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Genre :

Opéras et drames musicaux.

Titre original :

Der Ring des Nibelungen

Festival scénique en quatre soirées, un prologue et trois journées
Livret et musique de Richard Wagner
Création les 13, 14, 16 et 17 août 1876 dans l’ordre des quatre journées au Palais des festivals (Festspielhaus) de Bayreuth, sous la direction de Hans Richter.

Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
Les salles d’expositions permanentes

Section I

UNE VIE

Section II

DANS L’INTIMITÉ DE RICHARD WAGNER

Section III

UNE OEUVRE

Section IV

L’AVENTURE DE BAYREUTH

Section V

ILS ONT CRÉÉ WAGNER ET LE MYTHE WAGNÉRIEN

Section VI

 LIEUX DE VIE, LIEUX D’INSPIRATION

Section VII

WAGNER POUR LA POSTÉRITÉ

Section VIII

 WAGNER APRÈS WAGNER
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LA TÉTRALOGIE (L’Anneau du Nibelung, WWV 86)

Festival scénique en quatre soirées, un prologue et trois journées
Livret et musique de Richard Wagner

La création de l’intégralité du cycle eut lieu les 13, 14, 16 et 17 août 1876 dans l’ordre des quatre journées au Palais des festivals (Festspielhaus) de Bayreuth, sous la direction de Hans Richter.
Bravant la volonté de son ami compositeur qui ne souhaitait pour toute scène apte à accueillir ces représentation jors-normes que le Palais des Festivals de Bayreuth, le roi louis II de Bavière, trop impatient devant le chantier interminable de l’édifice, ordonna la représentations des deux premières soirées du cycle sur la scène du Théâtre National de la Cour de Munich (Hof-und-Nationaltheater, München) :
– le 22 septembre 1869, fut ainsi créé L’Or du Rhin,
– le 26 juin 1870, fut donnée la Première de La Walkyrie.
Les deux ouvrages étaient placés pour l’occasion sous la direction de Franz Wüllner.

Distribution :

Les Filles du Rhin
Woglinde, soprano
Wellgunde, mezzo-soprano
Floßhilde, alto

Les Dieux
Wotan, baryton-basse
Donner, baryton-basse
Freia, soprano lyrique
Fricka , mezzo-soprano dramatique
Froh, ténor lyrique
Erda, contralto
Loge, ténor lyrique

Les Nibelungen
Alberich, baryton-basse
Mime, ténor de caractère

Les Géants
Fasolt, basse chantante ou baryton
Fafner (apparait sous forme d’un dragon dans Siegfried), basse profonde

Les Walkyries
Brünnhilde, soprano
Gerhilde, soprano
Grimgerde, mezzo-soprano
Helmwige, soprano
Ortlinde, soprano
Roßweiße, mezzo-soprano
Schwertleite, mezzo-soprano
Siegrune, contralto
Waltraute, mezzo-soprano

Les Wälsungen, héros et demi-dieux
Siegfried, ténor héroïque
Siegmund, ténor
Sieglinde, soprano lyrique

Les Gibichungen
Gunther, baryton
Gutrune, soprano lyrique
Hagen, basse

L’Oiseau de la forêt, soprano

Animaux sur scène (chevaux, corbeaux, chiens, loups, dragon, béliers…)
Vassaux et dames de la cour des Gibichungen (choeurs)

 

Sources littéraires, contexte de la composition du poème et de la musique, création

L’Anneau du Nibelung (appelé communément La Tétralogie) est un cycle de quatre opéras, successivement L’Or du Rhin (Das Rheingold, WWV86A)La Walkyrie (Die Walküre, WWV86B)Siegfried (WWV86C) et Le Crépuscule des Dieux (Götterdämmerung, WWV86D) de Richard Wagner.

MVRW-RING-Partition-218x300-1Composée sur une période qui couvre près de trente ans de la vie du compositeur – soit de 1848 à 1876 – cette œuvre magistrale et monumentale fut destinée à être représentée sur la scène du Palais des Festivals de Bayreuth, théâtre construit selon le souhait du compositeur dans des conditions optimales d’exécution et de représentation. Interrompue maintes fois tant au cours de la rédaction de son livret que de la composition de la musique, remaniée autant de fois, l’œuvre titanesque de Wagner (près de seize heures de musique au total) porte à son apogée le concept de Gesamtkunstwerk (Œuvre d’Art Totale) que Wagner a présenté et défendu tout au long de sa carrière de compositeur et dramaturge, notamment dans ses essais (Opéra et drame et L’œuvre d’art de l’Avenir).

Le monde musical avait perdu, depuis la période du baroque, l’habitude de puiser son inspiration dans les ressources mythologiques (grecques et romaines généralement) au profit de contextes historiques propices au développement sur la scène des fastes du grand opéra romantique avec forces chœurs, marches, défilés et évocations plus ou moins véridiques de personnages ayant réellement existé.

MVRW-Nibelungenliedmanuscript-204x300-1Mais, afin de conférer une dimension symbolique et atemporelle à ce qu’il considère dès son ébauche comme son « grand œuvre », Richard Wagner, alors exilé à Zurich après avoir été banni de la Confédération Germanique, compose le texte poétique en vers de son projet titanesque en utilisant des personnages tirés de la Légende des Nibelungen. Le compositeur n’a pas perdu sa foi en ses idées révolutionnaires et anticapitalistes. Ainsi, dans le livret que conçoit Wagner, le mythe du vol de l’or qui apporte la toute puissance à son détenteur est une métaphore de l’ère industrielle, une dénonciation du capitalisme tout puissant, au détriment des valeurs que sont l’amour et l’humanité. Poursuivant l’élan nationaliste qui l’a toujours habité et dont il se veut l’un des plus ardents défenseurs, le compositeur souhaite également, à travers son œuvre, rappeler aux allemands leurs origines et leurs valeurs, trop souvent corrompues, selon lui, par le triomphe de la bourgeoisie et une culture qu’il juge médiocre.

D’ailleurs, dans cet élan patriotique, parallèlement à la naissance de cette oeuvre mythologique, Wagner à cette période songe aussi à d’autres drames qui ne nous sont parvenus que sous la forme d’ébauche mais qui avaient pour sujets principaux des personnages tels que Frédéric de Barberousse, Jésus de NazarethAchille ou bien encore Wieland le forgeron. D’autres archétypes qui auraient pu incarner ce héros cher à Wagner, un ardent patriote, un révolutionnaire. Mais seul Siegfried verra le jour.

La Tétralogie est née après une lecture approfondie des Edda de la mythologie nordique du VIIème siècle, tout comme de la Völsunga saga (roman en prose du XIIIème siècle) ou bien encore de la Chanson des Nibelungen (œuvre anonyme du XIIIème siècle), Wagner opérant une sorte de syncrétisme des différentes sources pour bâtir la trame de sa propre épopée.

A l’origine, l’attention de Wagner se portait essentiellement sur l’épisode de La mort de Siegfried, ce qui devait donner naissance à un seul drame. Mais afin d’être tout à fait clair dans son propos et dans son désir d’expliquer à ses futurs spectateurs le contexte dans lequel les protagonistes en viennent au dénouement tragique du meurtre du héros germanique, Wagner songe à raconter les épisodes précédents dans une construction en partant de la fin du drame ; c’est ainsi que dans un premier temps, le simple drame de Siegfried devient une bilogie, constituée du Jeune Siegfried et de La Mort de Siegfried. Par la suite, la bilogie deviendra La Tétralogie telle que celle-ci fut créée à Bayreuth en 1876 : un prologue, L’Or du Rhin, puis trois « journées » que sont  successivement La WalkyrieSiegfried et Le Crépuscule des Dieux.

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À l’issue d’un travail poétique et dramaturgique titanesque qui lui a pris plus de cinq ans, Richard Wagner présente pour la première fois le poème des quatre épisodes composant La Tétralogie au cours de quatre soirées successives entre le 16 et le 19 février 1853 au public très choisi de l’Hôtel Baur au Lac, à Zurich. Figurent nombre d’intellectuels et de personnalités influentes dans le monde des arts, dont ses mécènes, Otto et Mathilde Wesendonck. Les poèmes sont édités dans un premier temps à compte d’auteur et le compositeur les fait parvenir à ses amis August Röckel et Franz Liszt. Sans vouloir véritablement décourager son ami, Franz Liszt émet quelques réserves quant à la mise en musique de cette épopée.

MVRW-Leitmotive-Ring-300x261-1Mais Wagner n’entend pas ces avis pessimistes et se met dès septembre 1853 à son travail de composition musicale. Certes, quelques thèmes avaient déjà ébauchés mais il s’agit à présent de réunir toutes les pièces du puzzle et d’assembler celles-ci en un ensemble musicalement cohérent.  Au cours du travail de composition (qui est interrompu entre 1857 et 1864, après l’ébauche de la composition du deuxième acte de Siegfried, afin de permettre de donner naissance à Tristan et Isolde ainsi qu’aux Maîtres chanteurs de Nuremberg), Wagner utilise de manière récurrente le principe des leitmotive « évolutifs », phrases musicales destinées à caractériser un personnage, un objet, une idée, un concept, et développe une orchestration à laquelle aucun compositeur n’avait eu recours auparavant.

Pendant les seize heures qui voient s’affronter dieux, géants, nains et héros pour s’approprier l’or, symbole de pouvoir absolu, le thème central et récurrent reste celui de la rédemption par l’amour (thème si cher à Wagner et que le compositeur avait déjà mis en lumière dans son Vaisseau fantôme et son Tannhäuser) qui domine le cycle, celui-ci s’achevant d’ailleurs à la toute fin du Crépuscule des Dieux dans une glorification quasi éblouissante.

Lorsque Wagner rencontre le roi Louis II de Bavière en 1864 qui devient son principal mécène, il renoue avec son idée de construction d’un théâtre (conçu dans un premier temps pour être éphémère) et qui serait spécialement dédié aux représentations du cycle. Il faut dire que grâce à ce patronage royal, tout ou presque, y compris les rêves les plus fous du compositeur, sont désormais possibles. Les pourparlers vont bon train et l’on commence dès 1864 à songer au projet, à bâtir des plans, à ébaucher les spéculations les plus folles. Mais la brouille – imposée par l’inimitié du peuple de Bavière envers le compositeur – entre le roi et Wagner met fin au projet, tout du moins dans sa version initialement prévue à Munich.

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Mais lorsque, dans sa demeure de Tribschen, il reprend la composition de la fin de Siegfried et entame celle du Crépuscule des Dieux, Wagner renoue avec ses rêves de bâtisseur. A ses côtés, un jeune étudiant philosophe, Friedrich Nietzsche, rédige son premier essai sur Les Origines de la Tragédie. Le philosophe et le musicien s’accordent sur la nécessité d’un retour au théâtre à l’antique, tant dans la représentation des œuvres sur scène que dans la construction du bâtiment destiné à accueillir celles-ci : un vaste amphithéâtre – à l’opposé des théâtres à l’italienne avec leurs loges – où tous, qu’ils soient nobles, bourgeois, étudiants ou ouvriers prendraient place les uns à côté des autres sans distinction d’ordre social, l’attention de tous étant portée uniquement sur la scène et dans le noir quasi-total.

A la plus grande indignation du compositeur, le roi Louis II de Bavière décide que L’Or du Rhin ainsi que La Walkyrie seront créés et présentés au public respectivement les 22 septembre 1869 et 26 juin 1870. Wagner, furieux, n’assistera bien entendu pas à ces représentations.

Pour échapper à la juridiction du royaume de Bavière (le roi Louis II est en effet détenteur des droits de représentation des deux premiers « épisodes » du cycle), où le cycle de La Tétralogie ne peut pas être représenté selon les exigences du Maître, Wagner songe à bâtir ailleurs. Ce sera à Bayreuth, en Haute-Franconie.

MVRW-Richtfest-300x169En multipliant les concerts, en faisant appel au mécénat privé, grâce à l’aide de ses amis les plus chers, la pose de la première pierre du Palais des Festivals de Bayreuth est célébrée en grande pompe, le 22 mai 1872, jour d’anniversaire du compositeur.

Peu à peu, le théâtre sort de terre, et les représentations du premier cycle sont prévues pour 1875 (les répétitions musicales avaient commencé en 1874). Mais le financement court au désastre ; malgré leur brouille passagère, le roi Louis II de Bavière vient au secours de son protégé et c’est ainsi que le premier cycle, repoussé néanmoins d’un an est créé, au Palais des Festivals de Bayreuth, entre le 13 et le 17 août 1876. La direction musicale a été confiée au fidèle Hans Richter et c’est Richard Wagner lui-même qui a conçu et dirigé la mise en scène des quatre ouvrages.

MVRW-NEUMANN-AngeloÀ l’issue des représentations du Festival de Bayreuth, il revient à l’impresario et directeur de théâtre Angelo Neumann de faire connaître La Tétralogie. A la tête du Wagner Traveling Theater, il présente l’œuvre – avec la production – décors et costumes de la première édition du Festival de Bayreuth – dans les principales capitales culturelles d’Europe. Peu à peu, dès la fin du XIXème siècle (en 1892 au Théâtre de Covent Garden à Londres, en 1898 à l’Opéra de Berlini…) et au début du XXème siècle (Bruxelles en 1901…), les quatre opéras du cycle s’imposent rapidement comme des ouvrages essentiels du répertoire lyrique.

Présentés généralement au cours du cycle complet, il arrive néanmoins que l’un des opéras (notamment La Walkyrie, le plus populaire) soit représenté de manière isolé.

Fer de lance du Festival de Bayreuth, le cycle complet de La Tétralogie y est représenté quasiment chaque année… depuis 1876 !

NC

Synopsis (argument)

Le « prologue » du cycle que constitue L’Or du Rhin, raconte les origines du drame en quatre scènes jouées sans interruption. Au fond du Rhin repose l’Or, gardé par trois ondines (les filles du Rhin). Le Nibelung Alberich, en voulant séduire l’une de ces sirènes, attise par son comportement et son empressement les moqueries de ces dernières. Par déception, et parce qu’il sait qu’il ne fera rien de cet or sans cela, Alberich maudit l’Amour et vole l’Or du Rhin afin de forger un anneau donnant une puissance illimitée et apportant la richesse à celui qui le possède. Cet anneau ainsi que les richesses accumulées par Alberich lui sont dérobés par Wotan, sur le conseil de Loge, afin de payer le salaire de Fasolt et Fafner, géants bâtisseurs du Walhalla qui doit devenir la demeure des dieux. Fou de colère et de douleur, Alberich maudit l’anneau, qui causera désormais la perte de quiconque le possédera. Wotan voudrait garder l’anneau pour lui mais Erda lui conseille de fuir la malédiction qui y est attachée, car le Crépuscule des dieux est proche. La malédiction fait son effet : Wotan cède l’anneau aux géants, mais au moment du partage du butin, Fafner tue son frère Fasolt afin de posséder l’anneau. Effrayé mais encore persuadé qu’il pourra agir sur les événements à venir, Wotan invite les dieux à entrer au Walhalla tandis que les filles du Rhin pleurent la perte de l’or pur et lumineux (L’Or du Rhin, Das Rheingold ; pour lire l’argument complet, cliquer ici)

La première journée narre les amours tragiques de Siegmund et Sieglinde, les jumeaux incestueux et adultères que Wotan a eus d’une mortelle, ainsi que les tentatives vouées à l’échec de Wotan afin de se protéger de la malédiction de l’anneau. Fricka, déesse du mariage, est insultée par la relation incestueuse des enfants de son mari, si bien qu’elle contraint Wotan à abandonner Siegmund dans le combat qui l’oppose à Hunding, époux légitime de Sieglinde. Il confie cette tâche à sa fille Brünnhilde. Mais, touchée par l’amour passionné des jumeaux et persuadée que profondément Wotan ne peut pas vouloir la mort de son fils, Brünnhilde désobéit et protège Siegmund. Wotan, contraint d’intervenir lui-même dans le combat, décide de punir sa fille. Brünnhilde est condamnée au sommeil sur un rocher entouré des flammes du dieu Loge : seul celui qui ne connaît pas la peur pourra les franchir et aller réveiller la vierge, recevant ainsi sa main (La Walkyrie, Die Walküre ; pour lire l’argument complet, cliquer ici)

La deuxième journée est centrée sur le personnage de Siegfried, fils de Siegmund et de Sieglinde, mais aussi sur la lutte entre Wotan, devenu le voyageur, et Alberich au sujet de l’anneau. Le nain Mime, frère d’Alberich, a élevé Siegfried afin qu’il tue le géant Fafner transformé en dragon et lui conquière ainsi l’anneau ; en effet, l’adolescent ne sait pas ce qu’est la peur, il l’envoie donc auprès du dragon afin que celui-ci « l’instruise ». Grâce à l’épée de son père reforgée, Notung, Siegfried tue Fafner et s’approprie le trésor et l’anneau sans en comprendre la signification. Après s’être débarrassé de Mime qui cherchait à l’empoisonner, et instruit par l’oiseau de la forêt, Siegfried, qui ne connaît toujours pas la peur, part à la recherche de la « vierge qui dort », qui n’est autre que Brünnhilde. En chemin, il se heurte violemment à « Wotan-voyageur ». Celui-ci prétend lui barrer la route ; il ne supporte pas d’être dépassé par son insolent petit-fils. D’un coup d’épée, Siegfried fait voler en éclats la lance du dieu, symbole de son pouvoir. Wotan est brisé, ses lois détruites par l’homme véritablement libre. Siegfried éveille Brünnhilde et devient son époux (Siegfried ; pour lire l’argument complet, cliquer ici)

La troisième et dernière journée dénoue les fils du drame au travers de péripéties vécues par Siegfried et Brünnhilde au royaume de Gibich. Siegfried a perdu la mémoire à la suite des manœuvres de Hagen, fils d’Alberich, qui est résolu à reconquérir l’anneau. Il tombe amoureux de Gutrune, sœur du roi Gunther. Brünnhilde, folle de douleur, accuse publiquement Siegfried de trahison. Il se défend s’engageant à être déchiré par la lance de Hagen s’il a menti. À l’occasion d’une partie de chasse, Hagen rend la mémoire à Siegfried. Ce dernier révèle qu’il a connu Brünnhilde. Il a donc été parjure et Hagen le tue. Mais Brünnhilde, qui entre-temps a pris conseil auprès des filles du Rhin, est désormais instruite de l’ensemble des événements. Elle comprend à la fois son erreur, le sens véritable de l’anneau, ainsi que le désir profond de son père Wotan : il aspire au crépuscule des dieux. Brunhilde fait porter le corps de Siegfried sur un bûcher sur lequel elle-même se précipite, rejoignant son époux dans la mort et lavant ainsi l’anneau de toute malédiction. Le Rhin déborde afin de noyer l’incendie. Hagen, qui tentait de s’emparer de l’anneau, est entraîné dans les profondeurs par les filles du Rhin. L’incendie a gagné le ciel. Tandis que les filles du Rhin jouent en riant avec l’anneau reconquis, le Walhalla brûle. Les dieux périssent. Un monde nouveau peut naître sur la terre (Le Crépuscule des Dieux, ; pour lire l’argument complet, cliquer ici)

Les articles thématiques

Sur la genèse de l’oeuvre

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Extrait d’une lettre de Richard Wagner à Franz Liszt, écrite le 16 décembre 1854 à Zurich : « Cher Franz, tu te révèles de plus en plus grand philosophe à mes yeux ! Souvent, je me trouve un franc étourneau à côté de toi. A côté des progrès si lents de ma musique, je me .mis occupé exclusivement à un homme qui est venu dans ma solitude comme un présent – présent simplement littéraire – qui m’est tombé du ciel. Cet homme est Arthur Schopenhauer; le plus grand philosophe depuis Kant, dont il a été le premier à penser complètement les idées jusqu’au bout. » (lire la suite...)

- UNE APPROCHE SYMBOLIQUE DE LA TETRALOGIE
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Lorsqu’on considère les études consacrées à la gigantesque Tétralogie de L’Anneau du Nibelung, on est frappé de constater que les interprétations, explications, voire même déformations, foisonnent, sans pour autant épuiser le contenu du sujet. Les interprétations psychologiques, politiques, sociologiques, psychanalytiques, etc. permettent toujours d’entrevoir une partie ou une dimension de l’œuvre, mais bien souvent au détriment d’autres aspects du drame. Si on n’y prend garde, on risque beaucoup plus d’appauvrir la compréhension du spectateur en la focalisant sur un point précis que de l’enrichir en lui permettant d’effectuer une synthèse. (lire la suite...)

- UNE APPROCHE SÉMIOLOGIQUE DE LA TÉTRALOGIE
Onomatopées, Étymologie, Allitérations :
Importance et portée du vocabulaire et des sons dans La Tétralogie
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Pour composer le poème en vers de la Tétralogie, Richard Wagner puise son inspiration dans les sagas (sögur) nordiques du moyen-âge (principalement la Völsunga saga, écrite en prose au XIIème siècle, elle-même compilation de plusieurs légendes orales et de poèmes plus anciens qui ne nous sont pas parvenus) ainsi que de la Chanson des Nibelungen (ou Nibelungenlied en allemand), la version continentale du poème nordique. Afin de rendre au mieux l’aspect archaïque de ses vers, notre poète-dramaturge a recours à tout un vocabulaire spécifique ainsi qu’à des formules littéraires qui en rendent la traduction française extrêmement complexe. (lire la suite...)

- L’IDÉE DE NATURE DANS LE RING DE WAGNER
par Thomas Grey
Titre original : « THE IDEA OF NATURE IN WAGNER’S RING » traduction @ Le Musée Virtuel Richard Wagner. Comme tout bon romantique, Richard Wagner s’est concentré sur la relation entre l’homme et la nature, et sur le rôle de l’art dans l’interprétation de cette relation. Cette préoccupation explique la plupart de ses œuvres musicales dramatiques à un certain niveau, ainsi que bon nombre de ses écrits en prose. Mais avec le cycle de L’Anneau du Nibelung, les représentations du rapport de l’homme à l’ordre naturel deviennent essentielles dans le canon musical romantique (lire la suite...)

Sur les personnages de l’oeuvre

- ALBERICH, analyse psychologique et vocale du rôle (baryton)
par Nicolas CRAPANNE
Celui qui deviendra l’un des personnages-clefs de la Tétralogie de Wagner est présent dès la Chanson des Nibelungen originelle du XIIIème siècle : appelé Alberich ou Albrich, le nain est présenté comme le détenteur de la chape magique qui, ayant été ravie par Siegfried, permet au héros de se rendre visible au cours de sa lutte avec Brünnhilde, permettant ainsi de gagner la fière amazone pour le compte du roi Gunther. Alberich dans la version originelle du poème est aussi un héros aussi valeureux que loyal et après la mort de Siegfried (lire la suite...)

- ERDA, analyse psychologique et vocale du rôle (contralto)
par Nicolas CRAPANNE
Déesse primitive de la terre nourricière (son nom lui-même provient de die Erde – « la terre »), dont elle est l’oracle, ancêtre des dieux (elle est d’ailleurs également appelée Ur-Wala – de Ur : « qui est à l’origine de »), mère des Nornes et des Walkyries, Erda symbolise à la fois la mère nourricière, les origines et la connaissance du monde : le thème musical qui caractérise son personnage n’est d’ailleurs qu’une variation du thème du mythe des origines (les premières mesures de L’Or du Rhin (lire la suite...)

- HAGEN, analyse psychologique et vocale du rôle (basse)
par Nicolas CRAPANNE
Si certains personnages de la Tétralogie wagnérienne (le géant Fasolt, Mime ou bien encore Gutrune) sont nés de l’inventivité de l’auteur, le personnage de Hagen, lui, tout comme Brünnhilde et Gunnar/Gunther, figure dans les premiers récits mythologiques desquels Wagner tira son inspiration pour bâtir son épopée, même si dans les légendes héroïques les plus anciennes qui nous sont parvenues (les Edda), Hagen n’apparaît que comme un personnage de second plan (lire la suite....)

- SIEGFRIED, analyse psychologique et vocale du rôle (ténor)
par Nicolas CRAPANNE
Héros – sous les noms de Sigur ou Sigurd, voire Siguror en vieux norrois – de différentes légendes germaniques et scandinaves (les Eddas et Sagas islandaises puis la Chanson des Nibelungen allemande), Siegfried aurait eu des origines historiques attestant d’une existence ancrée dans la réalité. Ainsi le nomme-t-on parfois (dans la Chanson des Nibelungen, notamment) « Siegfried de Xanten », du nom d’une petite ville située au nord d’Essen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Mais les origines du personnages diffèrent d’une source à l’autre, et pour certains elle est mythique (lire la suite...)

- SIEGLINDE, analyse psychologique et vocale du rôle (soprano)
par Nicolas CRAPANNE
Fille terrestre de Wotan, née des amours volages du Maîtres des dieux avec une mortelle, elle est également la sœur de Siegmund (hasard ou pure gémellité, le livret de Wagner n’est pas très clair sur le sujet). Sieglinde incarne ce personnage de douleur, sans doute le plus meurtri de toute l’épopée de La Tétralogie : mariée par violence à un homme qu’elle n’aime pas, Hunding, elle subit son sort et tient du mieux qu’elle peut un foyer conjugal dans lequel règne le malheur (lire la suite...)

- SIEGMUND, analyse psychologique et vocale du rôle (ténor)
par Nicolas CRAPANNE
Personnage emblématique de la saga wagnérienne des Nibelungen, Siegmund est l’une des figures les plus fortes, mais également les plus attachantes et les plus marquantes de tout le cycle de la Tétralogie. Même si le malheureux héros, frère jumeau et amant de Sieglinde, sa propre soeur n’apparaît en fait que dans un seul épisode de la Tétralogie – la première journée : La Walkyrie – , et… que sa “vie” n’évoluera à peine que durant deux actes. Au cours du premier, on découvre un malheureux, errant de combats en souffrances, qui, dévoilant son identité au cours du huis-clos glaçant qui se déroule chez son ennemi juré Hunding, s’éveille à l’amour et connaît enfin les premiers instants de bonheur de sa misérable existence (lire la suite...)

- LES DIEUX WAGNÉRIENS ET LEURS ANCÊTRES NORDIQUES
par Alexandre MONTHEILLET
Si l’on se fie aux croyances tenaces – et souvent justifiées – selon lesquelles les artistes ne peuvent faire autrement que de se représenter dans leurs œuvres, le cas de Siegfried illustre à merveille le forgeron de génie que fut Richard Wagner. A l’instar de son héros lumineux, il saisira les morceaux brisés d’un monde disparu pour les souder en une forme absolument nouvelle. De nos jours, on retient plus volontiers la poésie, le drame, la musique, le déferlement sonore des leitmotive, mais il n’empêche que c’est au cœur de cette énergique refonte mythologique que réside d’abord l’exploit de L’Anneau du Nibelung (lire la suite...)

- RÔLES ET FIGURES DE L’AMOUR DANS LA TETRALOGIE
par François MOLIN
Préambule. Il y a de nombreuses façons d’aborder La Tétralogie, par exemple : – Se taire, voir et écouter, et s’incliner devant cette œuvre hors norme ; – Rassembler les éléments liés au contexte de la création, aux sources de l’œuvre à la vie de l’auteur pour mieux les comprendre ; – S’engager, avec tous les risques inhérents à cet exercice, dans une interprétation « personnelle » du drame. Ces trois approches sont non seulement tout à fait légitimes mais également complémentaires (lire la suite...)

- BRÜNNHILDE, LA SATĪ ARYENNE : WAGNER ET L’ORIENTALISME ALLEMAND
par Suddhaseel SEN
traduction de l’anglais @ Le Musée Virtuel Richard Wagner
« Pourquoi brûle-t-on Brünnhilde à la fin ? », fut la célèbre question que posa le compositeur Anton Bruckner à l’issue d’une représentation du Crépuscule des Dieux. La question de Bruckner est souvent considérée comme étant la plus révélatrice de l’obsession sans borne que voua le musicien à la musique de Wagner, ainsi que de l’appréciation très limitée de l’art de Wagner qui peut résulter d’une telle approche. Toutefois, la question de Bruckner est en définitive beaucoup plus pertinente qu’il n’y paraît (lire la suite...)

- PENSER ALBERICH
par Michel OLIVIÉ
« Elle était debout, droite comme un piquet, transpercée par la peur. Non, pensa-t-elle. Par pitié pas à nouveau. C’était comme si une chose vivante était à l’intérieur d’elle – elle pensa à un scorpion ou à un serpent à tête noire. S’il vous plaît pensa-t-elle. Pas maintenant. Elle se décrivait la créature s’enroulant spéculativement autour de ses vertèbres, glissant son chemin entre ses côtes ; priant silencieusement pour que cela s’apaise. » (Joseph O’Connor Inishowen). Le réel dans lequel nous sommes ne répond qu’à deux approches, celles que la science nous dévoile par les lois de la physique et de la biologie. Le surnaturel n’est que le résultat de l’imagination humaine (lire la suite...)

- SIEGLINDE OU LE PRINTEMPS ET L’AMOUR
par Marie-Bernadette FANTIN-EPSTEIN
Richard Wagner n’aurait-il composé qu’une seule œuvre, La Walkyrie, il pourrait déjà être considéré comme l’un des peintres les plus subtils de la nature féminine, nuançant sa palette à l’infini et montrant parfois une intuition quasi-psychanalytique avant la lettre. En effet, ce sont trois personnages de femmes – toutes intéressantes, si ce n’est attachantes – qui conduisent l’action de La Walkyrie : Sieglinde, émerveillée par la découverte de l’amour, puis bouleversante dans sa détresse, Brünnhilde, évoluant de déesse altière vers une humanité compatissante, et même Fricka, maladroite et malheureuse dans son désir de reconquête de Wotan qu’elle perd définitivement par son intransigeance (lire la suite...)

Sur les représentations
- LE RING EN DECORS NATURELS : IIe partie : LE TEMPS ET L’ESPACE POUR JOUER LE RING
par Henri PERRIER
Une caractéristique de l’apport de la musique et du chant dans le théâtre, qu’il s’agisse d’opéra ou de drame lyrique, est la relativisation de la notion de temps réel et rationnel. En reprenant la célèbre phrase de Gurnemanz : « Ici, le temps devient espace », on peut dire que la musique devenant espace sonore crée un cadre temporel qui lui est propre. Wagner a exploité à fond cette relativisation par son système de mélodie continue où les leitmotivs, agissant sans cesse comme pressentiment ou comme souvenir, produisent une véritable dissolution du temps. Dès le prélude de ses drames, il cherche à abolir la conscience temporelle des auditeurs (lire la suite...)

- ANGELO NEUMANN ET L’AVENTURE EXTRAORDINAIRE DU « RICHARD WAGNER TRAVELING THEATER », LA PREMIÈRE TÉTRALOGIE HORS BAYREUTH
par Nicolas CRAPANNE
Fascinant personnage qu’Angelo Neumann ! Un homme au caractère tout aussi passionné et impulsif que sa carrière fut des plus originales … et des plus accomplies, poussant notre homme, initialement prédestiné à devenir médecin à endosser tous les costumes des métiers du spectacle… ou presque ! De chanteur d’opéra, baryton de la troupe du prestigieux Opéra de Vienne, à directeur de théâtre, impresario et … producteur. Car Angelo Neumann est de ceux que l’on ne croise jamais là où on l’attend (lire la suite...)

- LA RÉCEPTION DU RING AUX ETATS-UNIS ET EN RUSSIE
par Jacques BARIOZ
Entre ces deux pays-continents, naguère les deux puissances de la « guerre froide », par lequel commencer ? Le plus européen des deux ? Mais chacun a une histoire très liée à, ou même, allais-je dire, dépendante de l’Europe : pour la Russie le fait est évident, au moins depuis le XVIIIème siècle avec l’ouverture de son pays provoquée par Pierre le Grand, et pour les Etats-Unis d’Amérique, c’est presque encore plus évident avec une population très majoritairement d’origine européenne, tout au moins au XIXème siècle. Deuxième possibilité, la date de la première représentation scénique du Ring intégral ? (lire la suite...)

- EN QUOI LE RING « DU CENTENAIRE » (1976) A-T’IL ÉTÉ RÉVOLUTIONNAIRE ?
par Nicolas CRAPANNE
On l’attendait comme une commémoration, ce fut un scandale. Un de ces scandales qui marquent profondément l’Histoire de la Musique, comme celle du Théâtre. Même si aujourd’hui ce que l’on nomme désormais avec autant de déférence qu’admiration « le Ring du Centenaire » appartient désormais à ce que l’on appellerait l’ » ère sage » du Festival de Bayreuth, à l’époque le spectacle du tandem Boulez–Chéreau révolutionna non seulement l’Histoire de l’Opéra, mais toute celle du spectacle vivant. Retour sur … une Révolution française ! (lire la suite...)

Sur la postérité de l’oeuvre
- LE RING D’ARTHUR RACKHAM (1867-1939)
par Nicolas CRAPANNE
Les génies tracent des sillons qui inspirent d’autres générations d’artistes. Ainsi la musique de Richard Wagner inspira-t-elle nombre d’artistes convaincus par le « wagnérisme », une mode musicale devenue elle-même synonyme de toute une expression artistique à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle. Arthur Rackham, artiste anglais connu pour ses illustrations de livres d’enfants (Les Contes des frères Grimm, Peter Pan, Alice au Pays des Merveilles…) n’échappa pas au pouvoir diablement séduisant de l’univers wagnérien. Ses illustrations pour le poème de La Tétralogie de Richard Wagner traduit en anglais et publié au début du siècle marquèrent à jamais la communauté artistique et font office depuis leur publication de véritable référence en matière d’iconographique wagnérienne (lire la suite...)

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ELEGIE, WWV93

Cette œuvre fragmentaire (feuille d’album) en la bémol majeur semble avoir été écrite par Wagner en 1869. Cette page fut longtemps considérée comme une œuvre tardive (cf. les dernières notes qu’il traça à Venise avant sa mort en 1883). Wagner la joua dit-on la veille de sa mort, au Ca’… (Lire la suite)

Johan BOTHA
par Nicolas CRAPANNE

Emporté en septembre 2016 par un cancer foudroyant, Johan Botha ne cesse d’accumuler depuis les superlatifs dans les hommages qui lui sont justement rendus : salué comme “l’un de nos plus accomplis et talentueux chanteurs d’opéra et un bon ambassadeur de l’Afrique du Sud dans le monde” par Jacob Zuma,… (Lire la suite)

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Genre :

Opéras et drames musicaux.

Titre original :

Der Ring des Nibelungen

Festival scénique en quatre soirées, un prologue et trois journées
Livret et musique de Richard Wagner
Création les 13, 14, 16 et 17 août 1876 dans l’ordre des quatre journées au Palais des festivals (Festspielhaus) de Bayreuth, sous la direction de Hans Richter.

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Comment s’appelle le cheval de Brünnhilde : Brangäne, Brange ou Grane ?
Réponse :

Grane. Dans le prélude du Crépuscule des dieux, Brünnhilde reçoit l'anneau d'Alberich en guise d'adieu à Siegfried, après quoi elle confie son cheval Grane à Siegfried. Brangäne est un personnage de Tristan et Isolde ; quant à Brange, c’était le nom d’un chien de Wagner.

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