L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son contexte social, économique et culturel. Cette section regroupe également l’ensemble des œuvres musicales (hors opéra) et son œuvre littéraire.
Un opéra de Richard Wagner est comme une course de fond, il faut s’y préparer. Pourquoi un tel entrainement pour une œuvre sensée nous divertir ? Pour cette simple raison qu’un opéra de Richard Wagner (quoiqu’on en dise) c’est long ! Donc pour éviter l’ennui et le découragement dès la… (Lire la suite)
Le mot « Wagnérien » Eléments de recherches pour une petite étude lexicologique … … nés d’une conversation opportune entre « un wagnérien »… et sa voisine de palier ! » – Bonjour, je m’appelle X et je suis wagnérien. – Wagnérien ? alors vous appréciez la Chevauchée des Walkyries…. (Lire la suite)
L’œuvre d’art total (Gesamtkunstwerk) est sans conteste une des théories les plus importantes dans la conception de l’œuvre dramatique wagnérienne. Le terme apparait en 1849 dans les deux essais L’Art et la Révolution et L’œuvre d’art de l’avenir. Il avait déjà été utilisé en 1827 par l’écrivain et philosophe K…. (Lire la suite)
Par tradition, l’opéra – aboutissement de la composition musicale par excellence – débute depuis le baroque par une ouverture, pièce musicale s’apparentant à une symphonie (en italien l’ouverture s’intitule « sinfonia » jusqu’au milieu du XIXème siècle) pour orchestre seul et ayant pour but d’introduire le spectateur au spectacle auquel… (Lire la suite)
En allemand littéralement, le terme « Leitmotiv » désigne un “motif conducteur”, un court motif mélodique, harmonique ou rythmique, très caractérisé, servant à illustrer ou à individualiser, au cours d’un drame lyrique, un personnage, une idée ou un sentiment. Si le terme est essentiellement associé à l’œuvre de Wagner, il… (Lire la suite)
L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Projet de drame musical
(Oeuvre de jeunesse)
Livret du compositeur inspiré de diverses pièces dramatiques de l’auteur allemand Johann Gustav Büsching (1783–1829)
Trois fragments seuls :
1- Introduction
2- Choeur
3- Septuor
L’oeuvre fut interprétée pour la première fois et donc créée à Rostock, en 1933, à titre posthume.
Dans sa vingtième année, Richard Wagner entreprit son premier essai dans le domaine de l’opéra avec Les Noces dont il écrivit lui-même le texte, comme il le fera toujours plus tard, et commença la composition du premier acte. Le livret complet fut écrit en Bohème, à Pravonin et à Prague, à l’automne 1832 et la partie musicale à Leipzig pendant l’hiver suivant.
Dans son autobiographie Mein Leben, il résume très précisément la trame de l’ouvrage ainsi que la raison qui l’amena bien malgré lui à renoncer à le poursuivre.
En 1879, la Société de Musique de Würzburg ayant été dissoute, le manuscrit fut proposé à la vente. Wagner chercha à le récupérer mais le prix demandé lui parut trop élevé ; il entama alors un procès qu’il perdit. Plus tard, le manuscrit fut acheté par Mrs Burrell. La partition a été éditée en 1912, mais n’a guère suscité d’intérêt si ce n’est celui de la curiosité. À signaler, la première représentation théâtrale à Rostock en 1933, suivie d’une autre à Leipzig en 1938. À notre connaissance, il n’en existe qu’un seul enregistrement réalisé en Angleterre il y a une quarantaine d’années, uniquement de l’introduction avec chœur sans le septuor.
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L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Opéra en cinq actes
Livret et musique de Richard Wagner,
d’après l’œuvre de Carlo Gozzi La donna serpente
Créé le 29 juin 1888 à Munich (à titre posthume)
sous la direction de Franz Fischer
Distribution :
LE ROI DES FEES (basse)
ADA, une fée (soprano)
ZEMINA, une fée (soprano)
FARZANA, une fée (soprano)
ARINDAL, Roi de Tramond (ténor)
LORA, sa sœur (soprano)
MORALD, fiancé de Lora (baryton)
GUNTHER, un courtisan de Tramond (ténor)
GERNOT, ami de Arindal (basse)
DROLLA, amie de Lora (soprano)
HARALD, General de Groma le magicien (basse)
Un messager (ténor)
Voix de GROMA le Magicien (basse)
Fées, compagnons de Morald, hommes et femmes du peuple, soldats, esprits de la terre, hommes de fer, esprits invisibles de Groma (Choeurs)
L’action se déroule en un temps et un lieu imaginaires et atemporels.
Durée de l’oeuvre : environ 3h.
Les Fées, premier opéra intégralement composé et terminé de la main de Wagner ne seront jamais représentées sur scène du vivant du compositeur, malgré une tentative de représentation qui avait été prévue à Leipzig en 1834. La première n’aura en effet lieu à titre posthume que le 29 juin 1888 à Munich, sous la direction du chef d’orchestre Franz Fischer.
Musicalement, l’œuvre est très influencée par l’écriture vocale et orchestrale de Weber et de Marschner. Concernant le livret et pour la première fois dans l’œuvre de Wagner sont réunis les thèmes qui sont récurrents dans l’œuvre poétique et dramatique de ce dernier : la conflit entre un monde surnaturel (celui des fées) et le monde des hommes, la délivrance et la rédemption par l’amour.
Wagner s’était auparavant essayé à la composition en tentant de mettre en musique un livret de son ami Heinrich Laube qui relatait un épisode de la vie de Kosciusko, sur les thèmes d’indépendance et d’insurrection chers au compositeur. Mais ce projet est avorté, car Wagner se heurte à la difficulté d’écrire de la musique – comme cela se faisait à l’époque – en « numéros » se succédant les uns aux autres, et a fortiori sur un texte qui n’est pas de lui-même.
En désaccord avec les théories déjà bien présentes dans l’esprit de Wagner sur l’Art Total, Wagner écrit le livret et compose la musique des Fées, œuvre dans laquelle apparaît déjà le thème de l’amour rédempteur. Malgré une musique assez conventionnelle, il existe dans Les Fées quelques pages qui laissent préfigurer du génie novateur de Wagner.
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L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Opéra (singspiel) en deux actes
Livret et musique de Richard Wagner,
d’après la pièce de Shakespeare Mesure pour Mesure (Measure for Measure)
Créé le 29 mars 1836 à l’Opéra de Magdebourg sous la direction du compositeur
Distribution :
FRIEDRICH, vice-roi en Sicile pour le compte du roi d’Allemagne (baryton-basse)
LUZIO, jeune noble (ténor)
CLAUDIO, jeune noble (ténor)
ANTONIO, leur ami (ténor)
ANGELO, leur ami (ténor)
ISABELLA, sœur de Claudio (soprano)
MARIANA (soprano)
BRIGHELLA, capitaine du guet (baryton)
DANIELI, aubergiste (basse)
DORELLA (soprano)
PONTIO PILATO, entremetteur (ténor)
Nonnes, juges, gardes, citadins, musiciens (choeurs)
L’action se déroule à Palerme au XVIème siècle.
Durée approximative : environ 5h dans sa version intégrale
La Défense d’Aimer (Das Liebesverbot) ou la Novice de Palerme (Die Novizie von Palermo) est tout droit inspirée du désir inspiré au compositeur par la jeune actrice Minna Planer, sa future épouse, qu’il rencontre ce même été 1834. C’est également une pièce dans laquelle le compositeur exprime toute sa haine du puritanisme hypocrite. Wagner attend par ailleurs de cette œuvre les fonds nécessaires pour renflouer sa situation personnelle.
Lors de la création (29 mars 1836) donnée par Wagner en représentation extraordinaire pour la clôture de la saison de la troupe du Théâtre de Magdebourg, le titre sera changé en La Novice de Palerme car le titre – par trop provocateur – effraie le bourgmestre. Wagner écrit lui-même au sujet de cette œuvre : « Cette musique n’était que le reflet des influences de la musique française moderne et (pour la mélodie) de l’opéra italien, sur ma sensualité surexcitée. » La Défense d’aimer marque une régression dans l’œuvre du compositeur vers le style d’opéra italo-français (on peut en juger dès les premières mesures de l’Ouverture de celle-ci, seul extrait de l’opéra encore parfois – mais rarement – donnée en concert). Wagner appelait d’ailleurs son opéra “l’œuvre de jeunesse frivole” (Mein Leben).
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L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
RIENZI OU LE DERNIER DES TRIBUNS (Rienzi oder der Letzte der Tribunen), WWV49
Grand-Opéra tragique en cinq actes
Livret et musique de Richard Wagner,
d’après le roman Rienzi, the Last of the Tribunes d’Edward Bulwer-Lytton
Créé le 20 octobre 1842 au Théâtre de la Cour Royale de Saxe (Dresde) sous la direction de Carl Gottlieb Reissiger
Distribution :
COLA RIENZI, notaire du pape (ténor)
IRENE, sa soeur (soprano)
STEFFANO COLONNA, chef de la famille Colonna (basse)
ADRIANO, son fils (soprano)
PAOLO ORSINI, chef de la famille Orsini (basse)
Le cardinal ORVIETO (à partir de 1842 : Raimondo), légat du pape à Rome (basse)
BARONCELLI, citoyen romain (ténor)
CECCO DEL VECCHIO, citoyen romain (basse)
Premier messager de la paix (soprano)
Un héraut (ténor)
L’ambassadeur de Milan (basse)
Les ambassadeurs de la Lombardie (ténors et basses)
L’ambassadeur de Naples (ténor)
Les ambassadeurs de Bohème et de Bavière (basses)
Nobles romains, partisans de Colonna et d’Orsini, prêtres et moines de tous les ordres, sénateurs, citoyens et citoyennes de Rome, messagers de la paix, soldats romains (choeurs)
Personnages de la pantomime à l’acte II :
Brutus, Collatinus, Tarquinius, Lucretia, Virginia, la Paix (plus tard, la Déesse de la Paix), vierges de Lucretia, jeunes Romains, soldats de Tarquinius, Romains, chevaliers
L’action se déroule à Rome, vers le milieu du XIVème siècle.
Composition de l’orchestre :
2 flûtes, 1 petite flûte, 2 hautbois, 3 clarinettes, 3 bassons, 1 serpent (ou contrebasson),
4 cors (2 cors naturels, 2 cors à pistons), 4 trompettes (2 naturelles, 2 à pistons), 3 trombones, 1 ophicléide (ou tuba basse),
timbales, tambours, triangles, coches, tam-tam, 1 harpe, cordes.
Derrière la scène : orgue, cloches, 1 trompette
Au IIIème acte : 12 trompettes, 6 trombones, 4 ophicléides, 10 petits tambours, 4 caisses roulantes
cor anglais, 2 clarinettes en la, 2 clarinettes en si bémol,
clarinette basse en la, clarinette basse en si, 3 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba,
harpes, timbales, cymbales,
violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses
Durée approximative de l’oeuvre : environ 3h45
Rienzi, le dernier des Tribuns, (Rienzi, der letzte der Tribunen, WWV49) est le troisième opéra achevé de Wagner et ce que l’on considère généralement comme le dernier de ses opéras de jeunesse.
Le sujet est basé sur l’histoire de Cola di Rienzo, plus précisément sur le roman historique d’Edward Bulwer-Lytton, et se déroule dans la Rome médiévale. Composé entre avril 1839 et octobre 1840, la création de Rienzi eut lieu à Dresde le 20 octobre 1842, soit presque en même temps que celle du Vaisseau Fantôme. Si le premier remporta un triomphe, le deuxième, commandé sans doute à la hâte par les autorités de la Cour du royaume de Saxe devant l’immense succès du premier, ne rencontra pas le même engouement du public ni de la critique.
Après s’être essayé au style romantique allemand (Les Fées), puis italien (La Défense d’aimer), Wagner voulait conquérir Paris. Il créa donc une œuvre dans la veine du « Grand Opéra à la française » avec la volonté – déjà- de le surpasser : un sujet historique traité en cinq actes avec un ballet au troisième, de grandes scènes permettant de déployer de vastes parties chorales, des décors grandioses animés par des machineries aux effets spectaculaires et pas moins de douze solistes !
Mais l’œuvre créée initialement pour Paris, et donc pensée sur un livret en français – surnommée par ailleurs par Hans von Bülow de meilleur opéra de… Meyerbeer ! – mit un quart de siècle pour arriver dans la capitale. (lire la suite…)
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L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Opéra romantique en trois actes
Livret et musique de Richard Wagner,
d’après la nouvelle Les Mémoires de Monsieur de Schnabelewopski
(Aus den Memoiren des Herrn von Schnabelewopski) de Heinrich Heine
Créé le 2 janvier 1843 au Théâtre de la Cour Royale de Saxe (Dresde) sous la direction du compositeur
Distribution :
Le HOLLANDAIS (baryton-basse)
DALAND, capitaine norvégien (basse)
SENTA, sa fille (soprano)
ERIC, chasseur et fiancé de Senta (ténor)
MARY, nourrice de Senta (mezzo-soprano)
Le Pilote (ténor)
Matelots norvégiens, équipage du Hollandais volants, jeunes filles (chœurs)
L’action se déroule sur la côte norvégienne
Composition de l’orchestre :
1 piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 1 cor anglais, 2 clarinettes en si bémol, 2 bassons,
4 cors en mi bémol, 4 trompettes, 3 trombones, 1 tuba,
1 harpe, cordes,
timbales, tam-tam, machine à vent
Durée approximative de l’oeuvre : environ 2h15
Composé après le succès fracassant de Rienzi ou le Dernier des Tribuns (WWV 49), Le Vaisseau fantôme (Der Fliegende Holländer, WWV 63) est le quatrième opéra composé par Richard Wagner. Il est de nos jours considéré comme le premier des opéras que l’on attribue à la période de maturité du compositeur.
Si l’on en croit ses écrits autobiographiques (et plus particulièrement Mein Leben/Ma Vie, où cet épisode est rapporté sur plusieurs pages), l’idée de mettre en musique la légende du Hollandais volant serait venue à l’esprit de Wagner alors que, fuyant les créanciers de Riga à bord de « La Thétys » en compagnie de son épouse Minna, le compositeur effectuait la désastreuse traversée de la Mer du Nord. L’effroi ressenti par les voyageurs au cours de la traversée leur aurait en effet fait entrevoir dans la houle l’ombre fantomatique du navire spectral dont l’histoire avait inspiré entre autres poètes Heinrich Heine.
Condamné à errer sur les mers pour l’éternité pour avoir, selon la légende, défié Satan, le Hollandais n’a plus désormais droit d’appareiller qu’une fois tous les sept ans : à cette unique occasion, il doit essayer de conquérir le cœur d’une femme. Seul l’amour absolu d’une femme qui lui vouera une fidélité éternelle pourra le délivrer de la malédiction. Empruntant son inspiration à l’atmosphère fantastique chère aux auteurs du début du XIXème siècle qui aiment à se délecter de spectres, légendes et crimes passionnels, Richard Wagner adapte toutefois son livret à sa manière et tisse dès 1839 la trame d’un opéra en trois actes.
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L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Opéra romantique en trois actes
Livret et musique de Richard Wagner
Créé le 19 octobre 1845 au Théâtre de la Cour Royale de Saxe (Dresde),
sous la direction du compositeur (dite « version de Dresde« )
Création de la version parisienne (en français) :
le 13 mars 1861 à l’Opéra de Paris, salle Ventadour, sous la direction de Pierre-Louis Dietsch)
Distribution :
HERMANN, Landgrave de Thuringe (basse)
TANNHÄUSER (ténor)
WOLFRAM VON ESCHENBACH (baryton)
WALTHER VON DER VOGELWEIDE (ténor)
BITEROLF (basse)
HEINRICH DER SCHREIBER (Henri le Scribe) (ténor)
REINMAR VON ZWETER (basse)
ELISABETH, nièce du Landgrave (soprano)
VENUS (soprano)
Un jeune pâtre (soprano)
Quatre pages (soprani et alti)
Chevaliers, comtes et nobles de Thuringe, Dames de la noblesse, Pèlerins
Sirènes, Trois Grâces, Amours, Nymphes, Naïades, Faunes, Satyres, Petits Amours, Jeunes Gens
(choeurs et corps de ballet)
L’action se déroule à la Wartburg, en Thuringe, au début du XIIème siècle.
Composition de l’orchestre :
3 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, clarinette basse, 2 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, 3 timbales, triangle, cymbales, tambour, grosse caisse, tam-tam, 2 harpes, cordes.
Sur le théâtre :
2 petites flûtes, 4 grandes flûtes 4 hautbois, cor anglais, 6 clarinettes, 4 bassons, 12 cors, 12 trompettes, triangle, cymbales, tambour, castagnettes, harpe
Durée approximative : environ 3h20
Tannhäuser et le Tournoi des chanteurs à la Wartburg (WWV70) est le cinquième des opéras de Richard Wagner, soit le deuxième des opéras dits « de la maturité » du compositeur.
Composé entre 1842 et 1845, après le succès en demi-teintes du Vaisseau fantôme (Der Fliegende Holländer, WWV 63), Tannhäuser fut conçu pour être présenté à l’Opéra de la Cour royale de Saxe où Wagner exerçait alors la fonction de Maître de chapelle.
L’idée en naquit alors qu’il était à Paris, alors qu’il tentait vainement de convaincre la direction de l’Opéra de Paris d’accepter de monter Rienzi, puis Le Vaisseau Fantôme. En effet, il s’était vu offrir par son ami philologue Samuel Lehrs, lui aussi en exil à Paris, un certain nombre de recueils rassemblant diverses légendes populaires héritées des temps anciens, ce brillant intellectuel diplômé de l’Université de Königsberg connaissant les goûts en matière d’histoire et de légendes du compositeur.
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Opéra romantique en trois actes
Livret et musique de Richard Wagner,
Créé le 28 août 1850 au Grossherzogliches Hoftheater de Weimar le 28 août 1850
sous la direction de Franz Liszt
Distribution :
HEINRICH DER VOGLER (HENRI L’OISELEUR), roi de Germanie (basse)
LOHENGRIN (ténor)
ELSA VON BRABANT (soprano)
Le duc GOTTFRIED, son frère (rôle muet)
FRIEDRICH VON TELRAMUND, comte brabançon (baryton)
ORTRUD, sa femme (mezzo-soprano dramatique)
Le héraut d’armes du Roi (baryton)
Quatre nobles du Brabant (ténors et basses)
Quatre pages (sopranos et altos)
Comtes et nobles saxons et thurigiens, comtes et nobles brabançons,
dames, pages, vassaux, femmes et serfs (chœurs)
L’action se déroule à Anvers et ses environ, au cours de la première moitié du Xème siècle.
Composition de l’orchestre :
3 flûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes en la, 2 clarinettes en si bémol, clarinette basse en la, clarinette basse en si, 3 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpes, timbales, cymbales, violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses
Durée approximative : environ 3h30
Lohengrin (WWV 75) est le sixième des opéras de Richard Wagner, et le troisième des opéras dits « de la maturité » du compositeur. Composé entre 1845 et 1848, Lohengrin s’inscrit dans la lignée des opéras composés pour l’Opéra de la Cour royale de Saxe où Wagner, qui exerçait alors la fonction de Maître de Chapelle, avait enfin accédé au statut de compositeur « respectable », suite au succès éclatant de la création de Rienzi ou le dernier des Tribuns (20 octobre 1842), et ceux, en demi-teintes, du Vaisseau fantôme (2 janvier 1843) et Tannhäuser (19 octobre 1845). C’est au cours de son séjour parisien de 1839–42 et alors qu’il découvrait les anciennes légendes germaniques qui lui donnèrent matière à composer son Tannhäuser que Wagner prit également connaissance de la légende du Chevalier au Cygne.
L’inspiration essentielle du compositeur provenait du Parzival de Wolfram von Eschenbach (un poème du XIIIème siècle qui rattache la chanson de geste de L’Épopée du Saint-Graal à celle du Chevalier au Cygne) ainsi que des Légendes allemandes que les frères Grimm avaient publiées entre 1816 et 1818. Dans les différentes versions de la légende rattachées au personnage de Lohengrin sont prépondérants le thème des origines mystérieuses du Chevalier, l’interdiction qui lui est faite de dévoiler son nom ainsi que la douleur de sa belle à ne pas poser la question fatidique.
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L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Drame musical en trois actes, WWV 90
Livret et musique de Richard Wagner
Créé le 10 juin 1865 au Hoftheater de Munich
Distribution :
TRISTAN, chevalier de Cornouailles, neveu du Roi Marke (ténor)
ISOLDE, princesse irlandaise (soprano)
MARKE, roi de Cornouailles (basse)
KURWENAL, écuyer de Tristan (baryton)
BRANGÄNE, suivante d’Isolde (mezzo-soprano)
MELOT, un courtisan (ténor)
Matelots, chevaliers et écuyers (choeur)
Lieux de l’action :
Premier acte : en mer, sur le navire de Tristan pendant la traversée d’Irlande en Cornouailles
Deuxième acte : dans le bourg de Marke, en Cornouailles
Troisième acte : le burg de Tristan à Karéol
Composition de l’orchestre :
piccolo, 3 flûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, clarinette basse,
3 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba basse, timbales, triangle, cymbales, harpe, cordes.
Musique de scène :
3 trompettes, 3 trombones, 6 cors, cor anglais
Durée approximative : de 3h40 à 4h30 (selon les directions d’orchestre)
Septième opéra de Richard Wagner, Tristan et Isolde (WWV 90) est le quatrième de la période dite de maturité du compositeur et le premier créé sous le patronage du roi Louis II de Bavière.
Il s’agit également du seul ouvrage résultant d’une commande dans la carrière du compositeur : le 9 mars 1857, Wagner reçoit la visite du Dr. Enesto Ferreiro-França, émissaire de l’Empereur Dom Pedro II du Brésil qui demande à ce dernier de lui composer “ un opéra dans le style italien ” afin de faire représenter celui-ci à Rio de Janeiro. Séduit par cette commande et attiré, comme toujours à travers ses œuvres, par le projet de magnifier sur scène la puissance de l’amour, Wagner abandonne provisoirement la composition de La Tétralogie (il en est alors à la composition de l’acte II de Siegfried) ainsi que son projet des Maîtres chanteurs de Nuremberg dont il a déjà tissé la trame principale.
Le livret de ce « drame musical » en trois actes s’inspire d’une légende traditionnelle celtique datant du XIIe siècle. Wagner a plongé dans les nombreuses sources la relatant : les deux versions de Gottfried von Strassburg (1205-1210), les continuations de Ulrich von Türheim (1235) et de Heinrich von Freiberg (1280), Sir Tristem en moyen-anglais d’après Thomas von Erceldoune, le Tristan de Béroul (1180), le Lai du chèvrefeuille de Marie de France… Toutefois, il ne forme le véritable projet d’un Tristan qu’en 1854, à la faveur essentiellement de trois éléments déclencheurs : la lecture du Monde comme volonté et comme représentation de Schopenhauer, la rencontre de Mathilde Wesendonck, enfin la compétition initiée par l’ami Karl Ritter, qui songeait lui aussi à écrire un drame sur Tristan.
Sur l’aspect philosophique, Wagner retient de la pensée de Schopenhauer, axée sur une vision pessimiste de la condition humaine, la souffrance de l’homme tiraillé entre le désir de mort et l’amour. Mais pour le philosophe, l’homme doit tuer cette volonté en lui par l’ascèse (à la manière des bouddhistes) et la négation. Wagner, lui, réinterprète cette pensée et montre une fusion enfin atteinte dans la mort entre les deux amants, sous le voile bienfaisant de la nuit qui tient un rôle central dans l’opéra.
L’autre source majeure d’inspiration pour Richard Wagner fut sa rencontre avec Mathilde Wesendonck, sa muse (par ailleurs poète et épouse du riche commerçant Otto Wesendonck), avec laquelle le compositeur aurait eu une idylle. Lorsque, exilé de Saxe et plus généralement des Etats allemands pour avoir participé à l’insurrection de Dresde en 1849 Wagner trouva refuge à Zurich où il y passa neuf années, il fit la connaissance du couple Wesendonck, en 1852. Otto, grand admirateur de Wagner, devint un de ses principaux mécènes et lui proposa une maison sur sa propriété que le compositeur surnomma aussitôt « l’Asile». Wagner s’éprit rapidement de Mathilde. Cet amour impossible fut directement à la source du drame vécus par les protagonistes que sont Tristan et Isolde, autrement dit Richard Wagner et Mathilde Wesendonck. Du reste, les motifs musicaux de deux des Wesendonck-Lieder, le cycle de cinq mélodies composées par Richard Wagner sur des textes de Mathilde Wesendonck, Träume (Rêves) et Im Treibhaus (Dans la serre) furent repris dans le drame musical.
Lorsque Tristan et Isolde fut achevé en septembre 1857, Wagner offrit le manuscrit à Mathilde Wesendonck. Mais son amour pour l’épouse de son généreux mécène, découvert par Minna, qui de son côté, alerta Otto. Le compositeur se vit contraint de quitter Zurich. Il achèvera Tristan et Isolde à Venise, au cours de l’automne 1858, l’atmosphère lugubre de la ville en cette saison et le chant plaintif des gondoliers lui inspirant la noirceur de la composition de la musique du troisième acte.
L’aventure de la création sur scène de l’oeuvre se déroula de manière sans aucun doute aussi pénible et douloureuse que la composition de celle-ci : persuadé que seul l’orchestre de l’opéra de Vienne était capable d’interpréter l’une des partitions les plus novatrices et audacieuses de son temps, Wagner prépara les répétitions de Tristan et Isolde à Vienne à partir de 1861. Nietzsche travailla d’ailleurs la réduction pour piano cette même année. Mais à la suite de la mort de Maxilimien II en 1864, la représentation de Tristan fut annulée.
Mais, comme tout changea dans la vie de Richard Wagner à compter de sa rencontre avec le roi Louis II de Bavière, le destin de l’opéra prit également une nouvelle tournure. Le roi exigea en effet que les meilleurs instrumentistes composent l’orchestre et les meilleurs chanteurs du moment furent requis pour exécuter la création qui eut finalement lieu le 10 juin 1865, en présence du compositeur et de son royal mécène (la première, prévue initialement le 15 mai avait été repoussée car Malvina Schnorr von Carolsfeld, créatrice du rôle d’Isolde, était aphone le soir de la première).
La critique fut plutôt sévère pour l’opéra : il fut qualifié « d’indécent » voire « d’obscène ». On loua en revanche l’interprétation des époux von Carolsfeld qui surent donner vie à ces personnages de légende et apportèrent « chair et sang » à la passion du couple mythique. Mais Ludwig Schnorr ne survécut pas longtemps à la première de Tristan. Une rumeur infondée de malédiction courut dès lors, et le bruit se propagea que l’artiste était décédé des suites des incroyables efforts consentis pour parvenir à créer le rôle « inchantable » de Tristan.
Pourtant, l’oeuvre fait date dans l’histoire du langage musical, notamment par son prélude, présentant les leitmotive qui seront développés tout au long du drame. Au tout début de l’ouvrage, un accord étrange, dissonant (que l’on surnomma par la suite “l’accord de Tristan”) semble ne pas répondre aux règles harmoniques habituelles. Ainsi en va-t-il de tout l’ouvrage qui pousse dans ses retranchements le cadre de la tonalité : avec Tristan et Isolde, Richard Wagner ouvre une nouvelle porte à l’expression musicale qui, par la suite, inspireront des compositeurs tels que Claude Debussy chez les français, ou bien encore les compositeurs de l’Ecole de Vienne (Arnold Schoenberg, Anton Webern…) qui allèrent encore plus loin que les audaces initiées avec Tristan et Isolde et ouvrirent ainsi la voie au dodécaphonisme.
L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Drame musical en trois actes
Livret et musique de Richard Wagner
Création le 21 juin 1868 au Théâtre National de la Cour à Munich
sous la direction de Hans von Bülow
Distribution :
Hans Sachs, cordonnier (basse)
Veit Pogner, orfèvre (basse)
Kunz Vogelgesans, pelletier (ténor)
Konrad Nachtigall, ferblantier (basse)
Sixtus Beckmesser, greffier (base)
Fritz Kothner, boulanger (basse)
Balthasar Zoen, fondeur d’étain (ténor)
Ulrich Eisslinger, épicier (ténor)
Augustin Moser, tailleur (ténor)
Hermann Ortel, savonnier (basse)
Hans Schwarz, bonnetier (basse)
Hans Foltz, chaudronnier (basse)
Walther von Stoltzing, jeune chevalier de Franconie (ténor)
David, apprenti de Sachs (ténor)
Eva, fille de Pogner (sorano)
Magdalene, nourrice d’Eva (soprano)
Un Veilleur de nuit (basse)
Bourgeois et femmes de toutes les corporations,
Compagnons, apprentis, jeunes filles, le peuple (choeurs)
L’action se déroule à Nuremberg vers le milieu du XVIème siècle
Composition de l’orchestre :
Un piccolo, deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, quatre cors, trois trompettes, trois trombones, un tuba, timbales, cymbales, grosse caisse, caisse claire, glockenspiel, triangle, harpe, cordes.
Durée approximative de l’oeuvre : entre 4h et 4H45 (selon les directions)
Les Maîtres chanteurs de Nuremberg (Die Meistersinger von Nürnberg, WWV96) est le huitième des opéras de Richard Wagner et l’unique « comédie en musique » du compositeur. Créé après le très pessimiste Tristan et Isolde, Les Maîtres chanteurs affichent résolument un ton beaucoup plus léger, voire burlesque parfois, assez inhabituel au répertoire wagnérien traditionnel. C’est également le seul opéra de Wagner qui s’inscrive avec fidélité dans un cadre historique : celui de Nuremberg au milieu du XVIème siècle.
L’oeuvre met en scène un personnage central ayant réellement existé, le cordonnier-poète Hans Sachs (1494-1576), personnage tantôt grave, tantôt sarcastique, mais toujours empreint de bienveillance, pour qui Wagner a composé deux monologues figurant parmi les plus belles pages écrites pour un baryton-basse.
L’opéra connut dès sa création l’un des succès les plus retentissants du vivant de son compositeur. Car il regorge d’exhortations à l’hymne populaire, le IIIème Reich n’hésita pas à s’approprier par la suite cette oeuvre, que l’on peut aisément concevoir comme un culte à l’art allemand, dévoyant le message original -issu d’un contexte européen de réveils nationalistes- en propagande pro-germaniste.
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L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Festival scénique en quatre soirées, un prologue et trois journées
Livret et musique de Richard Wagner
La création de l’intégralité du cycle eut lieu les 13, 14, 16 et 17 août 1876 dans l’ordre des quatre journées au Palais des festivals (Festspielhaus) de Bayreuth, sous la direction de Hans Richter.
Bravant la volonté de son ami compositeur qui ne souhaitait pour toute scène apte à accueillir ces représentation jors-normes que le Palais des Festivals de Bayreuth, le roi louis II de Bavière, trop impatient devant le chantier interminable de l’édifice, ordonna la représentations des deux premières soirées du cycle sur la scène du Théâtre National de la Cour de Munich (Hof-und-Nationaltheater, München) :
– le 22 septembre 1869, fut ainsi créé L’Or du Rhin,
– le 26 juin 1870, fut donnée la Première de La Walkyrie.
Les deux ouvrages étaient placés pour l’occasion sous la direction de Franz Wüllner.
Distribution :
Les Filles du Rhin
Woglinde, soprano
Wellgunde, mezzo-soprano
Floßhilde, alto
Les Dieux
Wotan, baryton-basse
Donner, baryton-basse
Freia, soprano lyrique
Fricka , mezzo-soprano dramatique
Froh, ténor lyrique
Erda, contralto
Loge, ténor lyrique
Les Nibelungen
Alberich, baryton-basse
Mime, ténor de caractère
Les Géants
Fasolt, basse chantante ou baryton
Fafner (apparait sous forme d’un dragon dans Siegfried), basse profonde
Les Walkyries
Brünnhilde, soprano
Gerhilde, soprano
Grimgerde, mezzo-soprano
Helmwige, soprano
Ortlinde, soprano
Roßweiße, mezzo-soprano
Schwertleite, mezzo-soprano
Siegrune, contralto
Waltraute, mezzo-soprano
Les Wälsungen, héros et demi-dieux
Siegfried, ténor héroïque
Siegmund, ténor
Sieglinde, soprano lyrique
Les Gibichungen
Gunther, baryton
Gutrune, soprano lyrique
Hagen, basse
L’Oiseau de la forêt, soprano
Animaux sur scène (chevaux, corbeaux, chiens, loups, dragon, béliers…)
Vassaux et dames de la cour des Gibichungen (choeurs)
L’Anneau du Nibelung (appelé communément en français La Tétralogie) est un cycle de quatre opéras, successivement L’Or du Rhin (Das Rheingold, WWV86a), La Walkyrie (Die Walküre, WWV86b), Siegfried (WWV86c) et Le Crépuscule des Dieux(Götterdämmerung, WWV86d) de Richard Wagner. Composée sur une période qui couvre près de trente ans de la vie du compositeur – soit de 1848 à 1876 – cette oeuvre magistrale et monumentale fut destinée à être représentée sur la scène du Palais des Festivals de Bayreuth, théâtre construit selon le souhait du compositeur dans des conditions optimales d’exécution et de représentation.
Interrompue maintes fois tant au cours de la rédaction de son livret que de la composition de la musique, remaniée autant de fois, l’œuvre titanesque de Wagner (près de seize heures de musique au total) porte à son apogée le concept de Gesamtkunstwerk (Œuvre d’Art Totale) que Wagner a présenté et défendu tout au long de sa carrière de compositeur et dramaturge, notamment dans ses essais (Opéra et drame et L’œuvre d’art de l’Avenir). (lire la suite…)
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L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Prologue en quatre scènes
au Festival scénique « L’Anneau du Nibelung »
(Der Ring des Nibelungen) ou « La Tétralogie »
Poème et musique de Richard Wagner, dédiés au roi Louis II de Bavière
(année de composition : 1854)
Publication de la partition en version piano-chant : 1861
Publication de la partition de la version orchestrée : 1873 (Editions B. Schott’s Söhne, Mainz)
L’Or du Rhin fut exécuté pour la première fois (sur décision du roi et contre la volonté du compositeur) le 22 septembre 1869 au Théâtre de la Cour de Munich, sous la direction de Franz Wüllner.
L’oeuvre fut ensuite créée de manière officielle au cours de la première représentation du cycle complet de L’Anneau du Nibelung au Festival de Bayreuth, le 13 août 1876, sous la direction de Hans Richter
Distribution :
Les Dieux
Wotan (baryton)
Donner (baryton)
Froh (ténor)
Loge (ténor)
Fricka (mezzo-soprano)
Freia (soprano)
Erda (contralto)
Géants
Fasolt (baryton)
Fafner (basse)
Nibelungen
Alberich (baryton)
Mime (ténor)
Les Filles du Rhin
Woglinde (soprano)
Wellgunde (soprano)
Flosshilde (contralto)
Nibelungen (figurants)
Composition de l’orchestre :
16 premiers violons, 16 seconds violons, 12 altos, 12 violoncelles, 8 contrebasses,
7 harpes, 3 flûtes, 1 petite flûte, 3 hautbois, 1 cor anglais, 3 clarinettes, 1 clarinette basse, 3 bassons,
8 cors, 3 trompettes, 1 trompette-basse, 4 trombones, 2 tubas-ténors, 2 tubas basses, 1 tuba-contrebasse,
2 paires de timables, 1 triangle, 1 tam-tam, 1 paire de cymbales, 3 groupes d’enclumes
Durée approximative : environ 2h30
L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Première journée du festival scénique “L’Anneau du Nibelung”
(“Der Ring des Nibelungen”) ou “La Tétralogie”
Poème et musique de Richard Wagner, dédiés au roi Louis II de Bavière
(année de composition : 1854)
Publication de la partition en version piano-chant : 1861
Publication de la partition de la version orchestrée : 1873 (Editions B. Schott’s Söhne, Mainz)
Créé le 26 juin 1870 au Hoftheater de Munich, sous la direction de Franz Wüllner
Créé le 14 août 1876 au Festival de Bayreuth, sous la direction de Hans Richter
Distribution :
Siegmund (ténor)
Wotan (baryton)
Hunding (basse)
Sieglinde (soprano)
Brünnhilde (soprano)
Fricka (mezzo-soprano)
Les Walkyries :
Gerhilde (soprano)
Ortlinde (soprano)
Waltraute (mezzo-soprano)
Schwertleite (contralto)
Helmwige (soprano)
Siegrune (mezzo-soprano)
Grimgerde (contralto)
Rossweisse (contralto)
Composition de l’orchestre :
16 premiers violons, 16 seconds violons, 12 altos, 12 violoncelles, 8 contrebasses, 6 harpes,
3 flûtes, 2 petites flûtes, 4 hautbois, 1 cor anglais, 3 clarinettes, 1 clarinette basse, 3 bassons,
8 cors, 3 trompettes, 1 trompette basse, 3 trombones, 1 trombone contrebasse, 2 tubas ténors, 2 tubas basses, 1 tuba contrebasse,
2 paires de timbales, 1 triangle, 1 tam-tam, 1 paire de cymbales, 1 glockenspiel, 1 tambour
Durée approximative : environ 3h30
L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Deuxième journée du festival scénique “L’Anneau du Nibelung”
(“Der Ring des Nibelungen”) ou “La Tétralogie”
Poème et musique de Richard Wagner
Publication de la partition de la version orchestrée : 1876 (Editions B. Schott’s Söhne, Mainz)
Créé le 16 août 1876 au Festival de Bayreuth, sous la direction de Hans Richter
Distribution :
Siegfried (ténor)
Mime (ténor)
Le Voyageur (Der Wanderer) (baryton-basse)
Alberich (baryton-basse)
Fafner (basse)
Erda (contralto)
Brünnhilde (soprano)
La voix de l’Oiseau de la forêt (soprano)
Composition de l’orchestre :
16 premiers violons, 16 seconds violons, 12 altos, 12 violoncelles, 8 contrebasses, 6 harpes,
3 flûtes, 3 flûtes, 2 petites flûtes, 4 hautbois, 1 cor anglais, 3 clarinettes, 1 clarinette basse, 3 bassons, 1 contrebasson,
8 cors, 3 trompettes, 1 trompette basse, 3 trombones, 1 trombone contrebasse, 2 tubas ténors, 2 tubas basses, 1 tuba contrebasse,
2 paires de timbales, 1 triangle, 1 paire de cymbales, 1 glockenspiel
Durée approximative : environ 3h30
L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Troisième journée du festival scénique “L’Anneau du Nibelung”
(“Der Ring des Nibelungen”) ou “La Tétralogie”
Poème et musique de Richard Wagner
Publication de la partition de la version orchestrée : 1876 (Editions B. Schott’s Söhne, Mainz)
Créé le 17 août 1876 au Festival de Bayreuth, sous la direction de Hans Richter
Distribution :
Siegfried, fils de Siegmund et Sieglinde (ténor)
Gunther Gibichung (humain), frère de Gutrune, demi-frère de Hagen (baryton)
Hagen fils d’Alberich, demi-frère de Günther et Gutrune (basse)
Alberich, Nibelung, frère de Mime (basse)
Brünnhilde, ex-Walkyrie, fille de Wotan et Erda (soprano)
Gutrune, sœur de Günther, demi-sœur de Hagen (soprano)
Waltraute (mezzo-soprano)
Première Norne (contralto)
Deuxième Norne (mezzo-soprano)
Troisième Norne (soprano)
Les Filles du Rhin
Woglinde (soprano)
Wellgunde (mezzo-soprano)
Flosshilde (contralto)
Hommes (vassaux) et femmes (choeurs)
Composition de l’orchestre :
16 premiers violons, 16 seconds violons, 12 altos, 12 violoncelles, 8 contrebasses, 6 harpes
3 flûtes, 3 hautbois, 1 cor anglais, 3 clarinettes (si bémol), 1 clarinette basse, 3 bassons, 4 cors, 3 trompettes (mi bémol), une trompette basse, trois trombones (ténor, basse, contrebasse), un tuba contrebasse (ut), 4 Wagner-tuben (si et fa), 2 paires de timbales, 1 triangle, 1 paire de cymbales, 1 glockenspiel, 1 tambour
Durée approximative : environ 4h15
L’œuvre musicale de Richard Wagner est composée d’opéras ou “drames musicaux” allant des “Fées” (Die Feen) à “Parsifal”. Une présentation détaillée de chacune de ces œuvres majeures est ici associée à un ensemble d’articles thématiques, replaçant celles-ci non seulement dans le contexte de sa vie personnelle mais également dans son… (Lire la suite)
Festival scénique sacré (Bühnenweihfestspiel) en trois actes
Livret et musique de Richard Wagner
Création le 26 juillet 1882 au Festspielhaus de Bayreuth sous la direction de Hermann Levi
Distribution :
AMFORTAS, prêtre-roi du Graal (baryton-basse)
TITUREL, ancien roi, père d’Amfortas (basse)
GURNEMANZ, doyen des chevaliers du Graal, compagnon d’armes de Titurel (basse)
KLINGSOR, magicien, ex-chevalier du Graal (baryton-basse)
PARSIFAL, jeune homme innocent tenue éloigné du monde par sa mère (ténor)
KUNDRY, à la fois servante du Graal et servante tenue en servitude par Klingsor (mezzo-soprano ou soprano)
PREMIER ET DEUXIEME CHEVALIER DU GRAAL (ténor et basse)
QUATRE ECUYERS (deux sopranos et deux ténors)
FILLES-FLEURS DE KLINGSOR (six solistes – sopranos et altos – et deux choeurs de douze chanteuses chacun – sopranos et altos)
UNE VOIX D’EN HAUT (alto)
Les chevaliers du Graal (ténors et basses)
Voix d’enfants (invisibles dans les hauteurs) (sopranos et altos)
L’action se déroule à Montsalvat, dans le domaine et la forteresse des gardiens du Graal, ainsi que dans le château et le jardin enchanté du magicien Klingsor
Composition de l’orchestre :
3 flûtes, 3 hautbois, 1 cor anglais, 3 clarinettes, 1 clarinette-basse, 3 bassons, 1 contrebasson,
4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba-basse
2 timbales, 2 harpes
32 violons, 12 altos, 12 violoncelles, 8 contrebasses
Musique de scène :
6 trompettes, 6 trombones, cloches, tambour grave, machine à tonnerre
Durée approximative de l’oeuvre : entre 3h40 et 4h50 (selon les directions)
Parsifal (plus qu’un opéra, un “Festival scénique sacré en trois actes” pour respecter l’appellation même de Richard Wagner) est l’ultime drame musical du compositeur. L’oeuvre porte le numéro 111 dans le catalogue WWV des oeuvres du compositeur.
Composé expressément pour le Festival de Bayreuth où il fut créé lors de sa deuxième édition le 26 juillet 1882, l’oeuvre – un temps exclusivement représenté en ses murs – demeure l’apanage du Festival où il est représenté presque chaque année. Oeuvre ambiguë – opéra ? oratorio ? voire messe ? – mêlant à foison le symbolisme et la spiritualité, le Chant du cygne du Maître de Bayreuth est également l’une des plus longues oeuvres du répertoire lyrique, sa durée, selon les chefs, pouvant aller jusqu’à près de cinq heures de musique.
Dès ses plus jeunes années, Richard Wagner s’est intéressé aux légendes médiévales : celles de Tannhäuser et de Lohengrintout d’abord, puis très vite il a été fasciné par la quête du chevalier à la recherche du Graal. Durant l’été 1845, alors qu’il réside avec son épouse Minna à Marienbad, le compositeur découvre l’épopée de Wolfram von Eschenbach, Parzival, dans les adaptations de San Marte et de Simrock et l’idée d’un drame musical commence à germer. Toutefois, Wagner abandonne le projet au profit d’autres plus populaires, moins mystiques, et c’est par Tristan et Isolde que l’idée lui revient en tête. Au moment où Tristan, à l’acte III de l’ouvrage, agonise, Wagner envisage même un temps de faire figurer Parsifal en quête du Graal comme la figure d’une quête vers l’absolu : Isolde, le Graal, quelle que soit donc la nature de cette quête (lire la suite…)
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Opéra héroïque en trois actes Personnages : WIELAND, le forgeron EIGEL, frère de Wieland, chasseur HELFERICH, frère de Wieland, médecin SCHWANHILDE NEIDING, roi des Niars BATHILDE, sa fille GRAM, son maréchal WIELAND LE FORGERON par Henri PERRIER En mai 1849, Wagner prit une part active au soulèvement populaire qui… (Lire la suite)
Fragment d’un drame ou d’un opéra en trois actes intitulé ACHILLE Esquisse en prose écrite en mai 1849 Achille à Agamemnon : « Si tu recherches le plaisir dans la royauté, que la sagesse d’abord t’enseigne à aimer. » Achille repousse l’immortalité que lui offre sa mère Thétis, car l’immortel… (Lire la suite)
Drame sans musique en cinq actes ACTE I La plaine de Roncalie. Revue de l’armée des vassaux. Condamnation de ceux qui ne sont pas venus. Les Lombards. L’Empereur et la liberté des villes lombardes. L’Empereur et le Légat. L’Église et l’État. Point de vue de l’Église toutes les constructions humaines… (Lire la suite)
Drame ou opéra en cinq actes Personnages : Apôtres Simon André Jacques Jean Philippe Bathélémy Thomas Matthieu (Lévi) Jacques (fils d’Alphée) Lébée (Thadée) Simon de Cana Judas Iscariote Frères de Jésus : Jacques, Joseph Note portée par Richard Wagner en marge de la page 1 : Barrabas est de connivence… (Lire la suite)
Opéra en cinq actes Personnages : Fatima, soprano Manfred, ténor Lancia, basse Nurredin, ténor Burello, basse Ali, basse Nobles et guerriers sarrazins (choeurs) LA SARRAZINE, WWV66 : le livret Lien vers le livret de LA SARRAZINE (à venir) Voir également : – « Les projets inaboutis d’opéras historiques de Richard… (Lire la suite)
Personnages : Le marquis Malvi Bianca, sa fille Le comte Rivoli, fiancé promis de Bianca Giuseppe, frère de lait de Bianca, fils du maire des domaines du marquis Vincenzo Sormano Brigitta, une harpiste Clara, jeune bourgeoise de Nice Bonatti, chef d’escouade Cola, un mendiant Premier ermite Deuxième ermite Paysans et… (Lire la suite)
Opéra comique en deux actes Personnages : Julius Wander, un riche joaillier Léontine Les parents de Léonine : Le Baron von Abendtau (rosée du soir) Le Baron von Morgennebel (brouillard du matin) Madame von Perlmutter (nacre de perle) La Baronne von Abendluft (brise du soir) Gregor, un montreur d’ours Richard,… (Lire la suite)
Projet d’opéra Esquisse en prose, écrite en 1868 ARGUMENT : Luther (à la Wartburg), après de terribles émois, s”est mis à la fenêtre pour profiter d`une bouffée d”air tiède. Il contemple les vertes prairies, il écoute le chant d’un oiseau, il boit un bon coup de bière… bientôt le voilà… (Lire la suite)
Les Classiques ne juraient que par trois sources d’inspiration : la Grèce antique et ses dieux, la Rome antique et ses héros et l’Orient et ses sérails. Les Romantiques vont élargir leurs domaines d’investigation à une nouvelle source : l’Histoire et l’Europe médiévale. Les drames historiques connaîtront alors une faveur… (Lire la suite)
Esquisse en prose pour un opéra (vraisemblablement en trois actes) Personnages : Shakya-Muni Ananda Prakiti La mère de Prakiti brahmanes, jeunes disciples, peuple Texte de l’esquisse en prose de Richard Wagner pour Les Vainqueurs Le Bouddha sur le dernier chemin de la sagesse. Ananda désaltéré à la fontaine par… (Lire la suite)
Tragédie Personnages : Leubald Werdulf, ami du père de Leubald, Siéger, qui est mort Roderich Bärting, un capitaine de brigands Astolf, fiancé de la fille de Roderich Albert Lothar, intendant du château de Leubald, qu’il a par ailleurs élevé Breitschald, compère de Bärting Wulf, valet de Leubald Un moine L’esprit… (Lire la suite)
Mignonne, WWV 57 mélodie d’après le poème Mignonne, allons voir si la rose de Ronsard en français (composée en 1839) Lors de son premier séjour à Paris entre 1839 et 1841, le jeune Wagner se trouve dans une situation matérielle très difficile. Pour tenter de se faire connaître dans les… (Lire la suite)
Les adieux de Marie Stuart (« Adieu, charmant pays de France »), mélodie pour voix de femme et piano, WWV 61 (composée en 1840), sur un texte français de Pierre-Jean de Béranger Lorsque Richard Wagner arrive à Paris en septembre 1839, avec sa femme Minna et Robber, un énorme Terre-Neuve,… (Lire la suite)
mélodie sur un texte de Heinrich Heine (composée en 1838-1840) dans la traduction en français de François-Adolphe Loève-Veimars C’est un bien obscur chef d’orchestre, un directeur musical malchanceux, un compositeur de faible notoriété qui arrive à Paris en septembre 1839 après quelques périples dans les « provinces » de Wurzbourg,… (Lire la suite)
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Wesendonck Lieder , WWV91, cycle de cinq mélodies pour voix de femme et piano de Richard Wagner sur des poèmes de Mathilde Wesendonck Titre original : Fünf Gedichte für eine Frauenstimme (Cinq poèmes pour une voix de femme) composés entre 1857 et 1858 Les Wesendonck Lieder sont un cycle de… (Lire la suite)
Le Stabat Mater est une séquence composée au treizième siècle attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. Ce texte a fait l’objet d’innombrables compositions musicales (- Hans van de Velde en a recensé 223 – ) , dont les premières ont été composées au Moyen-âge et à la Renaissance par… (Lire la suite)
Titre original : An Weber’s Grabe. (am 16. Dez. 1844) (Hebt an den Sang) für Männerchor (1872) C’est à l’instigation de Richard Wagner que la dépouille mortuaire de Carl Maria von Weber, alors à Londres où le compositeur était mort le 5 juin 1826, fut ramenée à Dresde. Quel hommage… (Lire la suite)
Titre original : Wahlspruch für die Deutsche Feuerwehr, WWV 101, für Männerchor L’HYMNE POUR LES POMPIERS ALLEMANDS (1869) … ainsi que l’étrange destinée de sa partition originale ! C’est au cours d’une promenade un soir d’été au bord du lac de Lucerne en 1869 que l’attention de Richard Wagner et… (Lire la suite)
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C’est à l’instigation de Richard Wagner que la dépouille mortuaire de Carl Maria von Weber, alors à Londres où le compositeur était mort le 5 juin 1826, fut ramenée à Dresde. Quel hommage plus vibrant et solennel le compositeur du Vaisseau Fantôme et de Tannhäuser pouvait-il en effet bien rendre… (Lire la suite)
Siegfried Idyll, WWV 103, poème symphonique pour orchestre de chambre Le 25 août 1870, le divorce de Cosima d’avec Hans von Bülow enfin prononcé un mois plus tôt et après trois enfants illégitimes, Richard Wagner épouse sa compagne dans l’église protestante de Lucerne. Cette période est pour le compositeur des… (Lire la suite)
Musique de scène pour chœur mixte et orchestre pour la pièce (ou « Festival allégorique ») en un acte de Wilhelm Schmale Titre original : Musik zum Allegorischen Festspiel in einem Akt Beim Antritt des Neuen Jahres von Wilhelm Schmale, für gemischten Chor und Orchester WWV 36. composée durant l’année… (Lire la suite)
NB : Ce texte de Michel Casse, Président des Rencontres wagnériennes de Bordeaux, est celui qui servit de base à la conférence donnée le 25 février 2023, au Grand Théâtre de Bordeaux. La présentation a légèrement été adaptée pour les besoins éditoriaux du Musée Virtuel Richard Wagner (Note de l’éditeur)…. (Lire la suite)
Cette œuvre fragmentaire (feuille d’album) en la bémol majeur semble avoir été écrite par Wagner en 1869. Cette page fut longtemps considérée comme une œuvre tardive (cf. les dernières notes qu’il traça à Venise avant sa mort en 1883). Wagner la joua dit-on la veille de sa mort, au Ca’… (Lire la suite)
MARCHE D’HOMMAGE A LOUIS II DE BAVIERE (Huldigungsmarsch für Ludwig II. von Bayern, WWV 97) La Marche en mi bémol majeur a été composée par Wagner à l’occasion du 19ème anniversaire de Sa Majesté le Roi Louis II de Bavière. Richard Wagner la composa en 1864, elle fut exécutée pour… (Lire la suite)
C’est à l’instigation de Richard Wagner que la dépouille mortuaire de Carl Maria von Weber, alors à Londres où le compositeur était mort le 5 juin 1826, fut ramenée à Dresde. Quel hommage plus vibrant et solennel le compositeur du Vaisseau Fantôme et de Tannhäuser pouvait-il en effet bien rendre… (Lire la suite)
L’Ouverture “Rule Britannia” en ré Majeur WWV 42 fait partie, au même titre que l’Ouverture Polonia WWWV 39 ainsi que l’Hymne Populaire au Tsar Nicolas pour solistes, choeurs et orchestre WWV 44, tant des oeuvres de jeunesse de Richard Wagner que de sa période “patriotique”. Composée dans une période d’extrême… (Lire la suite)
L’Ouverture Polonia fait partie des oeuvres de jeunesse de Richard Wagner, et plus précisément de la période patriotique du compositeur qui voit également naître l’Ouverture Rule Britannia (WWV42) ainsi que l’ Hymne Populaire au Tzar Nicolas pour solistes, choeurs et orchestre (WWV44) dans les années 1836–1837. Les circonstances de la… (Lire la suite)
(et l’étrange destinée d’une partition perdue…) Les oeuvres purement symphoniques de Wagner sont largement moins connues du grand public que ses opéras ou “drames musicaux”. Quelques pièces toutefois, telles que l’Ouverture pour Christophe Colomb, l’Ouverture Rule Britannia (deux oeuvres de jeunesse) ou le plus célèbre (et tardif) Siegfried Idyll, ne… (Lire la suite)
Une Ouverture pour Faust, en ré mineur, WWV 59, fait partie, au même titre que l’Ouverture en Ut Majeur ou bien que l’Ouverture “Polonia” ou encore de l’Ouverture pour le drame Christophe Colomb des œuvres de jeunesse de Richard Wagner. Composée entre 1839 et 1840, cette pièce était initialement destinée… (Lire la suite)
Titre original : Großer Festmarsch zur 100jährigen Gedenkfeier der Unabhängigkeitserklärung der Vereinigten Staaten (1876, g major) En 1875, après avoir décliné à plusieurs reprises l’invitation des États-Unis à diriger leurs orchestres, Richard Wagner finit par accepter de composer une marche pour célébrer le Centenaire de l’Indépendance des États-Unis en 1876…. (Lire la suite)
Große Sonate in A, Op. 4, WWV 26 Encore plus beethovénienne que la première Sonate WWV 21, cette sonate classique dans sa forme (trois mouvements) se veut dans la continuité directe des oeuvres du Maître de la “Neuvième Symphonie”… dans toute sa grandiloquence (l’oeuvre dure environ trente minutes). La partition,… (Lire la suite)
Feuille d’album (pour Madame Betty Schott) pour piano en mi bémol majeur, WWV 108 Albumblatt für Frau Betty Schott, WWV 108 Dédiée à une autre grande admiratrice de son entourage, Madame Betty Schott, l’épouse de son éditeur, cette “Feuille d’Album” fait partie, avec les pièces WWV 94 et 95 dédiées… (Lire la suite)
Il s’agit (avec Arrivée près des cygnes noirs, pour piano, WWV95 et de la Feuille d’album pour piano, WWV108) des trois oeuvres pour piano composées par Wagner dans les années 1860-1870 pour remercier ses “charmantes” admiratrices. Cette pièce est dédiée à la Princesse Pauline von Metternich, épouse de l’Amabassadeur d’Autriche… (Lire la suite)
Cette pièce très courte fut composée en juin 1853 à l’intention de Mathilde Wesendonck, en même temps que la Sonate en la bémol Majeur WWV85 “pour l’album de Madame M.W.”. NC Pour accéder à la partition pour piano sur le site www.imslp.org, cliquez ici Voir également : – « La… (Lire la suite)
Briguant le style convenu de la sonate classique en trois mouvements, Wagner s’exprime dans cette oeuvre intime composée pour la délicieuse Mathilde Wesendonck dans une oeuvre courte (d’une dizaine de minutes environ) et composée d’un seul mouvement. Probablement l’une des meilleures compositions de Wagner pour le piano, cette pièce intervient… (Lire la suite)
Composée peu de temps après la Pièce dans l’album de la Princesse M. (Metternich), cette pièce “de circonstance” est dédiée à la Comtesse de Pourtalès pour remercier cette dernière de lui avoir accordé l’hospitalité pendant l’été 1861, après l’effroyable déroute de la création de Tannhäuser à l’Opéra de Paris, au… (Lire la suite)
Beaucoup plus libérée des précédentes compositions du jougs de son Maître Theodor Weiling, l’oeuvre est, comme son nom l’indique, beaucoup plus fantasque. Si certains musicologues y ont vu des embryons des compositions ultérieures, on y retrouve surtout, de manière lancinante, le thème de Marguerite au rouet des Sept compositions pour… (Lire la suite)
Encore plus beethovénienne que la première Sonate WWV21, cette sonate classique dans sa forme (trois mouvements) se veut dans la continuité directe des oeuvres du Maître de la “Neuvième Symphonie”… dans toute sa grandiloquence (l’oeuvre dure environ trente minutes). La partition, restée longtemps dans le domaine privé de la famille,… (Lire la suite)
Les compositions pour piano de Wagner ne sont évidemment pas à mettre sur le même niveau que ses œuvres dramatiques. Ce serait d’une idolâtrie puérile et stérile de vouloir élever au rang de chef d’œuvre suprême certaines pièces qui relèvent bien plus du domaine des travaux pratiques d’un étudiant s’initiant… (Lire la suite)
A : Polonaise, première version pour piano B : variante pour piano à quatre mains Écrite pour deux versions différentes (la première pour piano à deux mains, la deuxième pour un seul piano à quatre mains), cette “Polonaise” marque une évolution dans la composition de Richard Wagner qui semble… (Lire la suite)
La “Neuvième Symphonie” de Ludwig van Beethoven occupe une place à part dans l’univers de Richard Wagner. Très longtemps en effet, le compositeur se sentira redevable de cette oeuvre monumentale de l’un de ses principaux Maîtres, et le souvenir de celle-ci le poussera même à en réécrire l’orchestration (qui est… (Lire la suite)
L’une des toutes premières oeuvres connues de Richard Wagner qui nous soit parvenue, si bien qu’elle fut longtemps considérée comme “l’opus 1” du compositeur (avant la révision du catalogue (WWV) qui fait aujourd’hui autorité). Dans cette oeuvre de jeunesse composée en 1831 (Wagner a alors tout juste dix-huit ans), le… (Lire la suite)
Stabat mater de Pergolèse arrangé pour grand orchestre avec chœurs par Alexis Lvoff, membre des académies de Bologne et de Saint-Pétersbourg. Revue critique par Richard Wagner (1840) Première publication in Revue et Gazette musicale de Paris, 11.10.1840. Il existe encore d’honnêtes musiciens qui mettent leur plus vive jouissance à rechercher… (Lire la suite)
Origine du texte Ce texte a été publié le 12 juillet 1840 dans la Gazette musicale de Schlesinger. Richard Wagner est à Paris et il porte tous ses espoirs sur cette ville et sa vie musicale. C’est donc l’occasion pour lui de resituer la musique allemande par rapport aux musiques… (Lire la suite)
UN MUSICIEN ÉTRANGER À PARIS Nous venons de le mettre en terre ! Le temps était sombre et glacial, et nous n’étions qu’en bien petit nombre. L’Anglais était encore là ; il veut maintenant lui élever un monument. — Il aurait bien mieux fait de lui payer ses dettes !… (Lire la suite)
Une Capitulation, comédie à la manière antique,par Richard Wagner (Article en cours de travaux de mise en ligne) Écrite pendant l’automne de 1870, à Tribschen, cette œuvre a été finie en décembre de la même année, — quatre semaines après l’étude sur Beethoven, quelques mois avant l’achèvement de Siegfried ;… (Lire la suite)
Scénario en prose écrit en 1868 Distribution : Barnabas Kühlewind, souffleur Hermine, sa fille Kaspar Schreiblich, étudiant sans le sou et acteur débutant Lorenz Pimper David Bubes, régisseur Napoléon Baldachin, premier rôle. Une chambre chez Kühlewind. Au fond, un lit dans une alcôve. Matin. Kühlewind dort dans le lit et… (Lire la suite)
Texte de Richard Wagner (1842-43) Traduction française par Camille Benoît. G. Charpentier et Cie, éditeurs, 1884 Je me nomme Guillaume-Richard Wagner, et je suis né le 22 mai 1813 à Leipzig. Mon père était greffier de la police et mourut six mois après ma naissance. Mon beau-père, Ludwig Geyer, était… (Lire la suite)
Essai de Richard Wagner (1840) Texte français extrait de Dix Écrits de Richard Wagner établi par Henri Silège, Librairie Fischbacher, 1898 Grâce soit rendue au zèle et au talent des artistes distingués qui se sont chargés de la noble tâche de familiariser le public parisien avec les chefs-d’œuvre de nos… (Lire la suite)
Contexte de la rédaction du texte Le texte de l’essai Über das Dirigieren (Sur la Direction d’orchestre) est rédigé par Richard Wagner courant de l’année 1869. Cette même année, le compositeur fit rééditer Du Judaïsme dans la musique, dans lequel il se plaignait d’être en proie à la persécution des… (Lire la suite)
Texte de Richard Wagner (1870) paru dans La Revue blanche (Tome XXV), Édition de la Revue blanche (1901, Paris) – pages : 561-578. Traduction française par Henri Lasvignes. Longtemps Wagner a été considéré comme un cas isolé dans la musique allemande. Lorsque l’œuvre wagnérienne commença à être connue, ceux qui… (Lire la suite)
Par ordre chronologique, (les titres sont principalement donnés ici dans leur langue originale allemande, en français lorsqu’ils renvoient à la traduction de l’oeuvre sur une page du site) : – 1834. Die deutsche Oper. – 1834. Pasticcio. – 1835. Eine Kritik aus Magdeburg. – 1836. Aus Magdeburg. – 1836. Das… (Lire la suite)
UNE VISITE À BEETHOVEN (Eine Pilgerfahrt zu Beethoven) Épisode de la vie d’un musicien allemand Nouvelle de Richard Wagner (1840) Texte français extrait de Dix Écrits de Richard Wagner établi par Henri Silège, Librairie Fischbacher, 1898 « Pauvreté, dure indigence, compagne habituelle de l’artiste allemand, c’est à toi qu’en écrivant… (Lire la suite)
Contexte de la rédaction du texte Dans une lettre à Uhlig, datée du 8 février 1850, Wagner écrit: «Dans le numéro de mars de la Deutsche Monatsschrift (Stuttgart), j’ai promis d’y contribuer par un article, « Art et climat ». Ce bon ami de l’ »Allgemeine Zeitung » m’a convaincu… (Lire la suite)
Histoire du Carnet brun Chef-d’œuvre d’artisanat, ce carnet brun relié de cuir, à l’origine, muni d’une serrure pour préserver le secret du contenu, mesure 17,5 sur 21,5 cm. et comporte 241 pages écrites de la main de Richard Wagner. La serrure fut par la suite retirée. Depuis le don qu’en… (Lire la suite)
Traduction et préface par Jacques Mesnil. Numéro 13 — Année 1898 Bibliothèque des « Temps nouveaux », 1898 (pp. 2-95). Préface par Jacques Mesnil L’œuvre de Wagner, dont nous présentons au public la première traduction française, peut se passer de tout commentaire : nous n’avons pas besoin, pour en saisir… (Lire la suite)
Découvrez l’univers de Richard Wagner à travers notre musée dédié à sa vie et son œuvre. Nous vous invitons à explorer ses créations, son héritage et son influence durable sur la musique.
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