Au début du XIXe siècle, la réputation musicale de Vienne n’était plus à faire, et la ville autrichienne faisait déjà figure d’aimant artistique pour beaucoup de compositeurs. Richard Wagner ne fit pas exception.
Un premier séjour formateur
Alors étudiant à Leipzig, Wagner fut pris « d’un désir de voir le monde[1] » à la fin de l’année universitaire 1831–1832, stimulé par la relation d’amitié qu’il avait nouée avec Tyskiéwitsch, un jeune homme polonais. Alors âgé de dix-neuf ans, il put obtenir l’autorisation de sa mère pour voyager avec son camarade en Europe centrale et passa près d’un mois et demi à Vienne pendant l’été 1832. Il y emporta « les partitions de [s]es trois ouvertures, ainsi que celle de [s]a grande symphonie encore inédite[2] ». Après avoir laissé son ami à Brünn (Brno), cité alors en proie au choléra, il fut saisi d’une peur panique de cette maladie, qui l’accompagna pendant tout son trajet jusqu’à Vienne :
De nouveau, la peur des revenants me fit souffrir comme dans mon enfance. Le choléra était en personne devant moi ; je le voyais, je pouvais le toucher de mes mains ; il entra dans mon lit, il m’enlaça. Mes membres se glacèrent, je sentis la mort m’étreindre le cœur. Je ne sais si je dormais ou si j’étais éveillé, mais, à l’aube, je m’étonnai de me retrouver vivant et absolument bien portant[3].
Le cauchemar s’acheva en réveil plutôt heureux : « J’arrivai donc indemne à Vienne, où l’épidémie, qui y régnait aussi, n’eut pas de prise sur moi[4]. » La ville eut au contraire un effet euphorisant pour l’apprenti musicien : « Je restai six semaines en tout dans la grande ville animée où je me sentis bientôt chez moi, grâce aux recommandations que j’avais pour quelques amis de notre famille[5]. » Le voyage ayant été improvisé et n’ayant pas de « but pratique[6] », Wagner dut vivre de peu et s’endetter, mais cela ne l’empêcha pas de mettre à profit son séjour pour parfaire sa culture musicale et profiter de la richesse de l’offre artistique disponible :
J’allai au théâtre, j’écoutai Strauss, je fis des excursions et je me laissai vivre. Il en résulta quelques dettes qu’il m’a fallu encore achever de payer étant chef d’orchestre à Dresde. Mais j’y recueillis des impressions musicales et théâtrales certainement très stimulantes, et Vienne est restée longtemps pour moi la ville des créations originales et populaires[7].
Parmi les salles de spectacle qu’il put fréquenter, le théâtre An der Wien fut celui qui lui plut le plus. Il garda un souvenir amusé de la féérie burlesque qu’il put y voir. En revanche, l’Iphigénie en Tauride de Gluck qu’un ami lui fit découvrir le laissa froid, ce qu’il n’osa avouer sur le moment. Comme il le reconnut plus tard dans ses mémoires, il avait une image fausse du musicien :
Le conte connu d’Hoffmann me faisait voir en Gluck un géant diabolique. N’ayant pas encore étudié ses œuvres, je supposais qu’elles couvaient un feu dramatique et puissant. J’attendais donc de cette première audition une impression dans le genre de celle que m’avait produite Fidelio avec Mme Schröder-Devrient. Mais c’est à peine si, dans la grande scène d’Oreste et des Furies, je ressentis la moitié seulement de cette extase. Le reste me parut solennel, et j’attendis vainement un effet qui ne vint pas[8].
Ce n’est que lorsqu’il sera amené à diriger des œuvres de Gluck à l’Opéra de Dresde dans les années 1840 que Wagner saura reconnaître le génie musical de l’auteur d’Orphée et Eurydice. En 1832, Wagner put en revanche approfondir sa connaissance de l’opéra-comique français en allant écouter le Zampa de Ferdinand Hérold – créé l’année précédente à Paris – dans deux autres établissements viennois réputés, le théâtre Am Kärtnertor dans la vieille ville et la Josefstadtsituée dans l’actuel huitième arrondissement. Lui fut alors révélé « le nerf vital du goût viennois[9] ».
Dans le restaurant voisin du Sträußelsäle, à l’atmosphère embrumée par les nombreux fumeurs du lieu, Wagner put encore entendre un pot-pourri de Zampa exécuté « sous la direction fiévreuse de Strauss, […] qui enflammait tous les cœurs[10]. » Il s’agit de Johann Strauss père (1804-1849), l’auteur de la Marche de Radetzky. Le jeune Wagner fut durablement impressionné par sa direction brillante et endiablée. Il le dépeint à la façon d’un personnage hoffmannien :
Ce singulier Johann Strauss m’est demeuré inoubliable par l’enthousiasme presque frénétique qui l’empoignait dans toutes les pièces qu’il dirigeait en jouant lui-même le premier violon. Ce génie de l’esprit musical populaire viennois frémissait aux premières notes d’une nouvelle valse comme la Pythonisse sur son trépied, et le véritable rugissement de l’auditoire, plus grisé de musique que de boisson, poussait la fougue du violoniste enchanteur à un degré presque inquiétant[11].
Mais après avoir assisté à une répétition des élèves du Conservatoire exécutant une messe de Cherubini qu’il jugea médiocre, il tempéra son enthousiasme pour la ville : selon lui, « à Vienne la musique classique était traitée en mendiante à laquelle on accorde l’aumône obligatoire et mesquine[12]. » Un professeur auquel Wagner avait été recommandé lui proposa de faire jouer son Ouverture en ré mineur au cours de cette même répétition, mais le projet n’aboutit pas. Au bout du compte, Wagner jugea bien minces les bénéfices musicaux qu’il avait pu tirer de son séjour viennois. Il alla jusqu’à écrire dans Mein Leben [Ma vie] que son goût musical « avait pris une direction inquiétante[13] »…
Détail amusant, une vingtaine d’années plus tard, à partir de 1853, Johann Strauss fils (1825-1899) intégra à ses concerts des extraits d’œuvres wagnériennes et « sera même le premier à interpréter en public le 31 août 1861 des extraits du 2eacte et la Liebestod de Tristan et Isolde dans des arrangements pour orchestre fournis par Wagner lui-même[14]. » Georges Schürch précise qu’il s’agit sans doute d’un « pied de nez […] aux musiciens de l’Opéra de Vienne qui n’arrivent pas à se mettre cette musique dans les doigts[15]. »
Une brève incursion estivale dans la Vienne révolutionnaire de 1848
Plus de quinze années s’écoulèrent avant son retour. Entre temps, Wagner était devenu maître de chapelle de la Cour royale de Saxe et avait composé plusieurs opéras : Les Fées, La Défense d’aimer, Rienzi, Le Hollandais volant, la première version de Tannhäuser et Lohengrin. Profitant d’un congé estival, il se rendit à Vienne en juillet 1848 pour y présenter un plan de réforme des théâtres municipaux. Henri Perrier nous éclaire sur les circonstances de son déplacement et précise que ses démarches furent vaines : « Assez gêné sur le plan financier, il voyage en 3e classe, ne reste qu’une nuit à l’hôtel et loue pour quinze jours une chambre bon marché dans la Goldschmidstrasse près du Stefanplatz. Il peut exposer son plan à diverses personnes dont l’influence supposée déterminante sera en fait absolument nulle[16]. » Le parfum révolutionnaire qui flottait sur Vienne depuis mars 1848 et la chute de Metternich, chancelier depuis 1821, séduisit en revanche pleinement Wagner, qui devait à son tour s’impliquer par la suite dans une insurrection populaire, celle de Dresde, lourde de conséquences pour lui, avec un long exil à la clé.
Trois ans à Vienne (1861-1864)
Treize années plus tard, dans la foulée du scandale des représentations parisiennes de Tannhäuser, il choisit de s’installer à Vienne à partir de mai 1861 pour des raisons musicales et pratiques. Il désirait en effet y trouver des chanteurs pour faire représenter son Tristan à Karlsruhe. Installé dans l’hôtel de l’Archiduc Charles (Erzherzog Karl Hotel) à partir du 9 mai, il put assister à plusieurs représentations de ses propres œuvres données en son honneur. L’accueil très favorable du public viennois et la qualité de l’exécution musicale de son Lohengrin le comblèrent, comme il le confia à son épouse Minna : « Pour la première fois dans ma vie d’artiste si remplie de soucis et de souffrance, j’ai éprouvé une jouissance complète et qui compensait tout[17]. » Il ajouta avoir été ébranlé par l’« effet incroyablement saisissant de cette première audition » : « Douze années de ma vie – et quelles années ! – je les ai revécues !!.. » Wagner fut en outre ému par l’« ovation ininterrompue, la plus enflammée qui [lui] ait jamais été faite[18]. » Un sort semblable fut réservé au Hollandais volant, au point que l’intendant de l’Opéra lui proposa de ne pas repartir jouer Tristan et Isolde à Karlsruhe avec des artistes autrichiens mais de le créer à Vienne même. Wagner accepta et fit la promesse de revenir rapidement à Vienne. Avant de quitter l’Autriche le 20 mai, il put revoir ses amis Peter Cornelius et Carl Tausig et fit la connaissance du Dr Josef Standhartner, neurologue réputé qui était par ailleurs un admirateur résolu de Wagner. Les deux hommes nouèrent à partir de ce moment une relation de confiance durable.
Wagner revint à Vienne dès le 14 août 1861. Les princes von Metternich et Liechtenstein lui firent l’honneur de lui accorder une audience. Adolf Kolatschek, journaliste et rédacteur qu’il avait connu à Zurich, s’offrit de le loger chez lui, mais pour des raisons d’emplacement et de confort, le musicien préféra habiter chez le Dr Standhartner, dont la famille était alors en villégiature. Wagner put ainsi profiter de son grand appartement, situé au troisième étage du n° 806 de la Seilerstätte, comme le précise Henri Perrier[19]. Les répétitions de Tristan se transformèrent peu à peu en cauchemar : l’enrouement du ténor Ander entraînant un report qui plongea Wagner dans de nouvelles affres. Il put toutefois compter sur le réconfort de son ami Heinrich Laube, devenu directeur du Burgtheater, et la compagnie agréable de la nièce de Standhartner, Séraphine Mauro : « À cause de sa taille mignonne et de ses cheveux toujours soigneusement bouclés ‘à l’enfant’, je l’avais surnommée la ‘Poupée’[20] ». Par l’intermédiaire de la princesse Pauline von Metternich, le compositeur rencontra également le comte et la comtesse de Nakos.
Fin septembre, au moment du retour de la famille de son hôte, Wagner déménagea à l’hôtel Impératrice Élisabeth (Kaiserin Elisabeth) au 3 Weihburggasse[21]. Il y demeura du 25 septembre au 30 novembre. L’« affaire de Tristan traîn[ant] en longueur[22] », le pessimisme le gagna à nouveau, d’autant que l’invitation des Wesendonck à Venise début novembre ne lui apporta pas le réconfort escompté. Au cours de son retour vers Vienne, qu’il effectua en train, germa l’idée de ses futurs Maîtres chanteurs de Nuremberg : « Pendant ce trajet morose, j’eus la première évocation musicale des Maîtres Chanteurs dont le poème, en sa conception primitive, était encore plus présent à mon esprit. Avec la plus grande précision, je notai immédiatement la partie principale de l’Ouverture en ut majeur[23]. » Wagner avait esquissé le poème des Maîtres chanteurs dès 1845. Son séjour viennois donna une impulsion décisive à la conception de sa partition, assortie de recherches documentaires minutieuses menées à la Bibliothèque impériale avec l’appui de Cornelius. Après des voyages à Venise et à Biebrich (près de Wiesbaden, dans la Hesse), il revint à Vienne le 14 novembre 1862. Après une nuit passée à l’hôtel Munsch, au 28 de la Kärtnerstrasse, il retourna à l’Hôtel Kaiserin Elisabeth jusqu’au 12 mai 1863, mais dut s’éloigner de l’Autriche de février à avril pour réaliser une tournée de concerts en Russie. Les problèmes d’argent le poursuivirent néanmoins, au point qu’il dut déménager à Penzing, au 72, Hadikgasse, près du château de Schönbrunn, à l’ouest de Vienne. Une énième dégradation de sa situation financière et des dettes le contraignirent à fuir Vienne le 23 mars 1864. Dans l’intervalle, le projet d’une création de Tristan avait fait long feu. Après de multiples ajournements, pas moins de 77 journées de répétitions s’étaient succédé sans aucun résultat concret, l’Opéra le déclarant injouable…
Après avoir bien débuté, l’épisode viennois fut donc aussi mouvementé que douloureux pour Wagner, même si celui-ci put y faire des rencontres bénéfiques et lancer la composition de ses Maîtres chanteurs. En 1862, Brahms, alors âgé de vingt-neuf ans et qui était sur le point de s’installer à Vienne, avait pu faire sa connaissance, à l’occasion d’un travail de copie des matériels d’orchestre d’un concert que Wagner devait donner. Les deux musiciens sympathisèrent, même si Ma vie donne une image plutôt terne de son jeune confrère : « Tausig m’annonça que Brahms, ‘un bien brave garçon’, disait-il, désirait aussi prendre part au travail, malgré la célébrité dont il jouissait déjà. Son lot fut un fragment des Maîtres Chanteurs. Brahms fit en effet preuve de modestie et de gentillesse ; seulement il manquait de vie et souvent il passait inaperçu dans nos réunions[24]. »
En mai, le secours providentiel du roi Louis II de Bavière, qui venait de monter sur le trône, permit tout de même à Wagner de revenir à Vienne du 10 au 13 pour y racheter ses meubles vendus dans la précipitation pour payer son loyer. Henri Perrier signale un nouvel aller-retour en juin pour préparer l’expédition de ses meubles à Munich, puis un bref séjour en octobre 1864 pour consulter son dentiste…
Derniers séjours
Le 6 mai 1872, il retrouva Vienne à l’instigation du Comité Wagner, destiné à mobiliser des fonds pour contribuer à l’édification du Festspielhaus. Richard et Cosima demeurèrent dans le logement de fonction de Standhartner, devenu directeur de l’Hôpital Général. Le couple regagna Bayreuth le 13 mai, après un concert triomphal donné la veille. Wagner effectua trois séjours similaires du 21 février au 6 mars 1875 puis du 11 au 15 mars, et enfin du 4 au 7 mai pour d’autres concerts. Les deux premiers reçurent un accueil particulièrement enthousiaste du public viennois.
Les Wagner retournèrent dans la capitale impériale du 1er novembre au 16 décembre 1875 pour assister à des productions de Tannhäuser et de Lohengrin. « Standhartner leur a réservé un logement au Grand Hôtel[25], mais au bout de deux jours, mécontents [ils] s’installent à l’Hôtel Impérial[26]. » Le succès des deux opéras rasséréna le compositeur, et lui fit un temps oublier les malveillances et les avanies qu’il avait subies. Durant son séjour, il eut également l’opportunité d’assister à des représentations du Requiem de Verdi et de Carmen. Aucune des deux œuvres ne lui laissa d’impressions inoubliables…
Hugo Wolf, alors âgé de 15 ans, vint le voir à son hôtel pour lui jouer quelques compositions et reçut quelques conseils de la part du maître. La Revue musicale de Lyon reproduisit en 1908 une traduction française d’une lettre relatant sa rencontre : « Enfin, Wagner parut, en compagnie de Cosima et de Goldmark[27]. Je saluai Cosima très respectueusement, mais elle ne me jugea pas digne sans doute de la peine de m’honorer d’un seul regard[28]… » Son époux lui fit ensuite cette confidence : « Lorsque j’étais aussi jeune que vous, et que je composais, on ne pouvait pas dire si j’arriverai à quelque chose en musique. Vous pourriez tout au plus me jouer vos compositions au piano ; mais je n’ai pas le temps. Quand vous serez plus mûr, et quand vous aurez composé de plus grandes œuvres, si je reviens par hasard à Vienne, vous me montrerez ce que vous aurez fait. Mais maintenant, cela ne va pas, je ne puis rendre aucun jugement[29]. »
Wagner se rendit encore à Vienne du 1er au 3 mars 1876, à l’invitation des choristes de l’Opéra qui désiraient chanter Lohengrin sous sa direction. Sensible à leur sollicitation, il accepta leur requête. La performance vocale des chœurs le satisfit pleinement. Celle des chanteurs le convainquit beaucoup moins… Au moment de son départ, les choristes vinrent jusqu’à la gare pour saluer le départ du maître et de son épouse, ce qui toucha profondément les intéressés : « Ils chantent merveilleusement le Wach auf [des Maîtres chanteurs] dans la salle d’attente qui nous fait l’impression la plus profonde[30]. » Malgré cette mise en scène émouvante, Wagner ne souhaita pas retourner à Vienne, et il tint promesse. Ce départ salué en musique fut donc une cérémonie d’adieu déguisée à une ville qui lui attira autant de déconvenues que de joies.
OS
[1] Richard Wagner, Ma vie, t. I, 1813-1842, trad. de Noémi Valentin et Albert Schenk, 4e éd., Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1911, p. 103.
[2] Ibid., p. 104.
[3] Ibid., p. 104-105.
[4] Ibid., p. 105.
[5] Ibidem.
[6] Ibidem.
[7] Ibidem.
[8] Ibid., p. 106.
[9] Ibidem.
[10] Ibidem.
[11] Ibidem.
[12] Ibid., p. 107.
[13] Ibidem.
[14] Georges Schürch, « Vienne », in Timothée Picard (dir.), Dictionnaire encyclopédique Wagner, Arles/Paris, Actes Sud, Cité de la Musique, 2010, p. 2183.
[15] Ibid.
[16] Henri Perrier, Les Rendez-vous wagnériens, Lausanne, La Tramontane, sd [1981], p. 230.
[17] Lettres de Richard Wagner à Minna Wagner, trad. de Maurice Rémon, Paris, Gallimard, coll. « Les Classiques allemands », 1943, p. 405, repris par Henri Perrier, op. cit., p. 230.
[18] Citations reprises par Henri Perrier, op. cit., p. 230.
[19] Op. cit., p. 231.
[20] Richard Wagner, Ma vie, t. III, 1850-1864, trad. de Noémi Valentin et Albert Schenk, 2e éd., Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1912, p. 348.
[21] Henri Perrier, op. cit., p. 239.
[22] Ma vie, t. III, op. cit., p. 348.
[23] Ibid., p. 350.
[24] Ibid., p. 409.
[25] 9, Kärtnerring (littéralement, « boulevard circulaire de la Carinthie »).
[26] Henri Perrier, op. cit., p. 238. Établissement situé au n° 16 du Kärtnerring.
[27] Le compositeur hongrois Károly Goldmark (1830-1915), dit Karl Goldmark en allemand. Ami de Brahms et de Hanslick.
[28] « Wagner et Wolf », Revue musicale de Lyon, 1er mars 1908, p. 590-591.
[29] Ibid., p. 591.
[30] Cité par Henri Perrier, op. cit., p. 238.