Naissance :

15 novembre 1774

Mort :

1er août 1835

Frère de Carl Friedrich Wagner
et oncle de Richard Wagner

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Adolf WAGNER

par Nicolas CRAPANNE

Oncle de Richard (frère de son père Carl Friedrich), Adolf Wagner était un être érudit. Curieux de tout, mélomane, philologue, philosophe, grand lecteur, l’homme était incroyablement cultivé. Mais dilettante, il ne profita jamais de ses dons pour produire quelque chose lui-même, hors quelques annotations d’œuvres classiques, quelques comédies, et une étude sur le Théâtre et le public. Pendant un temps, la famille avait craint que Richard ne suive la même voie, lui qui avait aussi des dons multiples. Mais le caractère était différent… Malgré tout, l’oncle et le neveu se portaient une réelle affection.

Adolf Wagner est le fils de Gottlob Friedrich Wagner, employé aux accises générales. Il habite avec sa famille dans la banlieue de Leipzig, dans le rue Sandgasse (nommée aujourd’hui la rue Seeburgstraße). Adolf Wagner fréquente l’école Saint-Thomas de Leipzig jusqu’en 1792, puis étudie la théologie et la philosophie à l’université de Leipzig. En 1798, il s’inscrit à l’université d’Iéna pendant deux semestres afin d’assister aux conférences de Johann Gottlieb Fichte. Il y rencontre Friedrich Schiller et Ludwig Tieck.

Toujours à Leipzig et sans ressources, il préfère une vie d’érudit privé et d’écrivain indépendant à une carrière universitaire. Sa première œuvre date du début du xixe siècle et consiste en six volumes sur la vie des réformateurs. Il maîtrise au moins huit langues et traduit, entre autres, des œuvres de Lord Byron, Walter Scott, Carlo Gozzi et Sophocle. En tant qu’éditeur, il s’occupe des écrits de Giordano Bruno, Dante Alighieri, Pétrarque, Robert Burns et Johann Gottfried Seume.

Adolf Wagner avait un grand cercle de connaissances. Outre les Lipsiens Johann Georg Keil, Wilhelm Ambrosius Barth, Heinrich Brockhaus et Siegfried August Mahlmann, il fréquentait également E.T.A. Hoffmann ainsi que Jean Paul ou bien encore Fouqué .

Vers 1806, il a une douloureuse fin de relation avec l’écrivain Wilhelmine Spazier. L’avocat et écrivain August Apel était un ami privilégié qui l’a probablement soutenu financièrement. Sur son domaine situé à Ermlitz près de Leipzig, Adolf Wagner dirige les représentations de ses propres pièces, qu’il publie sous le pseudonyme de Ralph Nym. Après la mort d’Apel en 1816, Adolf Wagner se retire de la vie sociale.

En 1824, Adolf Wagner est présenté à Goethe  à Weimar. En 1826, il lui dédie son édition critique Il Parnasso italiano au Dichterfürsten (« Poète des Poètes »), consacrée aux œuvres majeures de la littérature italienne. Goethe le remercie en lui offrant une coupe en argent gravée. L’Université de Marbourg lui décerne un doctorat honorifique pour ce livre.

À 49 ans, Adolf Wagner abandonne sa vie de garçon et se marie le 18 octobre 1824 avec Christiane Sophie Wendt, sa petite amie de longue date, qui est la sœur du professeur de philosophie Amadeus Wendt (de) (1783-1836). Le couple emménage dans la maison Zum Goldenen Hut. Adolf Wagner avait vécu précédemment avec sa sœur Friederike dans le bâtiment arrière de la Königshaus am Markt.

En 1827, son neveu, Richard, alors âgé de 14 ans, revient de Dresde à Leipzig. Adolf devient sa figure paternelle spirituelle et lui parle de poètes connus, fait valoir son intérêt pour la musique et lui donne accès à sa vaste bibliothèque. Le jeune garçon découvre Tannhäuser, les légendes des Nibelungenlied et nordiques, qui sont ensuite devenus ses sujets de prédilection. En 1826, Adolf Wagner, dans son livre Theater und Publikum, appelle à une réforme du théâtre et cet écrit est également lu par le jeune Richard.

À la fin de sa vie, Adolf Wagner est invité à Gut Großstädteln, au sud de Leipzig, par le comte Peter Wilhelm von Hohenthal, féru de littérature. C’est là qu’il meurt, le 1er août 1835, à l’âge de 60 ans.

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Naissance :

15 novembre 1774

Mort :

1er août 1835

Frère de Carl Friedrich Wagner
et oncle de Richard Wagner

Sommaire
Quel compositeur aurait dit de Wagner : « Pour moi, Wagner est impossible ; c’est certes un homme d’esprit, mais il parle à n’en plus finir. On ne peut pas discuter avec lui ».

Réponse : Robert Schumann. Wagner, quant à lui, raconte : « Nous sommes en bons termes en apparence ; mais on ne peut pas fréquenter Schumann... Peu après mon arrivée à Paris, je lui ai rendu visite, je lui ai raconté une foule de choses intéressantes... Schumann me regardait toujours sans bouger ou regardait en l'air et ne disait pas un mot. Alors je me suis levé d'un bond et je me suis enfui. »

LIENS UTILES

Carl Friedrich Wilhelm WAGNER (né le 18 juin 1770 – décédé le 23 novembre 1813)

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