Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER

Année 1858

14 janvier 1858

Entre “L’Asile” et la Villa Wesendonck, le conflit s’envenime, Minna commençant à voir plus clair dans le jeu supposé qui unit son époux à Mathilde Wesendonck.
Richard Wagner décide de quitter provisoirement Zurich et de se rendre quelques jours à Paris.

15 janvier 1858

En route pour Paris, Richard Wagner s’arrête à Strasbourg où il assiste, par hasard, le soir à une exécution de l’ouverture de Tannhäuser, donnée au Théâtre de la ville.

16 janvier 1858

Arrivée de Richard Wagner à Paris.

Fin janvier 1858

A Paris, Richard Wagner assiste pour la première fois à une exécution des Saisons de Haydn.
Il y revoit à l’occasion de ce séjour Hector Berlioz qui lui donne lecture de son livret des Troyens durant toute une soirée.

6 février 1858

Richard Wagner rentre à Zurich et se remet à la composition du premier acte de Tristan et Isolde.

31 mars 1858

Dans la cage d’escalier de la villa Wesendonck, Richard Wagner donne un concert d’œuvres de Beethoven devant un cercle d’amis invités pour l’occasion

7 avril 1858

Suite à un désaccord qui les a opposés sur le Faust de Goethe, Richard Wagner écrit une missive à Mathilde . Il charge le domestique de la maison de la remettre à  l’intéressée dans la maison voisine. Accompagnant la lettre, le manuscrit de l’esquisse complète au crayon du prélude de Tristan et Isolde.
Hormis une tentative d’explication du point de vue du compositeur sur son interprétation de Faust, la lettre comporte ces mots de fin “ Aujourd’hui, j’irai dans ton jardin ; j’espère qu’aussitôt que je t’apercevrai, je te trouverai seule un instant sans que nous soyons dérangés ! Prends toute mon âme en guise de salut matinal ! 
C’est l’incident : Minna intercepte la lettre et non seulement exige une explication de la part de son mari, mais va également en référer auprès du couple Otto et Mathilde Wesendonck.

15 avril 1858

Afin de tenter de détendre l’atmosphère devenue pesante à la Villa Wesendonck, Richard Wagner emmène Minna faire une cure de repos à la station balnéaire de Brestenberg, sur le lac de Hallwyl.
Rentré seul à Zurich, Richard Wagner continue ses visites auprès des Wesendonck comme si de rien n’était.

23 avril 1858

Richard Wagner écrit à Minna : “ Il ne m’a été fait qu’un reproche par Otto Wesendonck, à savoir d’avoir négligé de t’informer dès le début de la pureté de ces relations…
Plus loin, il écrit encore : “ Oublie de ce qui s’est passé ce qui semble te rester inexplicable ”.

1er mai 1858

Richard Wagner met au net une copie du lied Im Treibhaus (Dans la Serre), qui contient l’ébauche du prélude du troisième acte de Tristan et Isolde.

3 mai 1858

Le superbe piano dont Madame Erard avait fait cadeau à Richard Wagner lors de son séjour parisien arrive enfin à Zurich. Wagner ne se séparera jamais de cet instrument qui l’accompagnera plus tard à Venise, puis à Lucerne.

4 mai 1858

Richard Wagner se met au travail de la composition du deuxième acte de Tristan et Isolde.

20 mai 1858

Richard Wagner rencontre Karl Tausig, natif de Varsovie, élève de Franz Liszt et alors âgé de dix-neuf ans.
Karl Tausig intégrera rapidement le cercle des intimes du compositeur et  jouera par la suite un rôle déterminant dans l’aventure de Bayreuth, en devenant le fondateur du Patronatverein du Festival.

21 mai 1858

Richard Wagner termine le dernier des cinq lieder du cycle Wesendonck (Im Treibhaus).

22 mai 1858

(Quarante-cinquième anniversaire de Richard Wagner)
Pas de célébration d’anniversaire particulière. Le mariage avec Minna se disloque peu à peu, cette dernière ne veut pas entendre parler de divorce.

23 juin 1858

En déplacement  à Lucerne, Richard Wagner s’entretient avec le Grand-duc Charles-Alexandre de Saxe-Weimar de la possibilité de monter La Tétralogie à Weimar.

1er juillet 1858

Richard Wagner achève l’ébauche de la composition du deuxième acte de Tristan et Isolde.
Le compositeur commencera l’ébauche de l’orchestration de ce même acte à partir du 5 juillet 1858.

10 juillet 1858

Visite du ténor Tichatschek au couple Wagner.

11-12 juillet 1858

Sur l’invitation de Richard Wagner, le ténor Albert Niemann et sa fiancée, l’actrice Seebach, rendent visite au couple Wagner. Le compositeur a en tête l’idée de lui faire créer le rôle de Siegfried.

15 juillet 1858

Richard Wagner part chercher son épouse Minna à Brestenberger.
La décision de partir de Zurich et de quitter “L’Asile” est maintenant prise.

21 juillet 1858

Le couple Wagner reçoit à nouveau la visite de Hans et Cosima von Bülow, auxquels viennent se joindre Karl Ritter et, au bout de quelques jours, la comtesse d’Agoult, la mère de Cosima.

Fin juillet 1858

Le pianiste Karl Klindworth débarque de Londres et séjourne à Zurich.
Chez les Wagner, il sert  d’accompagnateur lors de l’audition au sein de ce petit cercle privé des deux premières journées de La Tétralogie : L’Or du Rhin et La Walkyrie.

16 août 1858

Richard Wagner va prendre congé de Mathilde Wesendonck dans la villa de celle-ci.
Minna reste sur place afin de veiller à l’évacuation des biens de “L’Asile”, pendant que Richard Wagner prend le chemin pour Venise. Elle quittera Zurich le 2 septembre 1858 non sans avoir écrit une lettre incendiaire à Mathilde Wesendonck à laquelle elle écrit : “ Honorée Madame ! Le cœur me saigne d’avoir à vous dire encore avant mon départ que vous êtes donc parvenue à détacher de moi mon mari au bout de presque vingt-deux ans d’union conjugale. Que cette noble action puisse contribuer à votre apaisement, à votre bonheur ! 

17 août 1858

Richard Wagner quitte définitivement “L’Asile” et gagne Genève dans la soirée par chemin de fer, avec son ami Karl Ritter.

29 août 1858

Richard Wagner et Karl Ritter atteignent Venise où ils descendent à l’hôtel Danieli.

30 août 1858

Richard Wagner s’installe au Palais Giustiniani, sur le Grand Canal, et où il est le seul locataire.
Le compositeur est profondément marqué par l’atmosphère morbide de Venise ; le soir, il entend les cris des gondoliers qui lui inspireront les sons plaintifs et traînants du cor anglais joué par le berger au troisième acte de Tristan et Isolde.

3 septembre 1858

Richard Wagner note dans son Journal à Mathilde Wesendonck : “ Ici (à Venise) s’achèvera le Tristan – malgré toutes les tourmentes du monde. Et avec lui, si j’y suis autorisé, je reviendrai alors pour te voir, te consoler, te rendre heureuse. ”

15 octobre 1858

Richard Wagner reprend le travail sur l’orchestration du deuxième acte de Tristan et Isolde.

Fin de l’année 1858

La fin de l’année 1858 est principalement marquée par la composition de la musique du deuxième acte de Tristan et Isolde.
Le 8 décembre 1858, Richard Wagner note dans son Journal à Mathilde Wesendonck : “ Depuis hier, je m’emploie de nouveau à Tristan. J’en suis toujours au second acte. Mais – quelle musique cela devient ! J’y pourrais travailler tout le reste de ma vie. (…) Jamais, jusqu’à présent, je n’ai rien fait de tel : mais je vis, aussi, complètement dans cette musique ; je ne veux pas savoir, absolument pas, quand elle sera terminée. Je vis éternellement en elle .”

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Sommaire
De 1876 à 1878, Wagner vécut une idylle particulièrement intense avec une jeune Française dont la beauté, l’intelligence et les parfums l’avaient envoûté. Qui était-ce ?

Réponse : Judith Gautier (1845-1917). L'écrivaine était la fille du poète Théophile Gautier. En raison de son tempérament impétueux, elle était surnommée « l'ouragan ». Elle servit de modèle à Wagner pour le personnage de Kundry (Parsifal).

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