnaires de Leipzig.
NB : Cette œuvre – la Neuvième Symphonie – était assez peu connue à l’époque du public de Leipzig. Cette note figure d’ailleurs dans un commentaire de Wagner dans Mein Leben. L’exécution de celle-ci, huit ans auparavant, sous la direction de Carl Gottlieb Reissiger, avait d’ailleurs été un fiasco… d’où les réticences rencontrées par Wagner pour imposer à nouveau cette œuvre au programme du concert.

12 février 1846

Felix Mendelssohn dirige l’Ouverture de Tannhäuser au Gewandhaus de Leipzig.
L’exécution de l’œuvre se solde par un échec.

2 mars 1846

Wagner transmet à l’intendant von Lüttichau un mémoire critique Concernant la Chapelle (orchestre) royale, et proposant un certain nombre de réformes concernant le fonctionnement même de l’orchestre ainsi que le répertoire.

Mars 1846

Wagner dirige les répétitions de la Neuvième Symphonie de Beethoven (concert du Dimanche des Rameaux).

Entre le 24 mars et le 2 avril 1846,

Wagner fait publier dans la Dresdener Abendzeitung trois articles consacrés à la Neuvième Symphonie de Beethoven afin, sans doute, de mieux préparer le public à l’audition de cette œuvre.

5 avril 1846

Dimanche des Rameaux
Wagner dirige la Neuvième Symphonie de Beethoven à l’ancien Opéra de Dresde, qui jouxtait le Zwinger de Dresde, tout comme le seront plus tard l’ancien puis nouveau Semperoper.
Le texte du programme distribué au public est rédigé de la main de Wagner ; dans cette introduction, le compositeur met en parallèle des extraits du Faust de Goethe avec l’œuvre de Beethoven.
Le concert rencontre un immense succès.
Parmi l’assistance, se trouvent le tout jeune Hans von Bülow, ainsi que le ténor Ludwig Schnorr von Carolsfeld, futur créateur du rôle de Tristan (Tristan et Isolde).

Printemps 1846

Wagner s’attache à la composition de la partition de Lohengrin.

PERSO Graupa Lohengrinhaus
La demeure de villégiature du couple Wagner à Pirna-Graupa en Suisse saxonne entre le 15 mai et le 30 juillet 1846. La maison jouxte la maison natale d’Hans von Bülow. Elle a aujourd’hui été transformée en musée.

Entre le 15 mai et le 30 juillet 1846,

Wagner et son épouse Minna séjournent à Gross-Graupa, près de la petite ville de Pirna, dans les environs de Dresde. Durant ce séjour estival, Wagner y achèvera la partition de Lohengrin. Durant cet été, le couple Wagner reçoit la visite et les avis de Hans von Bülow – “ alors âgé de seize ans ” (Mein Leben) – ainsi que le sculpteur Gustav Adolf Kietz.

Sur Richard Wagner et Hans von Bülow
La rencontre entre les deux hommes date du 29 juillet 184,  le jeune Hans von Bülow est alors âgé de seize ans. Wagner n’est pourtant pas un inconnu pour le jeune homme : à l’âge de treize ans, soit trois années auparavant, il avait assisté à la Première de Rienzi, et avait été transporté d’enthousiasme. Dès leur rencontre, un rapport de maître et disciple plein de dévouement s’instaure entre les deux hommes. Un rapport qui ne fera que se confirmer pendant près de trente ans.

30 juillet 1846

La partition de Lohengrin est achevée de la main du compositeur.

Sur Pirna-Graupa et la Lohengrinhaus, voir également (en allemand) :

Début août 1846

Retour du couple Wagner à Dresde.
Wagner se rend à Leipzig à plusieurs reprises pour affaires. A l’occasion de l’un de ses séjours, Wagner rencontre le compositeur Ludwig Spohr qui lui témoigne son enthousiasme suite à ce qu’il a déjà entendu de son confrère (notamment Le Vaisseau fantôme).

9 septembre 1846

De retour à Dresde, Wagner commence à travailler à l’orchestration de Lohengrin par le troisième acte et notamment le Récit du Graal. L’orchestration de l’œuvre se fera à rebours, de la fin de l’œuvre à son début.
Le travail sur Lohengrin sera interrompu par le compositeur d’ici la fin de l’année; notamment en raison du travail que celui-ci aura à effectuer en vue des représentations d’Iphigénie en Aulide (voir décembre 1846)

Automne 1846

Eduard Hanslick, qui vient assister aux représentations à Dresde de Tannhäuser – à présent couronnées de succès – écrit une critique favorable de l’opéra dans Allgemeine Wiener Musikzeitung.

MVRW-Frederic-Barberousse31 octobre 1846

Wagner interrompt pour un court moment la composition de Lohengrin pour l’esquisse en prose d’un drame devant s’intituler Barberousse (Frédéric Ier).
NB : Ce drame sans musique (Wagner voulait en faire un opéra, mais le projet ne dépassa jamais le stade de la rédaction d’une esquisse en prose) porte néanmoins le numéro 76 dans le catalogue des œuvres WWV du compositeur. Le drame s’inscrit dans la lignée d’autres figures historiques ou mythologiques, tels Jésus de Nazareth, WWV80 ou bien encore Achille, WWV81, dont Wagner voulait se servir pour bâtir des drames à portée nationale. N’en survivra qu’un seul à ces multiples esquisses ou tâtonnements, ce sera le Siegfried de La Tétralogie.

Hiver 1846,

Dans la perspective de représentations d’Iphigénie en Aulide de Glück, Wagner est contraint de revoir la traduction en allemand (qu’il juge très mauvaise), ce qui le force à réécrire une partie de la partition, ainsi que l’instrumentation.

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Sommaire
De 1876 à 1878, Wagner vécut une idylle particulièrement intense avec une jeune Française dont la beauté, l’intelligence et les parfums l’avaient envoûté. Qui était-ce ?

Réponse : Judith Gautier (1845-1917). L'écrivaine était la fille du poète Théophile Gautier. En raison de son tempérament impétueux, elle était surnommée « l'ouragan ». Elle servit de modèle à Wagner pour le personnage de Kundry (Parsifal).

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