Albert LAVIGNAC

Cette section présente une série de portraits biographiques de ceux qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à l’édification de l’œuvre wagnérienne. Des amitiés ou des inimitiés parfois surprenantes ou inattendues, des histoires d’amour passionnées avec les femmes de sa vie, parfois muses et inspiratrices de son œuvre, mais également des portraits d’artistes (chanteurs, metteurs en scène, chefs d’orchestre…) qui, de nos jours, se sont “appropriés” l’œuvre du compositeur et la font vivre différemment sur scène.

LAVIGNAC Alexandre Jean Albert

(né le 21 janvier 1846 – décédé le 28 mai 1916)

Alexandre Jean Albert Lavignac (plus connu sous le nom d’Albert Lavignac) fut en son temps l’un des musicologues et musicographes des plus réputés. Connu pour ses écrits théoriques – qui encore aujourd’hui font autorité et servent l’apprentissage de la musique et de la musicologie aux niveaux les plus expérimentés -, son nom est indissociable de celui de Richard Wagner qu’il découvrit au cours de la première édition du Festival de Bayreuth (1876) et dont il se fit l’un des chantres les plus enthousiastes et fins connaisseurs. Ses ouvrages tels que Le Voyage artistique à Bayreuth (première édition : 1897) sont une mine d’informations incontournables et indispensables à tout wagnérien.

Lavignac étudia avec Antoine François Marmontel, François Benoist et Ambroise Thomas au Conservatoire de Paris, où il fut par la suite nommé répétiteur en 1871, professeur de solfège en 1875 et professeur d’harmonie de 1891 à 1915. On compte parmi ses élèves Claude Debussy, Vincent d’Indy, Philipp Jarnach, Gabriel Pierné, Amédée Gastoué, Francis Casadesus, Roger Pénau, Paul Cappé, Émile Jaques-Dalcroze et Florent Schmitt.

En mars 1864, alors âgé de dix-huit ans, il joua la partie d’harmonium dans la Petite Messe Solennelle de Gioachino Rossini lors de sa première exécution.

Son ouvrage principal, La Musique et les Musiciens (1895), un aperçu très complet de la grammaire musicale, de ses règles élémentaires et du matériel musical, fut étudié longtemps après sa mort. Il y associe notamment des instruments avec des couleurs, des formations instrumentales avec différents types de tableaux et, selon son interprétation, les caractéristiques de chaque tonalité.

NC

Voir également :
– Le Voyage artistique à Bayreuth, texte intégral (édition de 1903, Librairie Ch. Delagrave, Paris)

 

 

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