LE VAISSEAU FANTÔME (Der Fliegende Holländer), WWV63 : LES ARTICLES THÉMATIQUES

L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son contexte social, économique et culturel. Cette section regroupe également l’ensemble des œuvres musicales (hors opéra) et son œuvre littéraire.

LE VAISSEAU FANTÔME, WWV63

Der Fliegende Holländer, WWV63

LES ARTICLES THEMATIQUES

Sur les origines du livret

–  logo_cercle  DES SOURCES DU HOLLANDAIS VOLANT A L’ORIGINE DU MYTHE WAGNERIEN
Le Hollandais Volant tient dans l’œuvre de Richard Wagner une place tout-à-fait particulière, puisque c’est le premier des dix opéras que l’on peut qualifier d’authentiquement wagnérien. C’est en effet le premier où l’auteur présente une réelle maturité musicale, où il se dégage  complètement des influences antérieures et où l’on commence à découvrir cette mélodie  continue qui fait fi des découpages artificiels de l’opéra de l’époque. (lire la suite…) BR

EXTRAITS D’ECRITS AUTOBIOGRAPHIQUES DE RICHARD WAGNER SUR LA GENESE DU VAISSEAU FANTÔME
« Sur la traversée de la mer Baltique à bord de La Thétys » (10-31 juillet 1839) Extrait de Mein Leben (Ma Vie)  de Richard Wagner : « Nous nous trouvions à bord d’un navire de commerce du plus petit tonnage ; il s’appelait La Théthys et portait le buste de cette divinité en poupe ; son équipage comprenait sept hommes avec le capitaine. On estimait que, (…) nous serions à Londres en huit jours. (lire la suite…)

–  logo_cercle LE HOLLANDAIS VOLANT. PREMIÈRE ESQUISSE EN PROSE (PARIS, 1840).
A Paris, en mai 1840, Richard Wagner rédige une esquisse en prose en français d’un opéra en un acte imaginé comme « lever de rideau », intitulé « Le Hollandais volant ». Il fait parvenir ce scénario au librettiste Eugène Scribe afin d’obtenir son soutien, en vain… Ce texte est ensuite transmis au directeur de l’Opéra de Paris, Léon Pillet, mais celui-ci ne souhaite pas lui passer commande de la partition.  (lire la suite…) PB

Sur la composition de l'oeuvre

LE CONTEXTE DE LA CREATION DU VAISSEAU FANTÔME
« C’est avec Der fliegende Holländer que débuta la période depuis laquelle je crée en mon for intérieur« . Cette phrase, écrite par Richard Wagner dans une lettre à son ami August Röckel en 1856, est l’un des nombreux témoignages de la place que le compositeur accordait à son opéra : celle d’une œuvre d’exception, une partition charnière avec laquelle avait véritablement commencé sa carrière de créateur. (lire la suite…) YH

LES INFLUENCES DE LA COMPOSITION DU VAISSEAU FANTÔME
Wagner écrivait en 1843 à son ami Ferdinand Heine, alors régisseur et costumier au Hoftheater de Dresde, que son Holländer était « assurément conçu tel qu’aucun Français ou Italien n’aurait jamais pu le faire«. Celui-ci restait cependant un compositeur dont le style encore en formation se montrait particulièrement perméable à des influences diverses. Si son ouvrage n’épouse pas pleinement les usages du petit opéra, on y trouve néanmoins des influences notamment françaises, (lire la suite…) YH

LES DIFFERENTES VERSIONS DU VAISSEAU FANTÔME : ENTRE CONCESSIONS ET REVISIONS
Pensée comme ne devant pas remplir une soirée à elle seule, Wagner composa une partition prévue pour être jouée sans aucune interruption, les trois actes se voyant reliés les uns aux autres par des interludes. En mars 1842, le Hofoper de Berlin accepta l’ouvrage sur la recommandation de Meyerbeer. (lire la suite…) YH

Sur la destinée singulière de deux opéras, l'un allemand... l'autre français.

IL EXISTE DEUX VAISSEAUX FANTÔMES, L’UN FRANCAIS, L’AUTRE ALLEMAND
Le sujet des deux opéras, celui de Wagner et celui de Pierre-Louis Dietsch (compositeur français né à Dijon en 1808), est le même et pour cause : le compositeur allemand, à l’époque en quête de notoriété à Paris mais accablé de dettes, vendit le sujet de son opéra inspiré des Mémoires de Monsieur de Schnabelewopski, d’après Heinrich Heine, en 1842.. (lire la suite…) NC

Sur les représentations et les adaptations diverses

« DER FLIEGENDE HOLLÄNDER », un film de Joachim Herz (1964/1965)
Premier opéra complet de Richard Wagner jamais produit jusque-là en tant que long métrage, le film de Joachim Herz (1924-2010) figure parmi les meilleures adaptations cinématographiques d’opéra. Ce film est-allemand produit au plus fort de la guerre froide, et jamais commercialisé à l’Ouest, était largement ignoré jusqu’à une période récente. (lire la suite…) NC/MBFE