Mvrw Silja Anja 400
Naissance :

7 avril 1940

Artiste lyrique (soprano)

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Scroll Left 1 Svgrepo Com

Anja SILJA

par Nicolas CRAPANNE

Née à Berlin dans une famille d’origine finlandaise, Anja Silja commença à étudier le chant dès l’âge de six ans avec sa propre grand-mère Egon Friedrich Maria Anders van Rijn. Elle donna à dix ans son premier concert au Titania Palast de Berlin.

Phénomène incroyable, elle démarra sa prodigieuse carrière à l’âge de seize ans sur les scènes des théâtres de Braunschweig avec des rôles comme Rosina, Zerbinetta et Micaëla. Deux ans plus tard, en 1958, elle était engagée à l’Opéra de Stuttgart puis celui de Francfort, et en 1960, à seulement vingt ans, elle fit ses débuts à Bayreuth dans le rôle de Senta. D’une présence scénique électrisante, quasi magnétique (elle savait conférer à son Elsa, sa Senta ou son Elisabeth un tempérament farouche, presque halluciné), son chant se caractérisa avant tout par la recherche de la vérité, de la sincérité, de l’expression, même si cela devait se faire au détriment de la ligne vocale.

Jusqu’à la mort de Wieland Wagner, dont elle était ouvertement la maîtresse et l’égérie, elle chanta dans presque toutes ses productions à Bayreuth et en Europe : elle interpréta Elsa de LohengrinElisabeth de Tannhäuser, Eva des Maîtres Chanteurs de Nuremberg, Freia dans L’Or du Rhin, la Troisième Norne dans Le Crépuscule des dieux, Isolde, Brünnhilde, Vénus… Artiste aux multiples facettes et chanteuse à l’étendue vocale extrêmement étendue, son répertoire comprenait aussi paradoxalement que cela puisse paraître – en marge du répertoire wagnérien – les rôles de Reine de la Nuit (qu’elle chanta en 1959 et qui lui valut d’être qualifiée de Callas allemande ), Fiordiligi, Leonore (Fidelio et La forza del destino), Desdemona, Lady Macbeth, Lulu … avec une voix reconnaissable entre toutes (quoique pour ses détracteurs trop “métallique”) mais toujours droite et inspirée par les talents scéniques indéniables de l’artiste.

A la mort de Wieland Wagner, face à une famille Wagner déchirée, les portes de Bayreuth lui furent fermées. Mais tant d’autres étaient ouvertes : Vienne, Zurich, Barcelone, Berlin, Hambourg, New York, Londres, Paris, Aix-en-Provence, Glyndebourne …

Elle vit aujourd’hui à Paris, dans la maison qui fut celle d’André Cluytens. Avec une longévité professionnelle impressionnante, elle a chanté en mai 2015 le rôle de la vieille dame dans le “Candide” de Bernstein et n’a pas encore chanté sa dernière note !

Group 1077

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
LA CRÉATION DE TANNHÄUSER À L’OPÉRA DE PARIS (1861)
RAPPORTÉE PAR JUDITH GAUTIER
(Tannhäuser et le tournoi des chanteurs à la Wartburg, WWV 70)
par Judith GAUTIER

La création de Tannhäuser à l’Opéra de Paris (1861) (texte de Judith Gautier, extrait de son autobiographie Le second rang du collier) » Dans la voiture, ma mère nous raconta la terrible soirée. Elle était outrée de cette cabale, abasourdie encore du tumulte. Quant à la musique, elle n’en pouvait… (Lire la suite)

LE VAISSEAU FANTÔME (WWV 63)

Opéra romantique en trois actes Livret et musique de Richard Wagner, d’après la nouvelle Les Mémoires de Monsieur de Schnabelewopski (Aus den Memoiren des Herrn von Schnabelewopski) de Heinrich Heine Créé le 2 janvier 1843 au Théâtre de la Cour Royale de Saxe (Dresde) sous la direction du compositeur Distribution… (Lire la suite)

Mvrw Silja Anja 400
Naissance :

7 avril 1940

Artiste lyrique (soprano)

Sommaire
„Wen ruf’ ich zum Heil, daß er mir helfe? Mutter, Mutter! Gedenke mein!” : dans quelle situation Siegfried chante-t’il ce cri désespéré appelant à l’aide ?
Réponse :

Lorsqu'il est surpris de découvrir que sous l'armure (Brünne) se trouve non pas un homme endormi, mais Brünnhilde.

LIENS UTILES
Pas de liens utiles
TAGS
Partagez cette page avec vos amis !

Nous contacter

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch