Année 1877
Année 1879
Année 1880
Année 1881
Année 1882
Année 1883
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

LA MATURITÉ PARSIFAL, VENISE (1877-1883)

par Nicolas Crapanne

L’intégralité du cycle de La Tétralogie a pu être créé au Festspielhaus de Bayreuth, et comble de bonheur pour les premiers wagnériens qui ne purent se rendre sur la Colline Verte – car l’engouement pour la musique de Richard Wagner s’inscrit désormais dans un mouvement artistique à travers toute l’Europe –  Richard Wagner autorise la représentation du cycle du Nibelung hors de Bayreuth. Ainsi renonce-t-il à toute exclusivité de mise en scène et fait rayonner son œuvre dans toute l’Europe, puis bien au-delà. Parmi les « fidèles » autorisés par le compositeur à représenter La Tétralogie (dans un premier temps) en Allemagne, il y a imprésario Angelo Neumann : celui-ci propose ainsi le Ring au théâtre municipal de Leipzig en 1878, puis au Viktoria-Theater de Berlin en 1881.

Si Wagner renfloue en partie ,par l’entreprise inespérée du directeur de l’Opéra de Leipzig, les caisses d’un Festival dont la première édition a creusé un déficit d’une importance colossale, c’est dans l’objectif de l’avènement d’une nouvelle œuvre. En vertu du pouvoir créateur de Wagner, 1877 marque en effet la naissance de Parsifal. Œuvre emblématique, moquée par les adversaires du compositeur qui y voient un christianisme mièvre de fin de siècle, véritable chant du cygne pour les autres, la composition de Parsifal commence par l’écriture du poème que le compositeur-dramaturge achève en à peine quelques mois.
Malgré sa brouille avec Nietzsche (qui, entre-temps, a fait paraître son Humain trop humain), malgré ses combats  (il s’engage notamment dans une lutte contre la vivisection), malgré les alertes d’une santé préoccupante, Wagner achève assez rapidement, en 1879, la composition musicale de Parsifal.

Wagner, Parsifal, Bühnenbild 1882 – Wagner / Parsifal / Set Design / 1882 – Wagner, Parsifal, Décors de scène 1882 (création au Palais des Festivals de Bayreuth)

Wagner organise donc son deuxième Festival et prévoit la création de Parsifal à Bayreuth pour 1882. Le travail est énorme : se mêlent soucis techniques et – une fois encore – financement compliqué. Par ailleurs, un sentiment fortement antisémite s’est largement développé en Allemagne, occasionnant une situation de crise à Wahnfried. En effet, c’est le chef d’orchestre Hermann Levi que Wagner a choisi pour diriger la création de Parsifal. Ce choix ne fait pas l’unanimité et le compositeur reçoit des lettres l’accusant d’entacher ainsi la soi-disant pureté de son œuvre. On accuse en outre anonymement Cosima d’avoir une liaison avec le chef d’orchestre. Levi, blessé, s’éloigne mais il est rattrapé par Wagner : c’est lui qu’il veut pour créer son Parsifal et personne d’autre. Le succès de l’ultime opéra de Wagner est immense, et – phénomène incroyable – pour la première fois, les comptes du Festival sont au vert.

MVRW-Funerailles-de-Wagner-a-Bayreuth
Cortège funéraire à Bayreuth au cours des cérémonies d’obsèques de Richard Wagner.
Mais Wagner, épuisé par cette nouvelle composition et cette création dans laquelle il s’est donné corps et âme, retourne à Venise. C’est dans la ville des Doges qu’il s’éteint le 13 février 1883. Le corps est embaumé, la dépouille est rapatriée et Richard Wagner est inhumé en grande pompe à la villa Wahnfried le 18 février. Il laisse derrière lui une veuve éplorée, des enfants encore jeunes, une œuvre monumentale et un Festival à gérer.

NC

 

Cet article est protégé

En savoir plus Cet article est protégé par les droits d’auteur. Toute copie ou reproduction est strictement interdite.
LES ARTICLES SUIVANTS SONT SUSCEPTIBLES DE VOUS INTÉRESSER
DES PREMIÈRES ESQUISSES AU TEXTE DÉFINITIF DE LA PARTITION : LES AVATARS DU LIVRET DES MAITRES CHANTEURS
(Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, WWV 96)
par Pascal BOUTELDJA

C’est en juillet 1845, au cours de ce fameux séjour à Marienbad où il conçut également son Lohengrin, que Wagner écrivit un premier plan scénique des Maîtres Chanteurs. Il avait lu L’Histoire de la littérature allemande de Gervinius et avait pris un grand intérêt pour le personnage de Hans Sachs…. (Lire la suite)

RICHARD WAGNER, AMI ET LE DEFENSEUR DES BÊTES / « WAGNER ZOOPHILE »

extrait de Richard Wagner, son œuvre, sa vie romanesque et aventureuse (Editions Jules Tallandier. Paris, 1933) Nous devons la découverte de ce texte au travail de notre ami et collaborateur, Luc-Henri ROGER (Munichandco) que nous remercions une fois encore pour sa si fidèle participation (NC) Note préliminaire relative au titre… (Lire la suite)

Section II

Dans l'intimité de Richard Wagner
Sommaire
Qui Wieland Wagner a-t-il surnommé « trompette pour enfants » („Kindertrompete”) après une audition en raison du timbre de sa voix particulièrement clair et aigu ?

Réponse : Anja Silja. À partir de 1960, elle chanta dans presque toutes les mises en scène de Wieland Wagner, non seulement à Bayreuth, mais aussi au niveau international. Leur étroite collaboration artistique (et leur relation amoureuse) s'est poursuivie jusqu'à la mort de Wieland Wagner (1966). Après cela, Anja Silja ne s'est plus jamais produite à Bayreuth.

Partagez cette page avec vos amis !
LIENS UTILES
Pas de liens utiles

Appeller le musée

16, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris - France

Français / English / Deutsch