LOHENGRIN, WWV75 : LES ARTICLES THÉMATIQUES

L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son contexte social, économique et culturel. Cette section regroupe également l’ensemble des œuvres musicales (hors opéra) et son œuvre littéraire.

LOHENGRIN, WWV75

Lohengrin, WWV75

LES ARTICLES THEMATIQUES

Sur les origines du livret

– logo_cercle rw AUX SOURCES DES LÉGENDES DE LOHENGRIN @ CRW Lyon
Il est vraisemblable que Wagner connaissait la légende de Lohengrin depuis son enfance. Les frères Grimm en avaient publié plusieurs versions dès 1818: Wagner, qui avait alors cinq ans et vivait dans un milieu ouvert aux lettres, a dû se les faire raconter sinon les lire lui-même par la suite. Mais lapremière manifestation d’un intérêt artistique pour cette légende remonte à 1841. Wagner alors âgé de28 ans séjourne à Paris  (lire la suite…) MA

– logo_cercle rw LES SOURCES LITTERAIRES DU POEME DE LOHENGRIN @ CRW Lyon
Une extraordinaire contradiction existe dans l’Allemagne de la fin au XVIIIème et au début au XIXème siècle entre le haut niveau de culture et le retard politique, économique et social dont souffre le pays. Tout se passe en effet comme si la culture, limitée à des cercles étroits d’initiés, n’exerçait aucun rayonnement sur la vie publique des peuples allemands. De cette attitude qui conduit à l’abstentionnisme politique, c’est le luthéranisme qui est sans doute la cause profonde. (lire la suite…) AD

– logo_cercle rw « LOHENGRIN EN DÉCORS NATURELS » @ CRW Lyon
Bien que le lieu et l’époque où se passe l’action aient été précisés par l’auteur, Lohengrin n’est pas du tout un opéra historique, mais bien plutôt un conte merveilleux et allégorique pour lequel la recherche de décors naturels peut paraître superflue. En effet, l’atmosphère de rêve qui enveloppe cette légende nostalgique n’appelle pas particulièrement la rigueur historique et géographique, mais au contraire s’accommode fort bien d’une stylisation des décors poussée parfois jusqu’à l’abstraction. (lire la suite…) HP

Sur la composition

– logo_cercle rw VARIANTES ET COUPURES DANS LE TABLEAU FINAL DE LOHENGRIN  @ CRW Lyon
Après que le rideau s’est fermé sur le désastre causé par la question interdite posée par Elsa, suivi de la mort de Telramund tué d’un coup d’épée par Lohengrin, un brillant interlude orchestral sert d’introduction à la troisième scène du troisième acte. Le rideau s’ouvre à nouveau sur le même décor qu’au premier acte : la prairie au bord de l’Escaut où les hommes en armes se rassemblent. Notre analyse sur ce tableau final présente deux aspects qu’il convient de distinguer nettement  (lire la suite…) HP

Lohengrin et ses contemporains

ECRITS SUR LE PRELUDE DE LOHENGRIN
Textes de Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Paul Valéry, Friedrich Nieztsche sur le Prélude de Lohengrin
« Dès les premières mesures, je subis une de ces impressions heureuses que presque tous les hommes imaginatifs ont connues, par le rêve, dans le sommeil. Je me sentis délivré des liens de la pesanteur, et je retrouvai par le souvenir l’extraordinaire volupté qui circule dans les lieux hauts (notons en passant que je ne connaissais pas le programme cité tout à l’heure) » (lire la suite)

Sur les représentations de Lohengrin

LA CREATION DE LOHENGRIN A WEIMAR
« Après avoir relu quelques passages de mon Lohengrin – d’habitude je ne relis jamais mes œuvres – j’ai été pris d’un immense désir de voir cet opéra représenté. Je t’adresse donc une instante prière : fais jouer mon Lohengrin ! Tu es le seul homme à qui je veuille adresser une semblable prière ; à nul autre qu’à toi je ne confierais la création de cet opéra ; c’est toi que j’en charge, sans l’ombre d’une crainte ou d’une hésitation, avec une confiance absolue. Fais-le jouer où tu voudras, peu importe, ne fût-ce qu’à Weimar  (lire la suite…) PLC

– « LOHENGRIN A LA COUR DU THÉÂTRE DE WEIMAR : ASPECTS POLITIQUES D’UNE PREMIÈRE » (Chapitre 1/3)
La décision de Franz Liszt de faire représenter la Première de Lohengrin de Richard Wagner à Weimar ne fut pas prise à la légère. En effet, dès le départ, le musicien recula devant les difficultés pratiques. Il était sceptique sur les qualités du petit orchestre de Weimar pour exprimer la couleur « surnaturelle » de cette partition, et exprimait son « doute quant au résultat parfaitement satisfaisant de l’exécution. » (lire la suite…) DT

– « LOHENGRIN A LA COUR DU THÉÂTRE DE WEIMAR : ASPECTS POLITIQUES D’UNE PREMIÈRE » (Chapitre 2/3 : La propagande)
La propagande. Le 18 mars 1848, peu avant 14 heures, depuis le balcon du palais impérial de Berlin, le roi Frédéric Guillaume IV tenta de s’adresser d’une voix sourde à une foule en liesse de dix mille citoyens revêtus de leurs plus beaux atours. Bien que le monarque ait, pour l’essentiel, répondu aux demandes d’un public épris de libéralisme, son discours se perdit totalement dans le chahut de la population massée devant lui. (lire la suite…) DT

– « LOHENGRIN A LA COUR DU THÉÂTRE DE WEIMAR : ASPECTS POLITIQUES D’UNE PREMIÈRE » (Chapitre 3/3 : La Première de Lohengrin)
La première de Lohengrin. Les premières impressions sur la représentation reçues par Wagner de Dingelstedt l’inquiètent. En effet, il soupçonne que la future première de Lohengrin – avec Rosa Agathe von Milde dans le rôle d’Elsa et Carl Beck dans celui de Lohengrin, sans Wilhelmine Schröder-Devrient ni le  » timbre de voix idéal dans l’aigu  » de Josef Tichatschek – risquent de ne pas offrir la déclamation adéquate. Il s’en plaint immédiatement auprès du baron von Ziegesar, intendant du Hoftheater de Weimar. (lire la suite…) DT

– LE TOUR DE FRANCE DU CHEVALIER LOHENGRIN : DU RESSENTIMENT A L’ENTHOUSIASME
« Cette fatale représentation de Tannhäuser à Paris en 1861, ne peut être considérée comme un commencement ; elle a été une plante sans racines, importée par l’ordre de l’empereur Napoléon, détruite par le Jockey-Club. L’art de Wagner n’admet point de ces procédés arbitraires ; il est une nécessité de l’esprit moderne : il ne peut donc prospérer que là où cette nécessité est sentie » (lire la suite…) PMM

Vous souhaitez apporter des informations complémentaires et ainsi enrichir cet article, contactez-nous !